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Pas d'été 2025 sans Dieu !

Quand les vacances se profilent à l’horizon…sommes-nous vraiment attentifs à vivre ce temps spécifique d’une manière porteuse de sens ? Sur ce chemin, voici quelques pistes de questionnement, quelques balises pour aider au discernement.

Abbé Pierre-Emmanuel Doré, prêtre coopérateur sur la communauté pastorale de Lamballe, Moncontour et Jugon

Voir. « Le sixième jour, ayant acheté sa création, il vit tout ce qu’il avait fait, et voici ; cela était très bon. » (Gn 1,30) Le temps des vacances, c’est un temps pour reconnaître et pour contempler le bon et le beau qui se donnent à voir autour de nous. C’est l’occasion de faire une pause et d’adopter le regard que Dieu porte sur toutes choses.  Comme dans le récit de la Création, notre regard peut se tourner vers ce que nous avons vécu durant l’année. […]

Sanctifier. « Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia. » (Gn 2,3) Le temps de l’été, le temps des vacances, c’est un temps à part. On se déplace. On découvre une nouvelle région, de nouveaux paysages. On retourne sur son lieu d’origine. On met en suspend ses activités. Certains éteignent leur téléphone. Il est nécessaire de faire une vraie coupure pour recharger ses batteries. […] Sanctifier ses vacances, ce n’est pas se créer une bulle coupée du monde, c’est se mettre à l’écoute du Seigneur qui nous appelle à être pleinement signe de sa présence aimante là où nous vivons.

Se reposer. « Il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait faite. » (Gn 2,3) Nous avons tous connu ces discussions où chacun expose tout ce qu’il va faire pendant les vacances. A croire que nous sommes plus occupés pendant les vacances que durant l’année. Si la routine de l’année peut provoquer fatigue et usure, il peut aussi y avoir un activisme épuisant lors des vacances. […] Or, cette réalité que le Seigneur nous appelle à contempler en premier, c’est cette vie qu’il nous appelle à sanctifier, c’est ce lieu que le Seigneur désire habiter avec nous dans la paix et la joie. Unifier notre vie et faire de notre quotidien le lieu de notre repos en Dieu, c’est le troisième pas vers des vacances qui nous ressourcent vraiment.

Le 28 mai dernier en effet, le Pape Léon XIV a adressé sa première lettre aux catholiques de France. Il évoque trois saint français que nous connaissons bien : saint Jean Eudes, saint Jean-Marie Vianney et sainte Thérèse de Lisieux. Ils n’ont pas vécu à la même époque mais ils ont été canonisés tous les trois, il y a juste cent ans, en 1925. Voici un fleuve d’amour qui ne s’épuise pas et qui s’offre à nous pour vivre du Christ au cœur de l’été. Bonté, proximité et témoignage, ce sont nos rendez-vous pour aimer et pour servir nos proches et toutes les personnes que nous rencontrerons.
Mgr Denis Moutel en habits liturgiques
Mgr Denis Moutel
Evêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Abbé Damien Ayola, curé de la communauté pastorale de Plestin, Ploumiliau, Plouaret

Il est marqué dans le livre de Qohelet : « Il y a un temps pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel. » Depuis le mois de septembre, dans la plupart de nos activités, dans les établissements scolaires, dans les services, dans la pastorale, nous nous sommes engagés pour une nouvelle année de travail. Ces jours-ci, nous vivons le temps des bilans, des fêtes de fin d’année, des kermesses… Des temps forts d’action de grâce et de reconnaissance pour tout ce qui a été vécu pendant une année ; des temps pour mettre certaines pendules à l’heure et projet l’avenir… […]

Ces derniers jours, je me suis amusé à poser cette question aux enfants et aux jeunes collégiens : « Quel a été le moment le plus fort de ton année ? » Les réponses étaient tant drôles que franches : « Moi, c’est la retraite de confirmation », me dit le premier. Un autre me répond : « Moi, ce sont les vacances de Noël chez mes grands-parents. » Puis bien d’autres me répondent aussi naturellement : « Moi, c’est la veillée pascale avec plein de monde, plein de bougies allumées. » […]

Ce n’est peut-être pas un temps perdu que de pouvoir prendre un temps de se rappeler ce moment acmé de sa joie de l’année, et pourquoi pas  de pouvoir se dire au jour le jour qu’elle fut l’étoile lumineuse de sa journée De très beaux événements continuent de se vivre dans l’Églisef et hors l’Église Profitons-en et rendons grâce au Créateur de tout ce qu’il a fait de si beau et de si bon !

croix soleil

Père Cosme Houssou, prêtre coopérateur sur la zone pastorale de Rostrenen

Chaque été, il est bon de partir, partir et se refaire, se refaire le cœur et l’esprit, se refaire le corps et l’âme. Il serait peut-être intéressant de se refaire spirituellement au détour d’une escale estival dans un lieu saint pour rejoindre les célébration de jubilés de cette année 2025, une démarche qui commence par la joie de se réconcilier et finit par la liesse fervente et festive des piétés populaires. La dernière lettre pastorale de notre évêque, du 7 février 2025 sur « Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation », donnée à l’occasion de cette année de grâce, peut bien apporter un rayon de soleil pour luire dans le ciel de notre vie spirituelle tout l’été durant. […]

Pour ma part, dans un territoire où la célébration des pardons est une fête populaire, l’appel à la réconciliation avec soi, avec l’autre et avec Dieu peut trouver un écho favorable et culturellement joyeux tant sur le plan personnel que communautaire. Le sacrement de la confession est un acte qui libère et procure la joie, parce que c’est un acte de vérité en face de Dieu. […] Par la démarche de chacun de nous, c’est l’Église tout entière qui célèbre la miséricorde de Dieu et en manifestant la grâce au monde. Plus intime à nous-mêmes, le besoin de prendre soin de notre corps par une bonne alimentation, l’exercice physique, le repos et le suivi par un médecin avisé, suggère l’importance des besoins de l’âme que Jésus veut bien nous procurer par le biais de ses prêtres dans l’Église. […]

L’année 2025 nous offre bien des opportunités d’entrer joyeusement dans cette démarche de foi. Je ne rappellerai que le jubilé des 400 ans des apparitions de sainte Anne à Nicolazic à Auray ; le pardon sera présidé, cette année, par un légat du pape Léon XIV. Ce jubilé, comme celui de l’espérance en cours, offre l’occasion d’obtenir les indulgences plénières liées à des démarches de pèlerinage dans bien des sanctuaires et cathédrales en Bretagne, en France, et partout dans le monde.

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