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Journée internationale des droits des femmes avec l'Action catholique ouvrière

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars. Retrouvez dans cet article la prière et le message de l’Action catholique ouvrière (ACO) en Côtes d’Armor.

Prière pour la Journée des droits des femmes

DIEU D’AMOUR,
nous savons que Homme et Femme, tu nous créas
que Homme ou Femme, tu nous aimas,
dès le début de la création !

DIEU DE RESPECT,
nous savons que depuis la nuit des temps
tu nous respectes chacune et chacun
avec nos différences et de nos complémentarités !

DIEU DE JUSTICE,
nous savons que que ton Fils Jésus a su être à l’écoute
des femmes rejetées, abîmées, exploitées, mal aimées.
Et nous savons qu’en agissant ainsi, il a étonné , il a même scandalisé !

DIEU DE VIE
Donne nous le courage de suivre les pas de Ton Fils.
Donne nous la force pour témoigner du respect de toute vie.
Et en toutes occasions

Nous te le demandons à Toi DIEU : notre PÈRE et Notre MÈRE
pour les siècles et pour toujours ! Amen.

En savoir plus sur la
Journée internationale des droits des femmes
le 8 mars :

Sur le site du Ministère de l’Éducation nationale

Sur le site de l’Organisation des Nations Unies

Message d' l'Action catholique ouvrière 22

La « Journée internationale de la femme », qui trouve son origine dans un événement tragique le 8  mars 1908, nous la recevrons à nouveau en 2022 au milieu d’une pandémie sanitaire qui a fait des ravages  dans les économies et les sociétés du monde, et, qui, en même temps, a rendu visibles les inégalités structurelles dans le développement de tous les domaines de notre vie.

En cette période de crise particulière, les femmes ont été en première ligne à l’intérieur et à  l’extérieur du foyer. Dans la sphère privée, plus du triple des heures de travail de soins non rémunérés leur  est déjà tombé sur les épaules. La pandémie l’a augmenté ; et, dans le domaine social, son rôle a été  fondamental pour assister aux cuisines populaires, aux cuisines communautaires, à l’auto-organisation des  quartiers, à la promotion de la santé dans les quartiers, même lorsque les ressources personnelles et les  capacités institutionnelles ont été limitées et que les droits reconnus ont également été menacés. Malgré ce  travail des femmes, les systèmes sociaux, les systèmes de protection et les appels à l’aide ont été  démantelés, de même que les plaintes pour violences et abus sexuels ont augmenté. Les femmes ont été  laissées à la merci de la violence domestique dans des conditions de plus grande vulnérabilité, ce qui a  entraîné une augmentation des féminicides comme l’expression la plus sanglante contre elles.

Dans le même ordre d’idées, en matière d’emploi, il est indéniable qu’à travers le monde, les  femmes ont été les plus touchées par les licenciements et les baisses de salaire avant et pendant la  pandémie, aggravant les déséquilibres et les conséquences négatives. En fait, les Amériques ont connu la  plus forte baisse régionale de l’emploi des femmes en raison de la pandémie. Selon les données de l’Organisation internationale du travail (OIT), il  est prévu qu’au cours de l’année 2022, l’emploi des hommes retrouvera les niveaux de l’année 2019 (68,6%  des hommes en âge de travailler ayant un emploi), tandis que l’emploi des femmes en âge de travailler,  seulement 43,2% travaillent. Si tel est le cas, la situation des femmes dans la région reste sombre. Pour  cette raison, il est urgent de redresser les chemins, de rectifier ces inégalités historiques, de rompre avec le  silence et de construire un monde plus humain. Il est important de lutter contre les autres pandémies qui  continuent de tuer les femmes, afin qu’elles cessent de vivre dans l’espace le plus précaire.

Au milieu de ces différences qui se creusent de plus en plus et qui tentent de briser la vie, vient la  question de la solidarité à partir de Genèse 4,9 : « Où est ton frère ? » . En d’autres termes, nous disons : « où est ta sœur ? » Car si la voix du sang du frère (sœur) crie vers Dieu depuis la terre, il faut tenter, en ayant des  oreilles, d’entendre le cri qui s’exprime face à la violence faite aux femmes, qui meurent dans ces situations  d’injustices.

Ainsi, avec le Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens, nous sommes appelés à nous rendre  présents dans l’histoire de chaque jour. Comme le dit le Pape François, nous avons mission de « ne pas  négliger la vie, et d’y entrer, comme l’a fait Jésus ». Témoigner de la bonne nouvelle, c’est aussi renforcer  l’espoir et lutter contre la violence et l’injustice.

Pour cette raison, nous commémorons ce 8 mars, Journée internationale de la femme, en abordant  nos sœurs, avec amour pour continuer à prendre soin des fils de la vie, même si cela signifie abandonner  les conforts et les coutumes.

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