Exposition « Sacrés Trésors ! » visible du 1er mai au 2 novembre 2025 dans la galerie du cloître de Sainte-Anne d’Auray (56). Dans l’écrin du cloître, classé Monument Historique, l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés propose de plonger au cœur de 400 ans d’histoire du sanctuaire. L’exposition « Sacrés Trésors ! » invite à la découverte de son Trésor et des œuvres exceptionnelles issues des collections de Sainte-Anne-d’Auray. Statues, tableaux, orfèvrerie, costumes bretons… habituellement conservés dans les réserves, se dévoilent pour révéler toute leur splendeur. Le Trésor rassemble des objets d’une grande diversité, du plus humble au plus précieux, offerts en remerciement à sainte Anne par des pèlerins venus du monde entier depuis le XVIIe siècle.Grâce à une nouvelle scénographie immersive et ludique, les publics profitent d’audios, de vidéos, de jeux et maquettes, pour une expérience adaptée aux petits comme aux grands ! Tarif : 5 euros, gratuit pour les moins de 18 ans.
Jours et heures d’ouverture :
- – Du 1er mai au 29 juin : du jeudi au dimanche de 14h30 à 17h30 (et le lundi de Pentecôte)
- – Du 1er juillet au 21 septembre : du mardi au dimanche de 10h30 à 13h et de 14h30 à 17h30
- – Du 23 septembre au 2 novembre : du jeudi au dimanche de 14h30 à 17h30
400 ans du Sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray (Morbihan). 2025 est une année particulière pour le sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray qui célèbre le 400 anniversaire des apparitions et de la découverte de la statue de sainte Anne par Yvon Nicolazic. L’exposition relate sa riche histoire, de sa fondation à nos jours. La Galerie du Cloître a rouvert en 2024 après deux ans de travaux. Elle forme le premier étage du cloître construit au XVIIe siècle parles pères carmes. Classé Monument Historique, Il s’agit du plus ancien édifice du sanctuaire.
Depuis sa réouverture, l’exposition de la Galerie du Cloître dispose d’une nouvelle scénographie. Des univers chaleureux et colorés se déploient dans trois des ailes de la Galerie. Dans la première, les visiteurs font la rencontre d’Yvon Nicolazic qui conte lui-même son histoire et celle du sanctuaire, illustrée par des dioramas. Dans la seconde, sont exposés des œuvres et des objets inédits de la collection du sanctuaire, dont certains n’ont encore jamais été présentés au public. Petits et grands visiteurs sont invités à être actifs et à vivre l’exposition grâce à des dispositifs ludiques, des maquettes et des jeux. La troisième aile de la Galerie du Cloître accueille une partie du Trésor de Sainte-Anne-d’Auray. Les ex-voto offerts par les pèlerins d’ici et d’ailleurs sont des témoignages vivants de la piété et de l’attachement envers sainte Anne.
L’artiste Xavier de Langlais à l’honneur dans l’exposition. A l’occasion des 400 ans des apparitions et de la découverte de la statue de sainte Anne, l’exposition met à l’honneur Xavier de Langlais. L’artiste breton a réalisé des gravures illustrant les apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic, ainsi que la découverte de sa statue. Il a également peint différentes représentations de sainte Anne. Une vitrine de l’exposition est spécialement consacrée à la présentation de ces œuvres.
Né en 1906 à Sarzeau, Xavier de Langlais devient professeur de dessin au musée des Beaux-Arts de Rennes en 1948. Artiste complet, il a touché à tous les genres artistiques : peinture, gravure, écriture, sculpture, céramique.Ses œuvres témoignent d’une grande diversité de styles. Il a peint des nus et des portraits académiques, ainsi que des scènes et paysages de Bretagne. Il a aussi illustré, à travers la gravure, des affiches, des articles, des ouvrages, et ses propres romans. Décorateur d’églises et de chapelles bretonnes, plusieurs édifices conservent encore ses peintures, ses fresques murales monumentales, ainsi que ses chemins de croix. Il est également l’auteur des derniers « toalennoù » (tableaux de mission).
Considéré comme le plus grand peintre religieux de la Bretagne contemporaine, Xavier de Langlais était un artiste croyant et militant. Sa création était portée par une double foi, chrétienne et bretonne.Bretonnant et très attaché à ses racines, il s’est engagé dans la défense de la langue et des traditions bretonnes. Il rejoint le mouvement des Seiz Breur, fonde l’Atelier Breton d’Art Chrétien et collabore à la revue littéraire de langue bretonne Gwalarn. Dans ce rôle engagé, il prend le nom de Langleiz.
