Célébration d’une messe à la basilique Notre-Dame de Délivrance chaque dimanche suivant une fête mariale

Information de l’abbé Serge Kougnandé, curé des paroisses Notre-Dame de Châtelaudren, Notre-Dame de Délivrance, de Plaintel et de Ploeuc-sur-Lié : « Nous sommes heureux de vous annoncer qu’à partir du dimanche 8 décembre, une messe sera célébrée à la basilique Notre-Dame de Délivrance chaque dimanche suivant une fête mariale ou le jour même si la fête tombe un dimanche. La première célébration aura lieu le dimanche 8 décembre à 17h30 à la basilique de Quintin. Cette initiative vise à renforcer notre dévotion et à célébrer ensemble les grâces reçues par l’intercession de la Vierge Marie. Nous vous invitons à vous joindre à nous pour ces moments de prière et de communion. »

Notre-Dame de Délivrance : Le Pardon à la Vierge Marie sous le vocable « Notre-Dame de Délivrance » a lieu chaque année le deuxième dimanche de mai. Avant d’en détailler l’organisation, il est nécessaire de mettre en lumière, à très grands traits, son origine qui fait de Quintin, Petite Cité de Caractère de Bretagne, une Cité Mariale. Geoffroy Boterel 1^er Seigneur de Quintin participa à la croisade conduite par le Roi Saint-Louis, en 1248. Il revint en terre quintinaise en 1252, rapportant un fragment de l’une des ceintures de la Mère du Christ. Cette précieuse relique lui avait été remise par le Patriarche de Jérusalem, Robert de Saintonge, ancien évêque de Nantes. À son retour à Quintin, Geoffroy Boterel déposa la ceinture dans la chapelle de son château. Un reliquaire fut réalisé et mis sous la garde des sacristains successifs. Le 8 janvier 1600, un violent incendie ravagea la collégiale où était conservée la relique. Il ne restait plus grand chose de l’église et notamment du mobilier, quand le 15 janvier Charles Pichon, nouveau sacristain, trouva parmi les cendres et les objets calcinés des morceaux d’argent, de cuivre, d’étain et de plomb fondus, la ceinture de la Vierge entière. Un TE DEUM fut chanté le jour même dans la Collégiale en ruine.

Dévotion à Marie : Yves Héloury de Kermartin (Saint Yves), alors curé de Louannec, vint en pèlerinage « à la Vierge de Quintin » avec ses paroissiens vers la fin du XIII^e siècle. Vincent Ferrier, moine dominicain (Saint Vincent Ferrier) vint prêcher à Quintin en 1418, où il recommanda d’organiser chaque Vendredi Saint, une procession aux flambeaux. La statue de Marie et de l’Enfant Jésus fut longtemps appelée Notre-Dame à la quenouille. Quintin, ville toilière, fournissait un abondant travail de filage exécuté par les jeunes filles et les femmes. Au XVIIème et XVIIIème siècles notamment, les jeunes fileuses étaient autorisées à apporter leur quenouille en offrande à la Vierge. Cette tradition est commémorée de nos jours lors de la fête des tisserands chaque année, le premier dimanche d’août.