Programme 2023 du Grand Pardon de Sainte-Anne d’Auray :

Mardi 25 juillet :

• 17h00 : Premières vêpres
• 18h00 : Célébration eucharistique
• 21h30 : Veillée aux flambeaux

Mercredi 26 juillet :

• 09h00 : Messe en breton
• 10h30 : Procession et messe
• 16h00 : Vêpres et Salut du Saint-Sacrement
• 17h30 : Fest-deiz

Informations pratiques :

• Adresse : 9 rue de Vannes, 56400 Sainte-Anne-d’Auray
• Téléphone : 02 97 57 68 80
• Site : www.sainteanne-sanctuaire.com

Présentation de Michel Hinault, membre des Amis du sanctuaire Notre-Dame de Toute Aide (Querrien, La Prénessaye) : Dès les premiers siècles, la tradition met en valeur et honore les parents de la Vierge Marie. Joachin, de la traduction hébraïque, est celui que « Dieu a mis debout, a établi » ; et Anne, « La grâce ». Le culte de sainte Anne, plus particulièrement, apparaît dès le VIe siècle dans certaines liturgies orientales, puis au VIIIe siècle en Occident. A la fin du XIVe siècle, son culte est généralisé. De nombreuses statues représentent sainte Anne apprenant à lire à Marie, celle-ci adolescente. D’autres sculptures associent aussi, dans un même ensemble, l’Enfant Jésus lui-même, mettant en valeur la filiation familiale sur trois générations – sculptures trinitaires -. C’est tout cela que saint Jean-Paul II est venu célébrer en 1996 au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray avec près de 150.000 pèlerins de tout l’ouest : une fête en l’honneur de la famille, toutes générations confondues, lien et relais naturels de la transmission. La grand-mère de Jésus étant, à Sainte-Anne-d’Auray, le site le plus célèbre où elle est honorée. C’est en Bretagne, en effet, que le culte de sainte Anne va se développer au XVIIe siècle. Un hameau proche d’Auray, portait déjà depuis longtemps le nom breton de « Ker Anna ». Une chapelle avec une statue de sainte Anne existait vraisemblablement dans ces lieux, plusieurs siècles auparavant. Sainte Anne apparaît à Yvon Nicolazic, fermier de ce hameau et lui dit « Dieu veut que je sois honorée ici ». Celui-ci découvrira le 7 mars 1652, dans son champ, à l’emplacement de l’ancienne chapelle, une statue qui viendra confirmer ses apparitions. La dévotion à sainte Anne, alors, va se maintenir tout au cours des siècles suivants sur toute la Bretagne. Le sanctuaire et sa basilique prendront au fil du temps l’importance et le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.