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Retour sur la fête de l'Assomption 2024 à Lantic, relais de la paroisse d'Étables

Chaque 15 août, l’Eglise catholique célèbre la fête de l’Assomption. Zoom sur le Pardon de Notre-Dame de la Cour, à Lantic, où l’Assomption était présidée par le Père Roland Le Gal, curé de la la paroisse d’Étable-sur-Mer et responsable de la Communauté pastorale Littoral Ouest.

Photos de l'Assomption à Lantic

Fête de l'Assomption 2024 à Lantic

Mots d'accueil au 15 août

« En ce beau jour de la fête de l’Assomption, bienvenue à vous pèlerins de Notre-Dame de la Cour venus de près ou de loin, à vous marcheurs qui avez mis vos pas dans ceux des marins pêcheurs de Terres-Neuves et d’Islande. Bienvenue à vous sonneurs du bagad de Saint-Ké qui allez égayer notre pardon. Les enfants sont invités à vivre un temps liturgique bien à eux et reviendront au moment de l’offertoire. Préparez-les et encouragez-les ! » – Au nom du relais de Lantic.

« Avec le père Guy Boulbin, missionnaire spiritain au Gabon, je suis heureux de vous accueillir ce matin dans cette chapelle Notre-Dame de la Cour pour fêter ensemble la fête de l’Assomption de la Vierge Marie ; Marie qui partage désormais la gloire de son fils dans la gloire du Ciel. Avec toutes nos intentions de prière où nous honorons la Vierge Marie, préparons-nous à entrer dans cette célébration en ouvrant notre cœur à la tendresse et à la miséricorde de Dieu. » – Père Roland Le Gal, curé de la paroisse d’Étable-sur-Mer et responsable de la Communauté pastorale Littoral Ouest.

Homélie du père Roland Le Gal (extraits)

Frères et sœurs, aujourd’hui nous célébrons la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, Notre Dame de la Cour. Marie est accueillie dans la gloire du Ciel par son fils Jésus-Christ. Elle partage désormais en plénitude la vie de celui qui est venu la bousculer dans son quotidien. Avant d’entrer dans le repos de Dieu, que nos frères orthodoxes appellent la « dormition », Marie a dû vivre son chemin de femme et son chemin de croyante. Après avoir été choisie par Dieu pour devenir la mère de Jésus-Christ, et après avoir répondu favorablement à cet appel, elle se met en route avec empressement pour aller rejoindre sa cousine Élisabeth, elle aussi dans l’attente d’un heureux événement.

Se mettre en route, se mettre en chemin, c’est ce que vous avez fait certains ce matin en quittant Binic pour venir à pied jusqu’à cette chapelle Notre-Dame de la Cour, c’est ce que nous avons fait les uns et les autres en quittant notre lieu de vie pour nous rassembler ici. Oui, se mettre en chemin, c’est un programme de vie et spirituel. Ces deux femmes sont « boostées » dans leur vie de femmes et de croyantes. Mais toutes les deux sont conscientes que pour avancer sur le chemin de la vie et du Royaume, il faudra franchir les obstacles par des routes sinueuses qui les conduiront, toutes les deux, à être confrontées à la mort de leur enfant : martyr pour Jean-Baptiste, calvaire et supplice de la Croix pour Jésus.

Ainsi, Marie devient la première figure de tout missionnaire. Elle devient un témoin privilégié de la Bonne Nouvelle. Alors, chers amis, quelle chance de se retrouver en la chapelle Notre-Dame de la Cour pour célébrer le Christ qui nous montre en Marie le Chemin et pour vivre une pause spirituelle. Nous sommes engagés, frères et sœurs, depuis notre baptême sur ce chemin de sainteté : non celui de la perfection, de la compétition, de la performance mais celui où nous accueillons dans notre quotidien la présence du Dieu de la vie. Lui nous fait passer des ténèbres à la lumière, de la tristesse à la joie, du doute à la confiance, du conflit au dialogue, à la réconciliation et à la paix.

Rendons grâce ce matin dans la prière de l’Eucharistie pour toutes les bontés que nous semons et récoltons sur un chemin de vie et de foi. Prions pour tous ceux et celles qui attendent un geste, une parole de réconfort pour continuer le chemin dans l’espérance.

Zoom sur quelques intentions de prière

Avec Marie, nous te demandons pour chaque famille qui traverse des difficultés relationnelles que ses membres puissent discuter entre eux dans la paix, dans l’écoute et le respect. Seigneur, nous te prions.

Avec Marie, nous te confions tous les enfants baptisés depuis le dernier pardon et pour tous les futus baptisés : pour Thaïs,  Ethan, Maxence, Éloïse, Malone, Joseph, Emma, Iris, Louise, François, Elouane, Eden, Zoé, Brieuc, Léo, Marceau, Albane, Paola, Alice, Camille, Ambre, Milo, Robin, Warren, Nino, Candice; Juliette, Lucas, Noa, Liam… Ensemble, prions le Seigneur.

Nous exprimons au monde notre louange pour les beautés de la Création, pour ceux qui vivent de la mer, pour ceux qui trouvent des joies de te louer, pour ceux qui sont des gardiens de ton Œuvre. Seigneur, nous te prions.

Méditation sur le parcours de la procesion

Comme la trêve estivale, nous avons pu apprécier la trêve olympique. Notre vie est une marche, une marche qui s’écrit avec les joies et les peines de notre existence, une marche que nous vivons en fonction de nos capacités. Pour certains, elle sera une marche tranquille ; pour d’autres, elle sera une randonnée ; pour d’autres encore, elle sera un pèlerinage ; pour d’autres, un marathon. Chacun marche à son rythme et, au cours de l’existence, nous sommes obligés d’ajuster notre marche à la capacité de notre corps.

Jésus, dès sa naissance, est confronté à l’hostilité des puissants. Aussi, la famille de Nazareth doit changer d’itinéraire pour rejoindre Bethléem, c’est le détour par l’exil. […] A la suite de Marie, Notre Dame de la Cour, Il nous montre et nous conduit à son Fils. Nous sommes, chacun et chacune, des pèlerins sur cette terre. Cette procession, marche priante et témoignage de foi, symbolise le sens profond de notre vie. Une marche joyeuse et vivante à la suite de Jésus-Christ, notre guide de randonnée. Une marche parsemée de pierres blanches, traces de l’œuvre de l’Esprit en nous et par nous. Une marche où nous rencontrons et côtoyons une diversité d’êtres humains, une marche où nous faisons des pauses pour apprécier le silence et se retrouver soi-même, face à soi-même et à son Dieu.

Oui, chers amis, continuons d’être dans ce monde des marcheurs, des pèlerins de foi et d’espérance, chacun à son rythme. Nous pouvons glaner et offrir sur notre chemin de vie notre contribution pour écrire la partition d’une symphonie de paix […]. Alors oui, sur nos chemins de vie et de foi, demeurons des pèlerins de foi guidés par la flamme – non pas olympique ! – de la lumière du monde : Jésus le Christ Fils de Dieu, fils de Marie.

Cantique à Notre-Dame de la Cour

Ecoute ce cri de notre âme,
Mère, à toi nous avons recours
Toujours pour nous soit Notre Dame,
Notre Dame de la Cour

Salut à Toi, Vierge bénie, quand va disparaître le jour
Nous venons te prier, Marie, et t’offrir encore notre amour.

Mère de la grâce divine, du péché sauve tes enfants !
Que jamais sa honteuse trace ne souille leurs cœurs innocents.

Et puis comme dernière grâce, gage de l’éternelle paix
Fais que dans ce monde où tout passe, notre amour ne passe jamais.
croix blanche

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