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Clôture des États généraux du Patrimoine Religieux

Les États généraux du Patrimoine Religieux (EGPR), initiés par l’Église de France, sont une vaste démarche de réflexion nationale sur l’avenir du patrimoine religieux. De septembre 2023 à décembre 2024, cet événement a rassemblé des enquêtes, auditions, et manifestations pour dresser un état des lieux, interroger les usages, et valoriser les richesses patrimoniales, qu’elles soient matérielles ou immatérielles. La mobilisation s’est étendue sur tout le territoire pour sensibiliser à l’importance de ce trésor national.

Allocution de Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des Évêques de France

La perception par un pays de son patrimoine religieux varie à travers le temps, nous devons en être conscients, nous le sommes mieux que jamais. Les attentes en matière de conservation et d’entretien se précisent et se transforment ; les besoins de sécurité se modifient (en ce moment, ils s’accentuent plutôt) ; les manières de visiter une église ou, tout simplement, d’y entrer, diffèrent entre la ville et la campagne, entre les grandes métropoles et les petites villes, entre quartiers d’une même ville, selon la qualité et l’histoire du bâtiment, selon la vitalité démographique de la commune, selon son inscription sur des routes touristiques ou non, selon l’environnement plus ou moins agréable, plus ou moins accessible, de l’édifice, selon l’activité de la paroisse ou l’audace et la créativité des chrétiens locaux… […]

La loi de séparation des Églises et de l’État a fixé un cadre clair qui est celui de l’affectation. L’État est propriétaire des cathédrales et les communes des églises construites avant la loi. Les lieux de culte sont affectés au culte exclusivement et intégralement et leur accès est gratuit. Ces deux points établissent que la loi du 9 décembre 1905 a voulu être, nonobstant la confiscation des biens qu’elle a opérée, une loi de liberté, garantissant la liberté de culte et ce que nous appelons désormais la liberté religieuse des citoyens. Tous, nous en sommes fiers au bout du compte. Ce cadre clair et simple permet de réfléchir paisiblement et intelligemment aux défis nouveaux du temps où nous sommes. Il est clair que la situation religieuse mais aussi la situation économique ou sociale de notre pays n’est plus celle de 1905.

Une démarche en trois phases

– Une grande enquête nationale pour faire le point sur les différents usages jugés compatibles avec le culte dans les édifices aujourd’hui. Sur 94 diocèses métropolitains territoriaux, 87 ont répondu à la consultation (soit 93%).

– Des auditions pour entendre les personnes engagées dans la préservation et la valorisation du patrimoine religieux. Elles ont pu partager des pistes pour assurer l’avenir et la pérennité de ce patrimoine spécifique. La quasi-intégralité des auditions sont à retrouver sur cette chaîne YouTube.

– Des manifestations régulières pour a étudié la diversité des atouts de ce patrimoine : le patrimoine compostellan et son impact économique, les églises de France et leur intérêt touristique, les édifices cultuels et l’annonce de la foi chrétienne…

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