Retour sur la récollection organisée par les mouvements d'action catholique
Dimanche 17 novembre 2019, s’est déroulée une récollection chez les Franciscaines Missionnaires de Marie (FMM) aux Châtelets à Ploufragan sur le thème : « Chrétien, c’est quoi pour moi ? » organisée par l’Action Catholique des Enfants (ACE), l’Action Catholique des Femmes (ACF), l’Action Catholique Ouvrière (ACO), Chrétiens en Monde Rural (CMR), la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et le Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne (MRJC). Une soixantaine de participants a répondu présent.
Photos de la journée
Des ateliers pour pouvoir s'exprimer
Durant toute la matinée et une partie de l’après-midi, les participants ont été invités à se réunir en petits groupes afin de réfléchir et mettre en commun sur un certain nombre de questions. Extraits.
- Je crois en l’Homme en général
- Je crois que faire le bien est plus compliqué que faire le mal
- Je crois que les petits actes de la vie de tous les jours ont de l’importance
- Je crois que le service du frère est le plus important dans l’Église
A l’inverse…
- Je ne crois pas au capitalisme
- Je ne crois pas au fatalisme
- Je ne crois pas que l’Homme soit foncièrement mauvais
- Je ne crois pas que Dieu est seul mais aidé par la Sainte Trinité
Oui…
- Car baptisé bébé dans un pays de tradition catholique
- Car c’est faire confiance en quelqu’un de plus grande que nous
- Car c’est être engagé dans des groupes de prière / d’action catholique
- Car, si je ne dis pas que je suis catholique, je le transpire
Oui mais…
- J’ai difficulté avec les dogmes et l’institution
- J’ai envie d’être un enfant rebelle / un enfant terrible pour que les choses évoluent
- Je ne crois pas de la même façon selon les âges de la vie. Mon regard a changé, je ne pensais pas pareil quand j’étais jeune
- Pour certains mouvements chrétiens, le « C » est parfois difficile à assumer, notamment chez les jeunes générations
- Être chrétien, est-ce que ça veut dire aller tous les dimanches à la messe ou aussi avoir une certaine manière de vivre ?
- Par les relectures de vie, l’Évangile nous nourrit. C’est ça aussi, être chrétien.
- Je ne sais pas si je crois en Dieu mais je suis sur un chemin de foi qui me fait avancer.
- Par la volonté de se battre et trouver la force dans l’Évangile !
- Ma foi, c’est se mettre à la suite du Christ.
- Ma foi, je la vis en n’excluant pas les autres religions.
- Ma foi me permet de créer du lien.
- Ma foi est la même mais je la vis différemment selon l’âge et les circonstances de la vie.
Un temps de prière vécu en communauté
Dans son mot d’accueil, le Père Jean Le Rétif, prédicateur lors de cette récollection, a souligné le temps de partage vécu ont permis aux participants d’échanger « avec confiance sur ce qui nous anime et fait vivre en nous posant les questions autour de la foi et de la spiritualité. Nous avons en quelque sorte touché à l’intime de nous-mêmes ». Désormais, sur les coups des 15h, le temps était au recueillement. « Prenons maintenant le temps de célébrer, de vivre la rencontre les uns avec les autres, mais pour celles et ceux qui le peuvent aussi avec Celui qui a pris notre humanité et qui se propose de demeurer en nous par l’eucharistie. »
Dans son homélie, le père Jean Le Rétif a souligné que « cette rencontre [du 17 novembre] va de pair avec toutes les rencontres de la vie ». Dans l’Évangile de la Samaritaine (Jean 4), « c’est un Jésus qui est fatigué et qui se fait proche de ceux qui ont soif aujourd’hui, soif d’être reconnu, d’être utile, d’être nécessaire. Dans cet Evangile, j’ai retenu l’étonnement de cette femme. Est-ce que nous, on étonne les gens ? Car en demandant quelque chose, on fait vivre l’autre. Prions le Seigneur qu’il nous demande des services car cela nous permet d’exister. A travers l’expérience de la rencontre, Jésus va se révéler et révéler la Source d’eau vive. Une rencontre n’est jamais banale. Une rencontre vraie permet de nous révéler et de prendre notre place. Cette rencontre suscite un besoin de nous déplacer, de rencontrer l’autre comme il est, de s’engager au service de l’humanité et les uns envers les autres. Dans cet évangile, au-delà de la rencontre physique, c’est le besoin de révélation de Dieu mais aussi de soi-même. Jésus amène la Samaritaine à révéler la Source qui est en elle. Il y a toujours queque chose de plus qui est possible. Nous avons tous besoin de quelque chose qui nous fasse vivre et qui fasse vivre le monde afin qu’il ne se referme sur lui-même. Nous avons vraiment notre place dans ce monde difficile. Dieu a besoin de l’eau vive qui coule dans nos cœurs ».
Durant la messe, le père Jean Le Rétif était accompagné par le père Francis Morcel et du père Yves Rio.
(Chant repris durant la messe)
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