Le 15 août, les chrétiens fêtent l’Assomption

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Le 15 août, les chrétiens fêtent l'Assomption

Le 15 août, les catholiques célèbrent l’Assomption de Marie, c’est-à-dire sa montée au ciel sans avoir connu la corruption de la mort. Cette grande fête mariale date des premiers siècles de l’Eglise. Première créature humaine à entrer avec son corps et son âme dans la gloire de Dieu, Marie préfigure notre destinée. Retrouvez dans cet article toutes les célébrations fêtant l’Assomption dans le diocèse de Saint-Brieuc.

Zoom sur le pardon du 15 août à la collégiale de Rostrenen dédiée depuis 1483 au culte de « Notre-Dame du Roncier ». Plus di’nfo sur le site de la paroisse…

Assomption 2018 à Rostrenen

Assomption 2018 à Rostrenen

Homélie de Mgr Denis Moutel

La Vierge Marie s’est faite humble servante du Seigneur. Les artistes de tous les temps ont été inspirés par celle qui portait en elle la Beauté. Ce qui fait la beauté, c’est la rencontre entre la servante et la lumière de Dieu.

Nous qui sommes tellement sensibles au paraître, la Beauté ne se conquiert pas à coup d’artifices, la Beauté se reçoit de Dieu au plus profond du cœur dans le consentement le plus simple avec cette conscience de foi d’être aimé et illuminé par Dieu.

Pour accueillir la juste Lumière de Dieu, il faut :

  • chercher la vérité. Je le suggère à tous ceux d’entre nous, et en particulier aux plus jeunes confrontés aux fausses informations et informations non vérifiées (les « fakes news ») sur les réseaux sociaux.
  • servir la fraternité. Cela commence à la maison. La fraternité conduit toutes les relations sociales. On reproche souvent au clergé d’être des gentils irresponsables que de prêcher la paix mais nous n’avons pas d’autre exigence que le don de soi auprès des plus fragiles.

[Extraits]

Ailleurs dans le diocèse

Notre-Dame du Roncier

  • La découverte d’une statue de la Vierge Marie

En décembre 1300, à quelques pas des douves du château, un fait inexplicable attire l’attention de promeneurs : un rosier couvert de feuilles et de roses au cœur de l’hiver. Un habite décide de creuser autour du pied. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un buste de la Vierge sculptée dans un cœur de chêne en parfait état de conservation. Les miracles se succédant, les pèlerins ont accouru de toute la Cornouaille, et plus particulièrement à l’occasion de l’anniversaire de la découverte du buste. La fontaine, qui avoisinait le buisson miraculeux, devînt un instrument de guérison.

  • La construction de l’église

Dans les années qui suivirent, la chapelle du château devint trop petite pour contenir l’affluence toujours croissante des pèlerins. D’autre part, devant les dons qui affluaient de toute la Bretagne, les barons décidèrent de construire une église plus adaptée. La date exacte de la construction n’est pas connue, la plus communément avancée est entre 1350 et 1352.

  • L’église devient collégiale

C’est à la demande du baron Pierre IX que le pape Sixte IV accorda l’érection de l’église en collégiale sous le vocable de « Notre-Dame du Roncier » : le baron s’engageant à doter la nouvelle collégiale de six chanoines et de les entretenir. Durant la Révolution, le culte fut entièrement suspendu et l’église transformée en atelier de salpêtre. Ce n’est qu’en 1801, avec le Concordat, que les fêtes religieuses reprisent.

  • Grands travaux de restauration

Mgr Bouché, né à Rostrenen en 1828, devient évêque de Saint-Brieuc en 1882 mais n’oublie pas sa paroisse natale. Entre 1886 et 1888, l’église est restaurée de façon importante (principalement la nef centrale, les bas côtés et les fonts baptismaux). Il est aussi le donateur des statues des douze apôtres du porche sud.

La fête de l'Assomption expliquée

Aller plus loin

  • « L’Assomption«  décryptée par l’Église catholique en France

L’Assomption est une des grandes fêtes de la vie chrétienne. Pour Marie, l’Assomption est la suite de sa participation à la vie de Jésus.

Les saints sont des hommes et des femmes qui ont laissé transparaître l’amour de Dieu dans leur vie. Qu’ils aient vécu au temps des premiers chrétiens ou au XXème siècle, ils ont marqué leurs contemporains.

Entretien avec Sylvie Barnay, historienne et auteur de ‘La Vierge, femme au visage divin’ (éd. Gallimard, avril 2016, 144 pages, 15,70€)

« C’est un comble qu’un différend majeur entre les chrétiens soit survenu à propos de la mère de leur Sauveur », écrit le Groupe des Dombes, association de théologiens catholiques et protestants.

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