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Journée mondiale du migrant et du réfugié 2019

L’Église célèbre la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié depuis 1914. C’est toujours une occasion pour elle d’exprimer sa préoccupation à l’égard de nombreuses personnes vulnérables,mais aussi aussi de prier pour les défis que présentent les migrations. En 2019, le Pape François a choisi pour thème « Il ne s’agit pas seulement de migrants » pour que personne ne soit exclu de la société, qu’il s’agisse de résidents de longue date ou de nouveaux arrivants.

Il ne s'agit pas seulement de migrants.
Il s'agit de la charité.

Les origines de cette journée

À la suite du Christ qui s’est lui-même identifié à l’étranger (Mt 25, 35), l’Église a toujours eu le souci de celui que l’éloignement de sa terre natale fragilise. En 1914, le pape Benoit XV a institué une Journée mondiale du migrant et du réfugié. La date, alors fixée librement par les diocèses, donnait lieu à diverses messes des nations, fêtes des peuples ou journées de partage et d’accueil tout au long de l’année…

En 1969, le pape Paul VI rappelait que la célébration de cette journée doit tendre à ce que les membres du peuple de Dieu connaissent mieux leurs devoirs et prennent leurs propres responsabilités dans le soutien des œuvres en faveur des personnes en migration. La même année était créé le Conseil Pontifical pour la pastorale des migrants.

En novembre 2004, le pape Jean Paul II décidait que cette journée serait célébrée à une date unique pour toute l’Église, le deuxième dimanche après le 6 janvier. Avec l’instruction « Erga migrantes caritas Christi », publiée en mai 2004, le pape Jean-Paul II réaffirme l’importance l’existence du journée annuelle dédiée à cette cause : « La célébration annuelle de la Journée mondiale du migrant et du réfugié sera l’occasion de redoubler d’efforts afin que nous puissions être aidés à vivre ensemble devant Dieu un jour de prière, d’action et de sacrifice pour la cause des migrants et des réfugiés ».

En France tous les catholiques s’unissent à la prière de l’Église universelle pour les peuples migrants. Comme l’explique Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard, ancien responsable de la pastorale des migrants, l’enjeu est de faire avancer « la construction de la fraternité universelle, base indispensable d’une véritable justice et condition de la paix » en « aidant chaque communauté chrétienne à s’ouvrir aux questions que soulève la présence des migrants et des exilés chez nous ».

A partir de 2019,
la Journée mondiale du migrant et du réfugié
se tiendra le 29 septembre.

Message du Pape François [Extraits]

Les sociétés économiquement les plus avancées ont tendance à développer en leur sein un individualisme accentué qui, uni à une mentalité utilitariste et multiplié par le réseau médiatique, produit la « mondialisation de l’indifférence ». Dans ce contexte, les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées et les victimes de la traite des personnes sont devenus l’emblème de l’exclusion car, au-delà des malaises que comporte en soi leur condition, on fait peser sur eux un jugement négatif qui les considère comme cause des maux de la société. L’attitude à leur égard constitue une sonnette d’alarme qui nous avertit du déclin moral qui nous guette si l’on continue à concéder du terrain à la culture du rejet. De fait, sur cette voie, tout sujet qui ne rentre pas dans les canons du bien-être physique, psychique et social court le risque de la marginalisation et de l’exclusion.

C’est pourquoi la présence des migrants et des réfugiés – comme, en général, des personnes vulnérables – représente aujourd’hui une invitation à retrouver certaines dimensions essentielles de notre existence chrétienne et de notre humanité, qui risquent de s’assoupir dans un style de vie rempli de confort. C’est en cela que l’expression « il ne s’agit pas seulement de migrants » signifie qu’en nous intéressant à eux, nous nous intéressons aussi à nous et à tous ; en prenant soin d’eux, nous grandissons tous ; en les écoutant, nous laissons aussi parler cette part de nous que nous gardons peut-être cachée parce qu’aujourd’hui elle n’est pas bien vue.

« Ainsi donc vous n’êtes plus des étrangers ni des hôtes ; vous êtes concitoyens des saints, vous êtes de la maison de Dieu » (Ep 2, 19). Chers frères et sœurs, la réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Mais ces verbes ne valent pas seulement pour les migrants et pour les réfugiés. Ils expriment la mission de l’Église envers tous les habitants des périphéries existentielles, qui doivent être accueillis, protégés, promus et intégrés.

La Pastorale des migrants vous invite à participer à une célébration eucharistique en la Basilique Notre-Dame de Bon Secours à Guingamp à 10h30 présidée par Mgr Denis Moutel.

Paroisses et communautés sont invitées à célébrer cette journée dans la prière et l’animation de la liturgie dominicale, en proposant des temps de rencontre et de partage ou en sensibilisant à la cause des migrants et des réfugiés.

Contact :
Pastorale des migrants
Diocèse de Saint-Brieuc
Yves Piron au 06 13 29 45 03
Mail : yvespiron@orange.fr

[ Lire davantage sur le site de la paroisse de Guingamp ]

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