Petit guide vert du chrétien en vacances
Quand les vacances se profilent à l’horizon…sommes-nous vraiment attentifs à vivre ce temps spécifique d’une manière porteuse de sens ? Pour des vacances fraternelles et respectueuses de la Création, le Service national Famille et société propose un petit guide vert du chrétien en vacances.
Aérer son cœur, aérer sa vie. Une forme de déconnexion qui exprime le besoin d’une forme équivalente de « re-connexion », les vacances sont comme une sorte de long sabbat, un moment privilégié pour revivifier les quatre relations situées au cœur de l’écologie intégrale : notre relation à nous-mêmes, à nos frères et sœurs, à la Création, au Seigneur. Voici quelques pistes de questionnement, quelques balises pour aider au discernement.
- Que nous partions ou pas en vacances : comment pourrons-nous être solidaires, à titre personnel ou avec notre communauté chrétienne, de celles et ceux qui ne partent pas ?
- Si nous ne partons pas en vacances : comment pourrons-nous nous ressourcer physiquement, psychologiquement, affectivement, spirituellement … ?
- Si nous partons : comment choisirons-nous le lieu et la forme de nos vacances ? Selon quels critères ?
- Quel mode de transport allons-nous utiliser pour rejoindre notre lieu de vacances ? En fonction de quels critères ?
- Quelle place ferons-nous, durant ces vacances, à la vie en Église ? A la prière et à la dimension spirituelle ? A la contemplation, à l’émerveillement ?
- Quel sera notre rythme de vie, notre rapport au temps, au bruit ?
- Ces vacances seront-elles l’occasion de porter plus d’attention à la Création, à notre corps, à la dimension artistique et culturelle de l’existence ?
- Comment nos manières d’être témoigneront-elles de notre foi ?
- Notre séjour contribuera-t-il à un développement local et social équilibré ?
- Sur notre lieu de vacances, serons-nous attentifs aux personnes en situation de handicap et/ou vulnérables ? Interviendrons-nous pour sensibiliser les accueillants ?
A chacun de compléter et d’enrichir en fonction de sa vie, de ses aspirations, de ses priorités, de ses questionnements…. Mais toujours en se rappelant que l’écologie fraternelle est un chemin d’espérance et de joie ! Toujours en faisant l’expérience que « La sobriété […] est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire […]. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie. » – Pape François (LS, 223)
Quelques lieux de ressourcement
Foyer de Charité de Tressaint, 795 rue de l’église, 22100 Lanvallay. Contact : 02 96 85 86 00. Site officiel : tressaint.com
Abbaye Notre-Dame de Boquen, 22640 Plénée-Jugon. Contact : 02 96 30 22 36. Site officiel : abbayedeboquen.fr
Abbaye de Saint-Jacut, 3 rue de l’Abbaye, 22750 Saint-Jacut-de-la-Mer. Contact : 02 96 27 71 19. Site officiel : abbaye-st-jacut.com
Maison d’accueil de l’Île Blanche, 1 impasse de l’Ile Blanche, 29241 Locquirec. Contact : 02 98 67 43 72. Site officiel : ile-blanche-locquirec.fr
Centre spirituel jésuite de Penboc’h, 20 chemin de Penboc’h, 56610 Arradon. Contact : 02 97 44 83 83. Site officiel : penboch.fr
RITRIT, vivre un temps de retraite spirituelle pour se ressourcer pour tout le monde et partout en France. Site officiel : ritrit.fr
Sur la route des sanctuaires de France
Édito de Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis du Documents épiscopat « Les sanctuaires, piété populaire et chemins d’évangélisation »
« Qui ne connaît pas Lourdes ou encore Lisieux ? Ces sanctuaires attirent des milliers de pèlerins ! Mais d’autres sanctuaires existent. Moins connus ou méconnus, ils sont, eux aussi, des lieux sources pour ceux et celles qui y passent quelques heures ou quelques jours.
« Des hommes et des femmes, jeunes ou âgés, seuls ou en groupes, y viennent pour prier, pour y déposer un fardeau trop lourd à porter, pour y toucher une relique, pour y trouver une réponse à leur quête de sens. En ces lieux, chacun découvre ce que sont les périphéries existentielles : des hommes et des femmes dont l’existence est marquée par une détresse matérielle, spirituelle, corporelle, affective… Chacune de ces détresses est aussi blessure dans une existence que l’on imaginait, forcément, autrement. Une blessure qu’il devient urgent de soigner.
« Dans les sanctuaires, il n’est pas indécent d’évoquer une addiction, une souffrance, un mal-être, une maladie, une infirmité car d’une certaine manière, dès leur origine, ils ont été pensés pour cela ! Les sanctuaires deviennent alors des ‘hôpitaux de campagne’. Les prières de demande et d’action de grâce, la célébration de l’eucharistie, de la réconciliation et du sacrement des malades, les saints à qui l’on se confie, les gestes de dévotion, les bénédictions, le partage fraternel sont autant de ‘soins’ qui, prodigués dans une ambiance festive, soulagent, guérissent et relèvent. Autant de ‘soins’ qui font découvrir ou redécouvrir qu’au cœur de l’épreuve nul n’est abandonné, ni de Dieu, ni des hommes !
« Les sanctuaires captent les souffrances des périphéries existentielles pour y tracer un chemin d’espérance et de vie ! C’était là, déjà, l’expérience de Jacob, citée par Mgr Rino Fisichella : ‘En vérité, le Seigneur est en ce lieu, et je ne le savais pas !’ (Gn 28, 16). »
Zoom sur le Sanctuaire Notre-Dame de Toute Aide à Querrien (La Prénessaye)
Le 15 août 1652, la Vierge Marie est apparue à Jeanne Courtel, jeune bergère, sourde et muette, qui gardait ses moutons. Lui demandant un agneau, elle la fit parler, la guérissant de sa double infirmité. Dans les jours qui suivirent, elle lui manifesta le désir qu’une chapelle soit construite à Querrien pour qu’on vienne y prier en foule. Mgr Denis de La Barde, évêque de Saint-Brieuc, authentifie l’apparition. Le 20 septembre, la première pierre de la chapelle est posée.
Le 5 août 1950, le Chapitre du Vatican à Rome autorisait le couronnement de la statue de Notre-Dame de Toute-Aide en présence de plus de 200 prêtres et de 20 000 pèlerins, le 14 août. Le 10 septembre 2000, le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, bénit les nouvelles constructions du sanctuaire. En 2002, fut célébré le 350e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Jeanne Courtel. Le Sanctuaire Notre Dame de Toute-Aide devient, en 2002, sanctuaire diocésain par décision de Mgr Lucien Fruchaud, alors évêque du diocèse de Saint-Brieuc.
Sanctuaire Notre-Dame de Toute Aide, Hameau de Querrien, La Prénessaye (22210). Contact : 02 96 25 94 44 /sanctuaire.querrien@diocese22.fr
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