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« Dieu aime celui qui donne joyeusement. » (2 Cor 9:7)

« Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. » (2 Cor 9:7)

Le moindre geste prend toute sa valeur

Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État. Cette collecte auprès des fidèles s’est ensuite appelée « denier du culte », terme qui est encore souvent employé, puis est devenue, depuis 1989, le « denier de l’Église ». Le denier n’est pas suffisant et il ne couvre qu’une partie des charges. Cependant cette ressource en constitue la part la plus importante dans les diocèses. Le denier donne le droit à une déduction fiscale. Aussi, les personnes assujettis à l’impôt sur le revenu peuvent déduire 66% de leur don.

En complément de la campagne du denier, il existe d’autres campagnes auxquelles il est possible de faire un don :

– « Chantiers » : une campagne lancée lors de chaque projet en paroisse (rénovation de la maison paroissiale, achat d’un nouvel orgue, remplacement de la sonorisation d’une église, modernisation d’une aumônerie pour les jeunes…)
– « Vocations » : en vue de soutenir la formation des séminaristes, et l’accompagnement des jeunes en discernement sur leur vocation religieuse ou sacerdotale.
– « Prêtres aînés » : cette campagne est notamment ouverte aux donateurs soumis à l’IFI qui ont la possibilité déduire leur don via la Fondation Nationale pour le Clergé.

Merci pour votre don, merci pour votre générosité

Quel est le sens spirituel du don versé à l’Église ?

Le don d’une partie de ses ressources pour faire vivre sa communauté spirituelle s’inscrit fortement dans la tradition. Il s’agit aussi d’une démarche de gratitude. De Dieu, je reçois tout. Comme Abraham, je lui manifeste ma foi en versant mon offrande au temple, c’est-à-dire, de nos jours, à l’Église qui le célèbre. Comment se sentir membre d’une communauté spirituelle sans participer à sa vie matérielle ? La vie religieuse ne peut être vécue sans la participation de tous au dynamisme missionnaire. Chaque don, même le plus petit, manifeste cette démarche qui unit la communauté des croyants.

Tout don porte en lui un sens spirituel fort pour les chrétiens qui reconnaissent qu’ils ont tout reçu de Dieu : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir », dit Saint-Paul (Ac 20,35). Pour Paul, dès le début, les échanges financiers font partie de la nature de l’Église. Le partage concret des ressources appartient à la nature même de l’Église. L’universalité de l’Église se traduit dans un partage des biens : Jésus est mort pour tous. La communion spirituelle ne peut être séparée de la communion matérielle et Jésus va développer cette conviction : c’est par le don que l’on acquiert la vie (cf. Tobie 4,7b-10 et 12,7-9).

Le legs, le don de la transmission

Il est important, le moment venu, de relire sa propre vie, de regarder le chemin parcouru avec ses joies et ses peines. S’ouvrir à l’autre, c’est entrer dans la question essentielle de la transmission. Que vais-je transmettre, qu’ai-je envie de transmettre? Cette belle question est au cœur de la démarche du legs. L’Église est par excellence le lieu de la transmission. Ceux qui nous ont précédé nous ont transmis la foi que nous avons reçue, à nous de donner à l’Église les moyens de la transmettre aujourd’hui et demain. Ainsi, pour beaucoup de croyants, léguer à l’Église catholique représente une manière de prolonger leur mission spirituelle

Si nous avons spontanément l’idée que cette question se pose à l’approche de la fin de vie, ce sont pourtant des dispositions qui peuvent se prendre plus jeune, selon la situation de chacun, et quel que soit son état de vie, avec ou sans enfants. « Nul ne sait ni le jour ni l’heure » (Mt 24, 36). Ce geste permet à l’Église de continuer à porter l’Évangile, à soutenir les plus démunis et à être une lumière dans la vie de nombreux fidèles.