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Dimanche de la Divine Miséricorde fêté le premier dimanche après Pâques

Le dimanche après Pâques est le Dimanche de la Miséricorde. C’est Saint Jean Paul II qui institua cette fête en 2000 le jour de la canonisation de Sainte Faustine. Le Christ lui avait dit « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

Qu’est-ce que la miséricorde ?

La miséricorde est une attitude caractéristique de Dieu qui peut le définir tout entier : comme le disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Il n’est qu’amour et miséricorde ». La miséricorde est révélatrice du soin dont le Père entoure ses enfants : Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi-maternelle. L’homme peut alors accepter de voir la misère, la pauvreté, l’étroitesse de sa vie.

Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu lui-même vient combler nos manques et restaurer notre humanité pour nous orienter vers une vie plus donnée. Si la miséricorde ne se réduit pas au pardon, elle conduit de manière privilégiée au sacrement de la réconciliation. En effet, c’est le lieu où l’on peut faire avec certitude l’expérience de cette action amoureuse de Dieu qui vient guérir le cœur de l’homme blessé par le mal qu’il est capable de commettre.

Jubilé de la Miséricorde

Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, l’Église catholique a célébré une Année sainte extraordinaire. Le Jubilé de la Miséricorde a débuté par l’ouverture de la Porte sainte à la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception.

« Célébrer ce Jubilé c’est mettre au centre de notre vie personnelle et de nos communautés le contenu spécifique de la foi chrétienne. L’Année Sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons le plus besoin. » – Pape François

Comment rayonner de la Divine Miséricorde ?

Le Temps pascal nous invite à renaître, à faire jaillir l’homme nouveau en nous avec le Christ Ressuscité, à rayonner de la lumière de Dieu. Qu’est ce qui peut nous aider à vivre ce renouveau, à laisser fleurir en nous les grâces du Seigneur ? Son infinie miséricorde ! Avec Hozana.org, trois façons pour prier la Divine Miséricorde.

L’octave de Pâques – les huit jours qui suivent Pâques – nous amène au dimanche de la Miséricorde Divine. Dieu est miséricorde et celle-ci s’est incarnée en son Fils, Jésus, qui nous lave de tous nos péchés, faisant de nous des hommes et des femmes appelés à une vie nouvelle. Sa miséricorde est offerte sans condition et à toute l’humanité.

« Par sa douloureuse passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. ». Sainte Faustine, à travers son petit journal, nous a transmis les prières qu’elle a reçues de Jésus dans ses apparitions et notamment le chapelet de la miséricorde divine.

Visages de la miséricorde

  • Sainte Faustine : Première sainte canonisée en l’an 2000, au début du XXIe siècle, par le Pape Jean-Paul II, sainte Faustine Kowalska est née le 25 août 1905 dans un petit village de Pologne. Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans.
  • Saint Jean-Paul II : Premier pape polonais de l’histoire, Jean-Paul II a dès le jour de l’inauguration de son pontificat lancé un appel aux jeunes : « Vous êtes l’espérance de l’Église ». Pape globe-trotteur, ardent défenseur de la vie, il est aussi le pape de la miséricorde.
  • Jerzy Popieluszko : Né Alphonse Popieluszko le 14 septembre 1947, le père Jerzy Popieluszko a été baptisé dans l’église du village d’Okopy, près de Suchowola. Il a été élevé dans une famille très catholique, où la prière était quotidienne et la fidélité à l’Évangile.
  • Saint Maximilien Kolbe : Prêtre polonais, Maximilien Kolbe est connu pour avoir donné sa vie à la place d’un père de famille dans les camps de la mort en 1941. Le pape Jean-Paul II l’a canonisé comme martyr de la foi, le 10 octobre 1982.
  • Edith Stein : Philosophe et carmélite, Edith Stein vient au monde dans une famille juive le 12 octobre 1891. En 1921, la lecture de l’autobiographie de Thérèse d’Avila l’incite à se convertir au catholicisme. Elle est habitée par une spiritualité de la Croix. Elle meurt, victime de la shoah le 9 août 1942.

  • Saint Martin de Tours : Que les Eglises d’Orient appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ». Il est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison.
  • Maïti Girtanner : Maïti Girtanner (1922-2014) est une figure de la résistance française. A 21 ans elle est arrêtée et torturée. Après de longues années de souffrances physiques, morales et de prières, elle parvient à pardonner à son bourreau, un médecin nazi.

  • Claire Ly : Avril 1975, les khmers rouges deviennent les maîtres du Cambodge. Pour Claire Ly, professeur de philosophie, commence alors un long calvaire : camp de travail à la campagne, exécutions sommaires, endoctrinement des enfants, malnutrition, chasse aux bourgeois et aux intellectuels. Après des sentiments de haine et de révolte, elle découvre ce qu’elle appelle « le dieu des occidentaux » et, elle qui est d’origine bouddhiste, s’est peu a peu converti au christianisme.

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