De quoi vit l’Église ? Vos dons à l’Église sont un signe d'Espérance !
En France, l’Église catholique ne vit que de dons. Elle ne reçoit ni aides du Vatican, ni subventions de l’État. Ses quatre principales ressources courantes sont le Denier, et les trois ressources liées à la liturgie qui comprennent : les quêtes, les offrandes de messe et le casuel (lors de baptêmes, mariages et funérailles). Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles. Vous souhaitez donner au diocèse de Saint-Brieuc ? Vous retrouverez toutes les informations pratiques sur [ cette page de dons ] Merci pour votre générosité.
Le moindre geste prend toute sa valeur
L’Église catholique assure ses missions grâce à la générosité des fidèles : depuis 1905, la première de ses ressources est le Denier. Cette contribution financière, versée annuellement par les catholiques à leur diocèse, est destinée à assurer le versement d’un traitement aux prêtres et un salaire aux laïcs en mission ecclésiale.
En France métropolitaine, 5 principales ressources de l’Église, 5manière d’exprimer son attachement à l’Église
Le Denier permet de verser un traitement aux prêtres et un salaire aux laïcs en mission ecclésiale au niveau diocésain ou paroissial. Le Denier représente environ 41% du budget annuel d’un diocèse.
- Les quêtes payent les frais de fonctionnement des paroisses : chauffage, électricité, activités paroissiales (rassemblement, catéchisme). Les quêtes représentent environ 22% du budget annuel d’un diocèse.
- Le casuel participe aux frais occasionnés par des célébrations (baptêmes, mariages, funérailles), et plus largement, aux frais généraux des paroisses. Le casuel représente environ 11% du budget annuel d’un diocèse.
- Les offrandes sont là pour aider les prêtes dans leur vie matérielle. Les offrandes représentent environ 7% du budget annuel d’un diocèse.
- Les legs permettent d’envisager les grands projets pour l’Église diocésaine de demain. Les legs représentent environ 19% du budget annuel d’un diocèse.
Pour l’Église catholique en France, ce sont les Associations Diocésaines (associations cultuelles régies par la loi de 1905) qui sont habilitées à gérer l’ensemble des activités des paroisses et du diocèse. Il en existe une au sein de chaque évêché.
La gestion doit être prudente, responsable, encadrée et contrôlée : la responsabilité de l’évêque et celle des curés sont réelles et personnelles, mais ils ne peuvent agir sans des conseils constitués et reconnus (conseils paroissiaux et diocésain pour les affaires économiques).
Cette gestion ecclésiale est grevée de l’obligation de solidarité et de partage avec les autres Églises au premier chef, et avec les pauvres en général par l’intermédiaire d’organismes adaptés.
Des dons entièrement et exclusivement consacrés à la mission de l’Église
Le Denier n’est pas un don comme un autre. Son sens est lié à la dîme d’Abraham et à l’offrande au temple. Nous pourrions l’appeler la « dîme de gratitude ». Jésus a lui-même versé l’offrande au temple et il a signifié toute l’importance de ce que faisait la veuve qui mettait des pièces dans le tronc du temple. Parce que tout nous est donné, nous pouvons à notre tour donner en retour à l’Église, qui est le temple de Dieu. C’est aussi un signe de communion avec tous ceux qui forment l’Église, un signe d’appartenance.
Quelle est la différence entre le Denier et le fonds SELAM ?
Les dons des fidèles aux associations diocésaines et aux paroisses, comme le Denier, ne sont employés que pour servir la mission et elle seule : permettre à l’Église d’être présente pour annoncer, célébrer, servir, et de porter le message d’Espérance et de salut du Christ Jésus. La lutte contre les abus sur mineurs et l’indemnisation des personnes victimes de violences sexuelles font l’objet d’un dispositif spécifique.
Pour permettre la mise en œuvre de leurs décisions de mars 2021 puis de novembre 2021, les évêques ont suscité la mise en place d’un fonds de dotation, le fonds SELAM (Fonds de Solidarité et de Lutte contre les Agressions sur Mineurs), qui règle les indemnisations des personnes victimes qui en feront la demande auprès de l’instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (INIRR), au terme de l’instruction que cette instance conduira.
Le legs, témoignage de l'attachement et appartenance à cette Église, et du souci de la soutenir
Le legs est une garantie pour l’avenir de notre Église et pour les générations qui nous suivent. Il est, pour ceux qui nous entourent, une affirmation de notre foi, de nos convictions profondes, de nos choix et de nos priorités. pourquoi le faire quand on a un conjoint et des enfants qui seront nos héritiers ? Donner, à la fin de sa vie, c’est exercer sa liberté et sa maîtrise sur ses biens matériels, en s’offrant la possibilité de réserver une part aux valeurs spirituelles et missionnaires. C’est aussi une dernière façon de continuer à faire du bien, comme nous l’avons fait tout au long de notre vie. De l’Église, j’ai reçu. À elle, je donne, comme l’expression joyeuse d’un remerciement, dans une relation vivante avec la communauté de tous ceux qui m’ont précédé dans la foi et de ceux avec qui je célèbre et partage la Parole et les sacrements.
Comment faire un legs à l’Église ? Concernant l’Église catholique en Côtes d’Armor, il faut rédiger un testament et léguer à « l’Association diocésaine de Saint-Brieuc et Tréguier ». Vous avez des questions ? Besoin de précisions ? N’hésitez pas à joindre M. Michel Besnard, délégué diocésain pour la question des legs, au 06 08 60 22 56 ou sur son mail : delegue.legs@diocese22.fr.
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