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Fête du rassemblement paroissial de Notre-Dame de la Baie

Dimanche 29 septembre 2019, s’est tenue au lycée agricole La Ville Davy de Quessoy, la fête du rassemblement paroissial de Notre-Dame de la Baie. Plus d’une centaine de fidèles se sont rassemblés autour du père Pierre Bedfert, curé, sur le thème « Cap sur la mission ! Cap ou pas cap ? » ; l’occasion pour ce dernier de présenter au terme de la messe une équipe d’animation constituée autour de Cléry Voltz, délégué pastoral.

Photos de la journée

Rassemblement paroissial de ND de la Baie
Chers amis, cette fête du rassemblement paroissial est un rendez-vous important pour toute notre paroisse réunie. Ce dimanche 29 septembre 2019 sera un tremplin pour la dynamique de notre unité et notre année pastorale. Paroissiens fidèles de nos huit clochers, mais aussi jeunes couples, jeunes familles, nous ayant rejoints autour des demandes de sacrements, et vous qui cherchez des réponses à vos questions concernant la foi, votre place est parmi nous, vous êtes invités et accueillis pour partager ce temps-fort, qui sera jour de fête ponctué d’animations. Je compte fraternellement sur votre présence.
Pierre Bedfert
Père Pierre Bedfert
Curé de la paroisse ND de la Baie

Temps-forts de la journée

La matinée était découpée en deux temps-forts principaux : une réflexion en petits groupes autour de la mission, suivie d’une célébration eucharistique. Retour sur quelques réponses choisies durant ce temps en sous groupe.

  • Quelle est la mission aujourd’hui ?

+ C’est la connaissance et la diffusion de la Parole. En tant que chrétiens, nous avons besoin nous-mêmes d’approfondir notre foi afin de la partager à d’autres. On ne doit pas la garder pour nous !

+ Nous devons redonner confiance en l’Église après tout ce qu’on a pu entendre… Il y a aussi, et surtout, du positif dans ce qui est vécu ! La Présence fraternelle et le Secours catholique assurent une présence auprès des personnes les plus démunies.

+ La mission, c’est transmettre des valeurs, c’est partager l’amour du Christ en étant attentif aux autres. Aller aux périphéries est un réel défi ! Comment rejoindre les personnes en dehors de l’Église ?

  • C’est quoi être missionnaire ?

+ C’est aller vers, être sur terrain au contact en faisant partie, par exemple, de mouvements d’Église. Nous communiquons par nos engagements. Les missionnaires se rendent partout, même en prison. N’ayons pas peur de témoigner aussi dans les écoles catholiques !

+ Des éléments qui nous paraissent évidents ne le sont pas pour les jeunes générations notamment. Je ne suis pas sûr qu’ils savent ce que représente Noël ou Pâques. La mission, c’est d’être au plus près de leur environnement, de leur quotidien. Comment rejoint-on les gens dans leur vie ?

+ Beaucoup de choses repose sur les bénévoles et les équipes se réduisent… Nous ne devons pas attendre que cela nous arrive tout prêt, soyons nous aussi des missionnaires !

+ Les chrétiens sont reliés à leur paroisse mais ils doivent aussi  être présents dans des associations en dehors de l’Église au cœur de la société et du monde. Notre comportement interroge. Avant qu’on n’ait pu ouvrir la bouche, l’Esprit Saint est déjà au travail.

Frères et sœurs, chers amis, il faut recevoir cet évangile comme un appel pressant à changer nos cœurs, à nous convertir mais aussi à aimer. Cap ou pas cap ? Oui, le Seigneur compte sur nous afin que nous ouvrions nos yeux, nos oreilles et surtout notre cœur à tous ceux et celles qui souffrent de la précarité, du mépris des autres, de l’exclusion. Nous ne devons pas attendre qu’une apparition vienne nous dire qui est Lazare et où le trouver. Il est là. Il est à notre porte, même s’il habite à l’autre bout du monde ! Si nous ne le voyons pas, c’est que nous sommes aveugles. Il devient urgent de combler aujourd’hui les ravins de l’indifférence, de raboter les montagnes de préjugés et d’abattre avec force les murs de l’égoïsme. La grande priorité, mes amis, aujourd’hui, c’est de construire des ponts, d’établir des passerelles, de tracer des chemins et des routes pour aller à la rencontre des autres, de tout l’autre. Le Christ est là pour nous accompagner car il sait que c’est au-dessus de nos forces personnelles. Sa grande vision a été de réconcilier les Hommes avec le Père mais aussi entre eux. Il nous veut unis, à Lui et entre nous. C’est le grand commandement qu’il nous laisse : « Aimez-vous les uns les autre comme je vous ai aimés, autant que je vous ai aimés« . Nous n’aurons jamais fini de nous ajuster à son regard d’amour sur les personnes qui nous entourent. C’est pour nous tous que le Christ a livré son corps et son sang versé. Alors, frères et sœurs, sommes-nous capables à notre tour de nous engager pour Lui à ses côtés ? Et d’être ainsi tout près de nos frères les Hommes qui ont tant besoin de nous, de tous ceux qui sont loin de l’Église, de nos jeunes qui ont du mal à rentrer dans l’Église. Sommes-nous capable de les accueillir avec leur histoire ? Alors, je vous pose une dernière fois la question : Cap ou pas cap ? Si vous êtes cap, bougez-vous, bougeons-nous ensemble pour le Christ car ça vaut le coup !

L’après-midi fut consacré à des témoignages autour de la mission : qu’ils soient laïc, diacre ou prêtre, tous ont pu dire comment ils étaient missionnaires aujourd’hui.

Deux scouts âgés de 19 ans, Anne et Clément, sont venus présenter le voyage qu’ils ont réalisé en Inde durant trois semaines en compagnie de sept autres jeunes. Philippe, animateur compagnon, explique que ce voyage a demandé « un cheminement de deux ans dans lequel [il] les [a] accompagnés dans un projet solidaire à l’international ». L’Inde fut une destination qui s’imposa aux sept jeunes pour la culture et les couleurs qui s’en dégageait.

« Au départ, nous voulions nous engager avec une association du Rajasthan avant de nous tourner vers une autre dans le nord du pays, au cœur de la chaîne de l’Himalaya », explique d’emblée Anne. « Mais il y a eu des attentats et l’État nous a interdit de partir là-bas. Nous avons décidé de nous investir avec l’association Sacha, basé à Tamil Nadu dont le siège est en France ». Pour Clément, il est vrai que « le voyage aller a duré longtemps jusqu’à l’orphelinat de Salem. On était un peu mal à l’aise, il a fallu qu’on prenne nos marques. Les journées se ressemblaient : le matin, pendant que les enfants avaient cours, nous visitions la ville. Et l’après-midi, nous les rejoignions dans la cour pour les faire jouer ».

Durant ces trois semaines sur place, les scouts ont donné des cours d’anglais car « peu de gens parlent cette langue en Inde. On a stimulé les enfants par des ateliers ludiques, même si ce n’était pas toujours facile de mettre en place nos projets ». Clément se rappelle de ce jour où ils se sont retrouvés face à 600 élèves. « C’était compliqué de se faire comprendre à cause de la barrière de la langue mais cela restera un moment inoubliable. » Pour Anne et Clément, ils resteront notamment marqués de les disparités sociales. « Dans les quartiers défavorisés, les enfants vivaient dans des conditions difficiles. On s’est rendus compte à quel point nous avions de la chance de vivre en France… », se souvient Anne.

Pour Clément, c’est « l’échange de regards et de sourire » qui l’a particulièrement marqués. « Nous avons dû faire des efforts mais à force de persévérance, on a réussi à trouver notre place ». Sur les murs des écoles, les scouts ont peint de grandes fresques de couleur très appréciées des écoliers. Ce dernier garde cependant un petit regret : « Le directeur de l’orphelinat n’a pas voulu que nous jouions avec les enfants de peur que nous nous attachions à eux et que les adieux soient trop difficiles. Je pense malgré tout qu’on a réchauffé le cœur de beaucoup d’enfants. Même si nous n’avons pas pu changer grand chose sur place, on peut être fiers de nous ».

« J’encourage les jeunes à partir à l’étranger, ça change une personne ! », s’exclame Anne. « Les problèmes environnementaux, les enfants au bord des routes, les inégalités entre les hommes et les femmes…  La pauvreté nous a fait peur. Il y aura toujours des obstacles quand on veut partir découvrir un pays mais maintenant, nous pouvons témoigner de ce qu’on a réellement vu. »

En savoir plus sur l’association Sacha

Contacter la paroisse ND de la Baie :

 

  • Maison paroissiale d’Yffiniac : 02 96 72 61 16
  • Maison paroissiale de Langueux : 02 96 61 41 32
  • Maison paroissiale de Plédran : 02 96 64 32 04
  • Maison paroissiale de Hillion : 02 96 32 23 09
  • Maison paroissiale de Trégueux : 02 96 71 27 22
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