Après le succès de la formule « distancielle/délocalisée » du colloque œcuménique de février 2021, l’ICP (Institut catholique de Paris) souhaite renouveler l’expérience en 2022. Le prochain colloque, organisé sur le thème : « Paix des Églises, paix du monde ? » se tiendra du 9 au 11 mars 2022.

En savoir plus sur le thème : Si les conflits entre les Églises chrétiennes ont bien existé et peuvent parfois perdurer, le mouvement œcuménique ne pourrait-il pas jouer un rôle moteur dans la conversion des chrétiens et des Églises à une culture de paix pour promouvoir la réconciliation de la communauté humaine ? Même s’il apparaît comme une évidence que l’Évangile prône la paix et que le travail pour l’unité et la réconciliation est au cœur de la mission des Églises, à travers l’histoire des chrétiens et des Églises ont eux aussi joué le jeu de la division et de la violence, pour des raisons non seulement séculières (comme dans les conflits nationaux ou ethniques) mais aussi religieuses. Devant un tel constat, ce colloque désire examiner dans quelle mesure l’œcuménisme constitue un élément clé dans la conversion des chrétiens et des Églises à une culture de paix enracinée dans l’Évangile au service d’une paix durable du monde. En d’autres termes, l’œcuménisme a-t-il fait émerger des voies et des méthodes concrètes permettant de mettre en œuvre l’appel évangélique ? Quelles ressources offre-t-il à la réflexion collective qui se développe autour de la recherche de la paix ? Peut-on en mesurer les fruits, non seulement pour les Églises, mais aussi pour les corps politiques dans lesquelles celles-ci s’inscrivent, qu’ils soient ethniques ou nationaux ? Pour répondre à ces questions, le colloque croisera le regard de spécialistes engagés dans ces questions dans divers pays européens et sur d’autres continents.

Détail du programme :

• Mercredi 09 mars : « Le christianisme, religion de paix ? ». Questionnement sur la façon dont la foi chrétienne se situe par rapport au couple conceptuel conflit/paix. À quelle paix l’Évangile invite-t-il ? La foi chrétienne prône-t-elle le rejet de toute forme de violence ? 
  
• Jeudi 10 mars : « Le mouvement œcuménique, école de réconciliation ? ». Évaluation des méthodes mises en œuvre par le mouvement œcuménique, et leurs fruits. L’œcuménisme comme école de réconciliation et d’élaboration d’une culture de paix ?
• Vendredi 11 mars : « Les Églises en dialogue, artisans de paix ? ». Mesure de la capacité qu’a eu – ou non – l’œcuménisme à apaiser des conflits politiques, de nature nationale/ethnique. Ce sera aussi poser la question de la façon dont les instances et réseaux œcuméniques s’insèrent dans les dynamiques géopolitiques.

Lieu : Les conférences et ateliers pourront être suivis au niveau diocésain, en distanciel à partir de la Maison saint-Yves (Saint-Brieuc), et éventuellement à Dinan ou dans un autre lieu du diocèse selon les inscriptions. Le temps d’atelier sera décomposé en trois moments : un lancement commun par zoom, un deuxième temps par groupes (en présentiel ou en zoom), un troisième temps où les divers groupes partageront leurs travaux et établiront une remontée commune qui sera transmise à Paris.

Possibilité de participer à tout ou partie du colloque. Colloque ouvert à tous.

Inscription :

• En présentiel : Service diocésain de formation : 02 96 68 13 41 / formationpermanente@diocese22.fr
• En distanciel : www.eventbrite.fr/e/billets-paix-des-eglises-paix-du-monde. Choisir « groupe local » pour bénéficier du tarif réduit, puis « Saint-Brieuc ». Coût 30€ à régler par carte bancaire.

L’équipe locale de préparation de ce colloque, dont fait partie Zahi Chemaly, délégué époscopal pour l’Unité des Chrétiens, souhaite que la participation au colloque se vive dans une démarche diocésaine plutôt qu’individuelle. Les participants seront peut-être amenés à se retrouver ultérieurement pour poursuivre la réflexion et proposer des initiatives diocésaines. Il est souhaitable de participer à l’ensemble du colloque mais ce n’est pas une obligation ; l’équipe locale de préparation ayant conscience qu’il es impossible pour certains de se libérer deux jours et demi.