La Communauté pastorale du Pays de Guingamp (paroisses de Bégard-Belle-Isle-en-Terre, Bourbriac, Callac, Guingamp, Pontrieux), dont l’administrateur est l’abbé Gladimir Museau, a le plaisir d’ inviter les habitants du Pays de Guingamp à une Assemblée communautaire du samedi 18 novembre 2023 à partir de 14h00 dans les locaux du Lycée Notre-Dame à Guingamp. Elle se poursuivra par la messe en la chapelle du lycée à partir de 18h00. A noter que cette messe sera l’unique célébration du jour pour l’ensemble de la Communauté pastorale du Pays de Guingamp.

Contacts :

• Paroisse Notre-Dame de Bon Secours de Guingamp : 02 96 43 73 59 / paroisse.nddebonsecours@diocese22.fr
• Paroisse de Bégard-Belle-Isle-en-Terre : 02 96 45 20 72 / paroisse.begardbelleisleenterre@diocese22.fr
• Paroisse Saint-Briac de Bourbirac : 02 96 43 40 64 / paroisse.stbriacbourbriac@diocese22.fr
• Paroisse de Callac : 02 96 45 52 03 / paroisse.callac@diocese22.fr
• Paroisse Notre-Dame des Fontaines de Pontrieux : 02 96 95 60 68 / paroisse.nddesfontaines@diocese22.fr

Rencontre avec l’abbé Gladimir Museau :

« Une Assemblée communautaire, c’est comme une rencontre, une réunion où les paroissiens sont invités à écouter et à s’écouter. En tant que prêtre, souvent c’est nous que les gens écoutent, nous n’avons pas toujours l’opportunité de les écouter. Tout le monde est invité à participer à cette Assemblée communautaire, qu’on soit pratiquant ou non, croyant ou non. Nous sommes tous invités car, aujourd’hui dans l’Église, nous avons à cœur d’écouter tout le monde. C’est très important de prendre du temps pour s’écouter, surtout quand on veut marcher ensemble. Il faut savoir dialoguer, on ne peut pas faire les choses seuls. Il n’y aura pas de thème abordé spécifiquement lors de cette Assemblée communautaire, l’idée est plutôt de préparer l’avenir de nos paroisses. Nous sommes dans un contexte où nos églises se vident, n’empêche que tous les ans nous avons beaucoup de premières eucharisties, de confirmations mais aussi beaucoup de demandes de mariage ! On veut savoir ce qu’ils attendent de nous et pourquoi, après les sacrements, on ne les voit plus. Est-ce qu’il y a quelque chose qui nous échappe ? Est-ce que leurs attentes ne sont pas comblées ? Nous aimerions bien les entendre, c’est pour cela que nous n’avons pas forcément spécifié de thème de journée. Les participants auront à réfléchir autour de trois axes : ce qu’attend l’Église, ce qu’ils attendent de nous, et comment nous pouvons avancer ensemble.

Moi qui suis un prêtre étranger en mission dans les Côtes d’Armor, j’ai été frappé de voir une certaine solidarité entre les paroissiens, les bénévoles qui se donnent corps et âmes pour faire avancer l’Église. C’est également notre souci de les préserver, malheureusement certains sont âgés, c’est important pour nous de les soulager et de leur faire comprendre que ce qu’ils font est appréciable, ils sont au service de Dieu, de l’Église et de leur communauté. Depuis tout temps, l’Église a toujours eu besoin de laïcs. J’aimerais reprendre la citation de saint Augustin qui disait : ‘Pour vous, je suis prêtre ; avec vous, je suis chrétien’. C’est vraiment pour dire que depuis toujours, l’Église a besoin des laïcs pour travailler ensemble. Si on est prêtre, c’est parce qu’il y a des gens qui sont là. Sans eux, à quoi sert notre vocation comme prêtre et comme baptisé ? Cette Assemblée communautaire se veut être une assemblée où les participants sont invités à se questionner sur leur place en tant que baptisés dans l’Église.

Le Concile Vatican II parle de ‘Peuple de Dieu’, le Peuple de Dieu inclut tous-tous-tous les baptisés, tous les chrétiens. Tout le monde a sa place même si, aujourd’hui encore, il y a encore des efforts à faire en ce sens. Quand on parle de la mission de l’Église, certains pensent malheureusement que cela ne concerne que le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres et certains laïcs en mission ecclésiale. Non ! L’Église concerne tout le monde, tous les baptisés. Il ont quelque chose à dire, ils ont leur part à apporter pour la mission et pour l’évangélisation dans le monde. C’est pourquoi le témoignage est très important. Quand on parle de témoignage, il y a ‘le dire’ mais il y a aussi ‘le faire’. J’aime répéter à mes paroissiens que quand on sert l’Église, c’est une façon pour nous de vivre et de mettre notre foi au service. Dieu, quand Il nous appelle comme baptisés, Il nous appelle pour être au service des autres. Si on est chrétien, le peu qu’on peut donner fait vivre la foi. Il faut savoir faire la part des choses : savoir prendre du temps, se donner du temps et partager le temps. On est conscient du travail et des contraintes des uns et des autres, et heureusement c’est cela qui fait notre richesse ! Ce qui compte, ce n’est pas le fait de donner beaucoup, c’est le petit pas. Le peu qu’il soit est important. Beaucoup pensent que pour être vraiment chrétien, il faut être tous les jours à l’église. Dieu ne demande pas ça ! Le peu qu’on Lui consacre, qu’on le fasse bien.

N’hésitez pas à venir nous rejoindre le 18 novembre, nous comptons sur vous ! Qu’on soit loin ou non de l’Église, nous avons tous ensemble quelque chose à dire. L’Église travaille dans la société, avec la société. Nous avons notre propre regard mais, eux aussi, on le leur et nous aimerions les écouter sur ce qu’ils pensent de l’Église. Il ne faut pas que les gens voient cette Assemblée communautaire comme une assemblée où nous allons parler que de l’Église. L’Église est dans la société, dans l’Église il y a tout un volet social qui est important.