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Le Carême, un temps pour se tourner vers Dieu

Le carême est la période de 40 jours qui précède le jour de Pâques, événement central du christianisme. Il rappelle les 40 jours que Jésus a passés au désert. Cette année, le Carême commence le 14 février 2024 avec le mercredi des Cendres et s’achève le jour de Pâques. C’est un temps de jeûne et de conversion. Grâce au site « Messes Info », trouvez facilement l’heure et le lieu des messes célébrées au sein du diocèse de Saint-Brieuc à l’occasion du Mercredi des Cendres [ En savoir plus ].

Le Carême expliqué par le Jour du Seigneur

Etre accompagné durant le Carême

Carême 2024 : Prier en tout temps… ou presque ! avec Prions en Église

Du mercredi des Cendres au saint jour de Pâques, laissez-vous porter par plus de quarante prières inédites pour tous les moments de la journée, petits ou grands. Les activités ordinaires et banales du quotidien, ainsi sanctifiées, vous aideront à prendre conscience de la présence de Dieu à tout instant, même dans les aspects les plus simples de votre vie. C’est peut-être le sens de l’invitation de saint Paul : « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toutes circonstances » (1 Th 5, 16-18) ! Prêts pour renouveler votre prière en ce temps de Carême ? Inscrivez-vous vite !

Carême 2024 : « Appelés à la liberté » avec Prie en Chemin

Cette année pour le Carême, Prie en Chemin propose pour sa retraite en ligne de se mettre au défi de la liberté. Pendant ces quelques semaines, nous allons parcourir notre vie quotidienne pour y voir plus clair dans nos habitudes, et sentir les chaînes dont il serait bon de se libérer ou les poids à se délester.  Nourri par la prière, avançons dans ce désir de liberté, guidé par le Christ, qui nous ouvre la voie en montant vers Jérusalem et vers sa Pâque.  Chaque semaine du parcours, un axe de liberté sera proposé, nourri et guidé par la liturgie.

Carême 2024 : Jésus t’invite à fleurir la Croix avec Théobule.

Cette année, Théobule propose de fleurir la Croix en répondant à sept invitations de Jésus : prier, remercier, servir, aimer, se réconcilier, chanter et annoncer.  Les vidéos et les fiches serviront de support : sur chaque fiche, en plus de l’invitation de la semaine, retrouvez une illustration pour fleurir la Croix. Ainsi, à la fin du Carême, la Croix nous rappellera les piliers essentiels de notre foi. Grâce à cette Croix, tout au long de l’année, nous nous souviendrons des invitations de Jésus et nous pourrons les mettre en pratique.

Vivre le Carême concrètement avec l’Église catholique en France

Durant le temps du Carême, pour nous préparer à la fête de Pâques, nous sommes invités à entrer dans le combat spirituel à la suite de Jésus, résolument et avec foi : prier avec lui, jeûner avec lui, partager avec nos frères comme lui. Après avoir accompagné Jésus dans son entrée à Jérusalem aux Rameaux, participé à la Cène le Jeudi Saint, monté avec Lui au Golgotha le Vendredi Saint, dans la nuit de Pâques, avec tous les nouveaux baptisés, nous renouvellerons les engagements de notre baptême et nous chanterons l’Alléluia Pascal.

Vivre le Carême avec le CCFD-Terre Solidaire

Thème 2024 de la campagne de Carême du CCFD-Terre Solidaire : « Les crises alimentaires se multiplient, décuplons la force de nos actions ! »

Le mot des organisateurs : « Depuis plus d’un an, nous vivons au rythme de l’inflation alimentaire et de l’accélération du dérèglement climatique qui aggravent la faim dans le monde. D’ici 2030, plus de 840 millions de personnes souffriront de la faim si nous n’agissons pas. Et si nous profitions du carême pour faire un pas de côté ? Du 14 février au 28 mars, nous vous invitons à vivre un carême contre la faim et pour construire une justice économique, qui soit : au service du bien commun, pour un juste partage des richesses, une protection des droits fondamentaux et de l’environnement. »

Pape François : « Pour l’humanité, la faim n’est pas seulement une tragédie mais aussi une honte. Face à cette réalité, nous ne pouvons pas rester insensibles ou demeurer paralysés. Nous sommes tous responsables et devons œuvrer à cette mission fondamentale de cultiver la terre, nourrir les affamés et sauvegarder les ressources naturelles, de manière à ce que tous puissent vivre dignement dans le respect et l’amour. »

Et si nos conversions de Carême empruntaient le chemin de Laudato Si' ?

Dans la suite de l’encyclique Laudato Si’, révisons nos modes de vie personnels et sociétaux pour amorcer la conversion écologique à laquelle nous presse le pape François. Voici cinq méditations proposées par le Service National Famille et Société de la Conférence des évêques de France.

Dossier spécial de l'Eglise catholique en France

Vivre le Carême avec Jésus, c’est entendre son appel à la conversion et vivre avec lui la montée vers la Pâque, dans une attitude de courage et de confiance. Le Carême, comme l’Évangile nous le rappelle, n’est pas un temps de tristesse mais de renaissance et d’accueil de la Parole renouvelante de Dieu. Une Parole constante de vie et de victoire sur la mort.

A l’occasion de la célébration des Cendres, le prêtre trace avec la cendre un signe de croix sur le front des fidèles en les appelant à se convertir et à croire à l’évangile. « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu » (Joël 2, 12).

Extraits d'éditos - Église catholique en Côtes d'Armor

Où en est notre foi ?

C’est la question fondamentale qui doit nous préoccuper au moment d’aborder ce mois de février au cours duquel débutera le Carême. Ce temps nous ouvre le chemin vers Pâques, et nous pouvons le mettre à profit en nous efforçant de « remettre le Christ au centre de nos préoccupations ».

Temps de Carême : temps unique dans notre année liturgique, 40 jours offerts à chacune et chacun d’entre nous pour réfléchir sur le sens de notre foi et l’espérance qui nous porte chaque jour de notre existence.

Temps de Carême : temps de discernement intérieur pour dialoguer de façon intime avec notre Créateur en partageant nos doutes, confier nos espoirs et ressentir son souffle nous porter dans notre quotidien.

Temps de Carême : temps de pause sur le chemin de la vie en s’efforçant de mettre de côté l’accessoire pour ne s’arrêter que sur l’essentiel afin de reprendre la route, revigoré et assuré de faire désormais les bons choix.

Temps de Carême : temps de résolutions nouvelles au service de l’autre en lien avec la Parole. Jeûne, aumône, partage, si nous connaissons bien ces recommandations, c’est notre liberté de les vivre en faisant souvent « comme on peut » pour avancer pas à pas.

Temps de Carême : temps de retour à la source de la foi qui nous apporte la grâce et trouve sa nourriture dans la Parole, cela afin de trouver le Salut à travers notre pratique et nos actions.

Temps de Carême : temps d’émancipation et d’humilité pour prendre conscience de notre liberté mais aussi de notre fragilité, tout en n’ayant pour seul objectif spirituel que de chercher le Christ et Le remettre au cœur de notre existence.

Temps de Carême : temps de réorganisation de nos priorités de chaque jour afin de se libérer pour le silence, la prière, la lecture de la Parole, l’écoute, l’attention à l’autre, en particulier le plus pauvre.

Temps de Carême : temps de cheminement des Cendres vers la lumière de Pâques pour ressentir un peu plus, pendant ces quarante jours, cette présence qui donne sens à notre existence et fait de chacune et chacun de nous une personne unique et sacrée aux yeux de celui qui est à l’origine de tout et qui veille.

Temps de Carême : temps de relecture du psaume 90 qui nous invite à la réflexion et à la connaissance de soi !

Un carême sous le signe du Pardon

Le carême est un moment privilégié pour porter un regard sur sa vie. Avec des efforts, cela peut déboucher sur des changements. Mettons aussi ce carême sous le signe du pardon.

Cette année, le carême commence le 14 février, le jour de la saint Valentin. Certains pourraient y voir une malchance, comment jeûner et prier le jour de la fête des amoureux ? D’autres y verront un heureux hasard du calendrier qui nous aide à mieux comprendre comment le carême peut être pour nous un temps de grâce.

Le carême, c’est un temps pour relire sa propre vie sous le regard de Dieu. Dans les Écritures, il n’est question que de l’alliance que Dieu veut nouer avec tous les hommes. […] Être capable de confesser sa confiance dans le Seigneur, être capable de reconnaître les signes de son amour dans sa vie, c’est la première étape d’un mouvement de conversion à laquelle nous sommes tous appelés et qui nous conduit à reconnaître que nous n’avons pas toujours à son amour, qu’il nous est arrivé de nous détourner de lui.

Le carême, c’est donc aussi un temps pour changer sa vie. Tel un époux qui paraît hors de sa tente, le Seigneur sort à notre rencontre, il nous appelle à le rejoindre, à nous convertir pour pouvoir vivre avec lui dans la paix et la joie. De tels changements supposent de lui faire de la place, d’abandonner certaines choses pour être plus disponible, plus libre. Cela demande des efforts pour être capable d’accueillir son amour.

Et pourtant, il ne faut pas réduite le jeûne, la prière et l’aumône à des démarches ascétiques, ils sont une réponse, un élan d’amour pour se retourner vers Dieu et se mettre de nouveau à marcher à sa suite. Une telle conversion ne peut se comprendre sans le pardon. C’est parce que nous avons fait l’expérience de la miséricorde de Dieu, c’est parce que nous nous savons pêcheurs pardonnés, que nous sommes capables de nous relever et de le suivre.

Le carême, c’est aussi un temps pour pardonner. Le pardon dont il est question est à comprendre à deux niveaux. C’est d’abord un don à recevoir de Dieu. Accueillir cet amour gratuit nous guérit de nos infidélités, cela nous permet d’entrer de nouveau en alliance avec Dieu, cela nous aide à suivre ses chemins. C’est aussi un don à partager. Pardonner l’autre comme Dieu nous a pardonnés est le sommet de la vie chrétienne. A chaque fois que nous prions le Notre Père, nous reconnaissons qu’il n’y a pas de réconciliation possible avec Dieu sans réconciliation avec les hommes.

A chaque fois que nous venons recevoir le sacrement de réconciliation, le Seigneur nous renouvelle dans la grâce que nous avons reçue lors de notre baptême et nous donne la force d’avancer en enfant de Dieu. Cette année, durant le temps de carême, redécouvrons la joie de ce pardon qui nous fait vivre en Église dans cette communion d’amour qui unit le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

L’esprit du carême chrétien

Notre carême de cette année débutera curieusement le 14 février, un jour dédié aux amoureux. Quelle belle coïncidence ! Je voudrais donc nous inviter tous à entrer dans ce carême comme des amoureux de Dieu afin de vivre une expérience spirituelle avec un Dieu qui nous aime tant. Chaque année, l’Église s’unit par les quarante jours du grand carême au mystère de Jésus dans le désert (cf. Catéchisme de l’Église catholique n°540).

La période du carême est comme une retraite collective de quarante jours, « quadragesima », pendant lesquels l’Église propose à ses fidèles « baptisés et catéchumènes » l’exemple du Christ pendant sa période au désert. L’Église, en effet, se prépare à la célébration des solennités pascales, dans la purification du cœur, la pratique parfaite de la vie chrétienne et une attitude de pénitence. Il est bon de noter que la pratique du carême va insister traditionnellement sur trois points essentiels : le jeûne, le partage et la prière (Mt 6,18).

Chers paroissiens, si le jeûne nous permet de vivre en Hommes libres, le partage nous invite à vivre en frères et sœurs. Le partage est bien lié au jeûne car il indique le sens de nos privations. Il ne s’agit pas de se priver pour le plaisir (ou plutôt la douleur) mais bien pour s’ouvrir aux autres. Nous célébrons à Pâques le don de soi du Fils de Dieu auquel nous sommes invités à répondre à notre tour. Traditionnellement, durant cette période de carême, les communautés chrétiennes, les association ou services d’Église organisent des temps forts de solidarité pour les plus pauvres, proches ou lointains

La prière est le troisième volet de l’Esprit du carême. Il s’agit cette fois d’une invitation à vivre en fils de Dieu. Si par le jeûne on se désencombre de soi, si par le partage on comble l’autre de notre richesse, par la prière on se remplit de la présence de Dieu, ou plutôt on laisse Dieu nous remplir de sa présence.

Un temps de repos pour le combat

Hommes ou femmes, Peuple de Dieu de la zone pastorale de Rostrenen, nous aurons à bavarder moins même si 2024 est une année bissextile. Oui, après les fêtes de la Nativité de notre Seigneur et du nouvel an, nous pouvons nous tourner notre cœur vers le Bien en mettant en pratique la règle d’or : « Traiter les autres comme tu voudrais être traité. »

Dans l’Évangile de saint Marc, Jésus disait à ses apôtres : « Venez vous-mêmes à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu. » (Mc 6,31) Pendant six semaines du temps ordinaire, nous allons nous mettre à l’écart pour jouir du repos du Seigneur. Ce repos s’oppose à l’oisiveté et à l’agitation. Ce repos nous entraîne à tout faire avec le Seigneur… en pensée, en paroles, par action et même omission. Ainsi, grâce et bonheur nous accompagneront tous les jours de notre vie et donc nous pourrons habiter pour toujours la maison du Seigneur (Ps 22,6).

A partir du 14 février, nous allons débuter un des temps forts de notre Église : le Carême. C’est un temps de conversion de 40 jours en préparation aux fêtes pascales. Le psaume 26, en son neuvième verset, nous oriente : « C’est ta face Seigneur que je cherche, ne me cache pas ta face. N’écarte pas ton serviteur avec colère, tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut ! » Nous irons au désert chercher la face du Seigneur, nous irons en ce lieu vide pour faire l’expérience de la connaissance de soi, avec ses limites, et prendre conscience de notre pauvreté. Nous irons en ce lieu de ressourcement spirituel pour savoir retourner vers l’essentiel.

Le 14 février de cette année, il nous faudra choisir entre au moins deux options, la Saint-Valentin et l’entrée en Carême. Volontiers, je choisis pour nous une option : l’entrée en Carême. Temps de grâce par excellence, ce sont ces quarante jours au cours desquels Dieu se propose de venir nous tenir compagnie dans le quotidien de notre vie. C’est le temps favorable, c’est le moment de salut.

Comme chaque année, nous allons souscrire à des mouvements de cœur et même de corps, des efforts de Carême, disons-nous : jeûne, partage, prière, conversion… des efforts personnels ou en groupe, du chemin pour aller à la rencontre de Dieu et demeurer avec Lui afin qu’il continue de nous façonner, de nous faire revivre et nous envoyer contaminer les autres.

Des efforts, oui. Mais pas de tristesse, ni de froideur. Le carême, comme temps de grâce est un temps de joie parce que notre Dieu est avec nous. Le croyant devant son Dieu est content, joyeux, souriant. Un enfant devant son père ou sa mère est content et sourit parce qu’il ne peut rien craindre. Il est confiant et il a confiance. Quel que soit ce qui lui arrive, il a confiance et le sourire est facilement visible sur son visage. […]

Pour tous et pour chacun, que ce temps de carême soit réellement temps d’effort et de ressourcement, temps de conversion profonde, mais aussi temps de joie débordante à accueillir et à partager à profusion !

Vous faîtes grandir l’Église grâce à vos dons

Comme chaque année, l’Église a besoin de tous vos dons pour sa mission. Le Denier n’est pas un don comme un autre. Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple. Nous pourrions l’appeler la « dîme de gratitude » ou « la dîme au temple ». Jésus a lui-même versé l’offrande au temple et il a signifié toute l’importance de ce que faisait la veuve qui mettait des pièces dans le tronc du temple. Parce que tout nous est donné, nous pouvons à notre tour donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu. C’est aussi un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.

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