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Installation de l’abbé Damien Ayola, curé de Plestin–Plouaret–Ploumilliau

Dimanche 15 septembre 2024, en l’église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves, l’abbé Damien Ayola a été installé comme nouveau curé de la communauté pastorale de Plestin–Plouaret–Ploumilliau en présence de nombreux prêtres, du diacre Thierry Chauvet et de l’abbé Hervé Le Vézouët, vicaire général.

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Des paroissiens de la Communauté pastorale du Littoral Ouest (paroisses Notre-Dame de la Mer et Etables-sur-Mer) avaient fait le déplacement pour accompagner l’abbé Damien Ayola dans son nouveau ministère.

Biographie de l'abbé Damien Ayola

Né en 1987, Damien Ayola fut ordonné prêtre en 2014 au sein du diocèse de Djougou, au Bénin. Jusqu’à présent prêtre coopérateur pour les paroisses Notre-Dame de la Mer et d’Étables-sur-Mer, ce dernier a été nommé par Mgr Denis Moutel, avec l’accord de son évêque, curé des paroisses de Plestin, Plouaret et Ploumilliau à partir du 1er septembre 2024

L’abbé Damien Ayola s’était rendu au printemps 2022 à Djougou, au Bénin, pour l’ordination épiscopale de Mgr Bernard Toha qui succède à Mgr Paul Vieira, premier évêque de Djougou. Il avait dit sa joie de participer à cet événement dans le diocèse qui l’a ordonné. « Je remercie le Seigneur pour cette belle fraternité vécue entre Églises sœurs et la vitalité des communautés catholiques du Bénin. Une hospitalité exemplaire et une expérience enrichissante qui donne envie de retourner. » – Abbé Laurent Le Meilleur, curé de la paroisse de Notre-Dame de Grande Puissance qui l’a accompagné.

Abbé Damien Ayola

L'abbé Damien témoigne de son parcours

(Propos tirés du site de la communauté pastorale Littoral Ouest)

« Je suis arrivé le 16 septembre 2017. L’abbé Roland Le Gal (curé des paroisses Notre-Dame de la Mer et Etables-sur-Mer) m’attendait à la gare de Saint-Brieuc. J’ai été tout de suite bien accueilli, cela m’a rassuré. Je découvrais la France et surtout la Bretagne. J’ai trouvé les communautés chrétiennes accueillantes. Toutefois, j’ai été aussi surpris de trouver une Église qui me semblait vieillissante. ‘Où sont les jeunes ?’, me suis-je souvent demandé. J’ai été envoyé en mission. Cette mission doit s’adapter au contexte (dans le temps et dans l’espace) sans s’y confondre. Au fil des jours, il a fallu s’adapter aux réalités courantes. C’est très important de s’enrichir de nos différences, mais on y parvient qu’en faisant des efforts pour les accueillir.

Il y a de nombreuses demandes de baptême d’enfants en âge scolaire, des adolescents, des adultes. Ce fut une grande joie pour moi d’accompagner ces jeunes en marche dans la foi. Des groupes de jeunes et de jeunes familles s’investissent. Il me semble qu’il y a de plus en plus une ouverture pour des collaborations et des célébrations intergénérationnelles. J’ai apprécié également la collaboration avec les diacres, les religieuses et tous les laïcs engagés au sein des communautés paroissiales. J’aborde cette nouvelle mission sans à priori. L’Esprit-Saint fait son œuvre avec et sans nous. Mon travail dans ce nouveau champ pastoral sera de tresser la nouvelle corde au bout de l’ancienne, selon une formule de l’écrivain béninois Jean Pliya.

Surtout n’ayez pas peur de vous engager dans l’Église. Sans vous l’Église n’est rien. N’hésitez pas à accueillir tout le monde, sans exclure personne. Enrichissez-vous de vos différences et même de vos divergences.

« L’Église catholique enregistre en France en 2024 un bond des baptêmes chez les adultes et les jeunes, selon une enquête de la Conférence des évêques de France publiée mercredi 27 mars 2024 », avons-nous lu dans Ouest France, le 29 mars 2024. Le journal continue avec des chiffres : « La célébration de Pâques marquera cette année le baptême de 7.135 adultes (en augmentation de 31%) et de 5.025 adolescents (une hausse estimée à 50%) dans le pays ».

Pêche miraculeuse ou miracle de la pêche, la communauté des croyants ne peut que se réjouir et rendre grâce de voir grandir la famille des enfants de Dieu sans pouvoir se l’expliquer. Quelles que fussent les différentes raisons et motivations à la base de ces demandes, comme de tant d’autres sursauts au sein de l’Église, la parabole du Christ se vérifie toujours : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. » (Mc 4, 26-27)

Comme le disait Mgr Jordy devant les journalistes de la Croix, le 11 avril dernier, « l’Église évangélise à son insu ». Dieu continue de travailler dans le cœur de nos contemporains, des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des vieux.

Hier comme aujourd’hui et demain, l’Église n’est jamais propriétaire des mystères du salut : c’est Dieu qui appelle, baptise et envoie. Son Esprit souffle partout et comme il veut. Que cet Esprit de Pentecôte vienne illuminer les cœurs de nous tous, dans l’Église et hors de l’Église.
Abbé Damien Ayola
Editorial
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