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Retour sur la journée diocésaine 2023 de la vie consacrée

Mardi 09 mai 2023, une assemblée de 86 personnes se sont réunies à la Maison Saint-Yves (Saint-Brieuc) à l’invitation de Soeur Marie-Christine Landry, déléguée épiscopale à la Vie consacrée au sein du diocèse de Saint-Brieuc : la plupart, des sœurs et des frères émanant de 17 Instituts différents. Bien que ne faisant pas partie de la vie consacrée au sens canonique du terme, quelques laïcs consacrés, proches d’un Institut, ont également participé, ainsi que des responsables diocésains disponibles ce jour-là. Cette journée a permis une connaissance mutuelle et une visibilité de la diversité de la vie consacrée.  Une belle journée placée sous le signe de la rencontre fraternelle et des échanges interculturels.

Photos de la journée

Journée diocésaine 2023 pour la vie conacrée

Activité ludique au programme de la matinée

Après un café d’accueil, les participants étaient invités à se rassemblés en plénière. Avant un jeu de questions-réponses afin de mieux se connaître, Sœur Marie-Christine Landry, co-organisatrice de ce temps-fort, a introduit la journée : « Nous faisons partie de la grande famille de la vie consacrée. Il est vrai que quand on parle de ‘vie consacrée’, on pense d’abord aux communautés religieuses mais il y a parmi nous des laïcs consacrés. C’est beau de pouvoir créer des ponts entre nous et non des murs, comme nous le demande le Pape François. » La plupart des participants était des sœurs et des frères émanant de 17 Instituts différents. Bien que ne faisant pas partie de la vie consacrée au sens canonique du terme, quelques laïcs consacrés, proches d’un Institut, ont également participé, ainsi que des responsables diocésains disponibles ce jour-là.

Des responsables diocésains étaient également présents lors de cette matinée d’échanges, l’occasion pour Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, de présenter la nouvelle fonction d’Hervé Guévellou, diacre permanent et responsable diocésain à la liturgie. Ce dernier deviendra à partir de la rentrée pastorale prochaine délégué général. [communiqué officiel] « Afin de garder le cap de l’évangélisation et de continuer à soutenir la transformation missionnaire de notre diocèse, j’ai décidé de la création de cet office, c’est-à-dire une charge constituée de façon stable (canon 145). »

Puis, à travers un quiz, les participants ont pu en savoir plus sur la réalité de la vie consacrée au sein du diocèse de Saint-Brieuc, comme au niveau de l’Église Universelle :

  • Vrai ou faux ? Les Filles du Saint-Esprit, fondée par Marie Balavenne, sont implantées aux États-Unis, au Chili, au Pérou, au Royaume-Uni, en Irlande, en Belgique, en France, au Burkina Faso, au Nigéria et au Cameroun. Vrai !
  • Vrai ou faux ? Les Filles de la Divin Providence à Créhen ont fêté leur 200 ans de mission le 6 août 2021. Faux ! (31 juillet 2022)
  • Vrai ou faux ? Un vœu est public s’il est reçu au nom de l’Église par le Supérieur légitime, sinon il est privé. Vrai ! (canon 1192)
La vie consacrée désigne aujourd’hui toute personne ou tout groupe de personnes qui s’engagent au célibat à cause du Christ et de l’Évangile. Elle recouvre traditionnellement les formes de vie suivantes :

La vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire
Les Instituts séculiers
Les sociétés de vie apostolique
Les ermites
LOrdre des vierges consacrées
es veuves consacrées

Extraits de l'homélie de Mgr Denis Moutel

Dans l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, au chapitre 14, nous entendons ce que Jésus veut transmettre aux Apôtres alors que lui va partir : la paix, la joie et l’amour du Père vers lequel il nous conduit. Nous sommes appelés à recevoir la paix du Seigneur avec ce fil conducteur qu’est la différence : voir ce que l’autre est pour Dieu, ce que tous les autres sont pour nous. Accueillions la paix chez nous, dans nos communautés religieuses, dans la joie du quotidien.

Au terme de cette célébration, j’irai rencontrer des Terminales du lycée Saint-Pierre (Saint-Brieuc) sur un thème qui vous est cher : ‘Penser nos liens, penser demain’ en lien avec l’exhortation Christus Vivit et l’encyclique Laudato Si.

Échanges en sous-groupe durant l'après-midi

Durant l’après-midi, les participants étaient répartis en sous-groupe afin d’échanger sur les joies et les peines, les forces et les faiblesses vécues au sein de la vie consacrée. « Nous sommes héritiers de nos Histoires. Il y a eu des pays colonisés et des pays colonisateurs, il y a aujourd’hui dans le monde des situations complexes qui peuvent réveiller des difficultés passées. Nous devons assumer notre passé et avancer ensemble », souligne une religieuse. « Aussi, il est bon de prendre conscience que l’interculturalité ne se pose pas de la même manière quand on habite dans son propre pays ou si nous sommes envoyées dans un pays étranger », ajoute une autre Sœur.

Les joies et les forces vécues dans les communautés religieuses ouvertes à l’interculturalité :

  • Joie de l’appel et de la vocation
  • Joie de la prière communautaire
  • La fraternité et l’unité dans la différence

Les peines et les faiblesses  vécues dans les communautés religieuses ouvertes à l’interculturalité :

  • Difficulté liée à la langue, à la culture et/ou à l’histoire, créant des incompréhensions
  • Difficulté liée au vieillissement des congrégations, difficulté face aux nouveaux moyens de communication
  • Difficulté d’entrer dans l’univers de l’autre, préoccupations et intérêts différents

« Je repars avec du courage et un supplément de joie dans le cœur, avec l’envie d’être plus attentive. Même entre religieuses de même nationalité, nous avons des choses à vivre et à découvrir », témoigne une religieuse. « L’interculturalité n’est pas seulement un sujet à travailler au sein de nos communautés religieuses mais aussi au niveau de l’Église toute entière ! »

« L’interculturalité nous montre combien l’Esprit Saint est un, c’est une richesse mais aussi une force », rajoute une religieuse. « Il ne s’agit pas de changer les autres, il s’agit de me changer moi avec les autres. »

Quelques témoignages conclusifs

  • Sœur Patience, Saint-Thomas de Villeneuve (Moncontour) : Cela fait du bien de voir autant de religieuses de différentes nationalités réunies aujourd’hui ! Pour ma part, je suis Togolaise. Je suis venue vivre la rencontre, la fraternité et la convivialité. Laïcs consacrés ou religieuses, nous sommes tous concernés par cette journée !
  • Sœur Thérèse-Marie, Divine Providence (Dinan) : C’est important de se retrouver et de voir qu’on est encore là ! Nous avons de la chance d’avoir des sœurs d’origine congolaises au sein de notre Congrégation. A Créhen, nous avons des célébrations pleines de vie au son des tambourins. Ça fait de la vie ! Alors même que nous avons dû fermer notre maison à Pontorson, en Basse-Normandie…
  • Sœur Véronique, Franciscaine Missionnaire de Marie (Ploufragan) : Nous voulions nous réunir au titre de l’interculturalité. Lorsque nous avons lancé l’invitation à participer à cette journée, nous espérions être 30, nous sommes finalement près de 90 ! Je suis nouvelle au sein du diocèse de Saint-Brieuc. Je suis étonnée et heureuse de voir ce beau visage de l’interculturalité en présence de religieuses venues du monde entier. A cause du COVID, nous ne nous étions plus réunies depuis trop longtemps.
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