Le Conseil missionnaire diocésain : un an bientôt !
« Avec vous je souhaite réfléchir à des initiatives missionnaires, qui portent la bonne nouvelle du salut là où sont les personnes et les groupes, en écoutant l’Esprit Saint ». C’est par ces mots que Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, a invité 32 personnes à constituer autour de lui le Conseil Missionnaire diocésain. Les personnes appelées n’ont pas pour vocation à être des porte-paroles de zones, de groupes ou de services mais des chrétiens qui acceptent de s’interroger ensemble sur la mission dans notre Église diocésaine. Le Conseil Missionnaire diocésain s’est réuni pour la première fois le 6 décembre 2019.
Un an bientôt !
« Avec vous je souhaite réfléchir à des initiatives missionnaires, qui portent la bonne nouvelle du salut là où sont les personnes et les groupes, en écoutant l’Esprit Saint ». C’est par ces mots que notre évêque a invité 32 personnes à constituer autour de lui le Conseil Missionnaire diocésain. Le mandat des membres a une durée de trois ans et les personnes qui ont été appelées n’ont pas pour vocation à être des porte-paroles de zones, de groupes ou de services mais tout simplement des chrétiens qui acceptent de s’interroger ensemble sur la mission dans notre Eglise diocésaine.
Le Conseil Missionnaire diocésain s’est réuni pour la première fois le 6 décembre 2019. Le confinement et les règles de précaution que la crise sanitaire nous impose de prendre ont considérablement perturbé le calendrier de travail initial mais déjà, au bout d’un an d’existence, nous pouvons esquisser un premier bilan de cette expérience collective. Le conseil missionnaire nous a mis sur la voie de la conversion écologique et nous a permis de faire l’expérience de la synodalité.
Dans son courrier d’invitation, Mgr Denis Moutel précisait ainsi ce qu’il attend du Conseil missionnaire diocésain :
« L’appellation retenue porte une intention forte. Un ‘Conseil’, c’est vraiment fait pour aider l’évêque, pour proposer des initiatives, s’attacher à des orientations importantes, préparer les travaux de l’assemblée diocésaine annuelle. J’ai souhaité élargir à davantage de personnes cette dimension indispensable de conseil. ‘Missionnaire’, le mot choisi indique que nous ne voulons pas occuper tout notre temps à ‘gérer’ ce qui existe, à ‘organiser’ l’Église en nous attardant sur des ‘fonctionnements’ ; avec vous je souhaite réfléchir à des initiatives missionnaires, qui portent la bonne nouvelle du salut là où sont les personnes et les groupes, en écoutant l’Esprit Saint. Enfin, ‘Diocésain’, cela signifie être à l’écoute de l’ensemble du diocèse, sans que vous représentiez formellement un territoire, une dimension de la vie pastorale ou un état de vie, même si vous en êtes issu. »
Sur la voie de la conversion écologique
« Des initiatives qui portent la bonne nouvelle du salut » : Mais comment annoncer le Christ au sein de notre monde sans nous engager profondément dans la solidarité avec ce monde ? Avec cette création dont nous sommes les fils et les filles, création qui nous est confiée, non pour la dominer mais pour y contempler l’image de Dieu lui-même et la léguer aux générations futures pour qu’elles puissent y vivre dans la paix, la santé et la sécurité. Notre prochain ce sont aussi les prochains habitants de notre terre !
La manifestation de Dieu dans l’Incarnation nous appelle au respect de la création. Il a voulu en effet s’y révéler. Dans la tradition chrétienne, le résurrection du Christ est comprise aussi comme l’inauguration de la création nouvelle. Être missionnaire, cela commence par le partage, « au plus près », des préoccupations de ceux à qui nous devons annoncer la Bonne Nouvelle du Christ. Le souci de l’écologie est donc éminemment missionnaire car il renforce nos liens de solidarité avec tous les hommes présents et prochains.
Nos échanges au Conseil Missionnaires ont été guidés depuis le début par la volonté de nous engager sur la voie de la conversion écologique que notre pape appelle de ses vœux et nous recherchons ensemble comment faire partager à tous les diocésains cette conviction. Un groupe de pilotage est en cours de constitution. Le Conseil missionnaire a aussi travaillé d’autres sujets et fait des propositions à notre évêque :
- La mission des délégués pastoraux
- L’appel au ministère de diacre permanent
- La manière de vivre la diaconie de l’Église, le service fraternel, en ce temps de pandémie
Expérience de synodalité
Le Conseil Missionnaire nous fournit aussi l’occasion de faire l’expérience de la synodalité. Il nous arrive parfois de voter mais le Conseil n’est pas une assemblée délibérante. Il a pour vocation d’aider notre évêque dans l’exercice de sa charge pastorale par tous les éclairages qu’il peut lui apporter.
Au cours de nos rencontres nous avons aussi fait des expériences originales de prise de parole comme ces « cartes blanches » données régulièrement à des membres très variés, c’est-à-dire la possibilité de s’exprimer sur un sujet choisi librement. Ces approches plurielles nourrissent et enrichissent la réflexion du conseil.
Pour terminer il faudrait pouvoir parler de la joie qui anime les rencontres : joie de nous retrouver, de confronter des points de vue très divers, joie de nous engager dans un mouvement qui embrasse les générations futures, joie de prier et de célébrer ensemble, joie d’être une Église en sortie !
Avec le bureau du conseil missionnaire diocésain
Le 17 novembre 2020
Benoît Rault
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