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Retour sur l'Assomption 2021 sur la paroisse de Plancoët - Val d'Arguenon

Zoom sur la fête de l’Assomption 2021 sur la paroisse de Plancoët – Val d’Arguenon, à l’occasion des 400 ans de la découverte des vestiges de la statue de la Vierge, retrouvée dans la fontaine Ruellan. Un premier honneur lui fut rendu en 1621. Cette année, c’est Mgr Pascal Roland, évêque du diocèse de Belley-Ars, qui présida le pardon, en présence du Père Valère Aguénahoua, curé de la paroisse.

Photos de l'Assomption 2021 à Plancoët

Assomption 2021 en l'église de Nazareth de Plancoët

Les grâces accordées par Notre Dame de Nazareth

« Cette année est une année particulière. Cela fait 400 ans que les gens viennent prier ici », a souligné Mgr Pascal Roland, évêque du diocèse de Belley-Ars, dans son mot d’accueil. « Je voudrais revenir sur le mot de ‘Pardon’ qui évoque la miséricorde. C’est-à-dire que nous nous souvenons que Dieu est miséricorde. On sait qu’ il y a beaucoup d’engagement et de dynamisme au sein de la population, mais aussi de la souffrance. Lors du pardon, on vient présenter au Seigneur toutes les souffrances de l’humanité. Ici, on célèbre Marie comme Notre Dame de Nazareth, Nazareth là où Dieu s’est fait proche et s’est incarné dans la personne de Jésus. Il fait route avec nous et nous devons nous souvenir. »

« Certes, la statue a été retrouvée par un maçon mais c’est bien Marie qui a voulu qu’elle soit retrouvée pour y être honorée. Beaucoup de grâces ont été accordées par Notre-Dame de Nazareth, encore aujourd’hui », a souligné Pierre Varlet, diacre permanent sur la paroisse de Plancoët Val d’Arguenon.

En savoir plus sur Notre Dame de Nazareth

  • Un personnage illustre participa au Pardon en 1768. Dès sa naissance, François-René de Chateaubriand sera amené à Plancoët pour être placé sous le vœu de la Vierge Notre-Dame de Nazareth.
  • La statue de Notre-Dame de Nazareth, sculpture en granite, est classée monument historique au titre d’objet depuis le

Mais aussi…

Homélie de Mgr Pascal Roland [extrait]

« Chers Frères et Sœurs, je vous invite à prier cette belle prière qu’est le Magnificat. Marie exprime cette prière, cette action de grâce, au moment de la Visitation à sa cousine Élisabeth qui la reconnaît comme celle qui a cru, celle qui a fait confiance, celle qui a eu foi dans la Parole du Seigneur. Dans l’ensemble de l’Évangile, Marie ne parle pas beaucoup. Sa prise de parole la plus longue est cette prière.

« La prière de Marie est beaucoup plus qu’un simple mouvement du cœur où elle ferait des confidences sur son état intérieur. La prière de Marie s’inspire de nombreux passages de l’Ancien Testament, ce qui signifie qu’elle a médité et retenu les Écritures Saintes. Parmi les nombreux textes bibliques qui inspirent Marie, il y a plusieurs prières exprimées par des femmes. […] Des prières qui ont la caractéristique commune d’être des actions de grâce qui proclament la fidélité du Seigneur alors que le peuple tout entier est éprouvé.

« Chez Marie, l’action de grâce se situe avant la naissance de l’Enfant Jésus et non pas après. Cela veut dire que Marie rend grâce avant même d’avoir vu la révélation de la Promesse. […] Jésus est bien présent mais on ne le voit pas, Il est porté par Marie, Il est caché en son sein. Marie est remplie de la présence de l’Enfant Divin, comme l’Église. L’Église est pleine du trésor du Christ. On ne le voit pas pourtant Il est bien vivant, Il est bien là présent au milieu de nous.

« Jésus est venu en ce monde pour accomplir la volonté du Père, pour faire de toute son existence un vivant acte d’amour infini. Ce sacrifice nouveau qui se passe avec la Vierge Marie, il trouve un achèvement, un accomplissement dans la charité fraternelle. Une charité qui est très discrète mais concrète. Marie va séjourner pendant trois mois chez sa cousine Élisabeth, c’est-à-dire la fin de grossesse de cette dernière jusqu’à la naissance de Jean-Baptiste. Élisabeth, à travers cette charité et cette présence concrète de Marie, perçoit la proximité de Dieu.

« Marie se laisse visiter par l’Esprit Saint pour, à son tour, aller visiter Élisabeth. L’Église doit faire la même chose. Cette attention du Seigneur est adressée à chacun, et en particulier aux personnes les plus fragiles. Comme Marie, nous sommes sauvés sans aucun mérite de notre part. Nous recevons donc la mission de porter la Bonne Nouvelle au monde entier qui invite toute l’humanité à vivre dans la charité de Dieu dans son amour. »

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