croix orange
Actualité

29 mars 2024 : quête impérée du Vendredi saint

Chaque Vendredi saint, la quête impérée, effectuée dans les paroisses du monde entier, est destinée aux communautés chrétiennes de Terre sainte et aux Lieux saints. Équivalente du Denier, cette quête est la première et unique source de revenus de l’église de Terre sainte qui est confrontée aujourd’hui à bien des difficultés. Grâce à la générosité de l’Église universelle de nombreux projets sociaux, éducatifs et paroissiaux pourront être poursuivis.

Zoom sur une initiative soutenue grâce aux dons récoltés lors de la quête du Vendredi saint

Comme par exemple l’école de musique Magnificat qui rassemble 250 étudiants et 30 professeurs chrétiens, juifs et musulmans, tous habités par une même passion. Fondé en 1995, par les franciscains de Terre sainte, ce conservatoire, situé au cœur de la vieille ville de Jérusalem, est unique au monde. Les générations d’élèves se succèdent tout comme les tournées pour dire que l’entente entre les peuples est possible sur cette terre quand on travaille avec intelligence, respect, ouverture et le souci de faire grandir l’Homme.

Voici un exemple concret de ces petites initiatives soutenues par la quête du Vendredi saint et qui ne font pas la “Une” des journaux. Elles sont pourtant essentielles au vivre-ensemble. Dans son encyclique Fratelli tutti (octobre 2020), le Pape François écrivait : « Il y a une “architecture” de la paix où interviennent les diverses institutions de la société, chacune selon sa compétence, mais il y a aussi un “artisanat” de la paix qui nous concerne tous ». (n°231)

Cet artisanat de la paix, sur une terre ravagée par la guerre, seuls les chrétiens le portent alors prions pour eux, prions pour qu’ils ne désespèrent pas et aidons-les lors de la quête du Vendredi saint.

Les origines de la quête « Pro Terra Sancta »

Saint Paul mentionne souvent la générosité des différentes communautés chrétiennes en faveur de l’Église Mère : « c’est une grâce de venir en aide aux fidèles de Jérusalem » (2 Cor 8,3-4). La quête du Vendredi saint se situe dans ce sillage. Dès le XVIIème siècle, le Saint-Siège recommande aux fidèles d’offrir, le jour de la Passion du Seigneur, une aumône en faveur des chrétiens de Palestine et des Lieux Saints. C’est Léon XIII, le 26 décembre 1887, qui établit la collecte obligatoire dans toutes les églises paroissiales de la catholicité.

Les évêques du monde entier remettent le fruit de la quête du Vendredi saint aux Commissariats de Terre Sainte, intermédiaires ou de bureau de liaison entre les églises du monde et la Terre Sainte. Nous recevons les quêtes de la part des économats diocésains de l’Eglise de France, de Belgique et du Luxembourg. Ensuite, nous retransmettons dans leur intégralité les sommes perçues à la Custodie de Terre Sainte, à Jérusalem

Une quête confiée aux Franciscains

Il y a 800 ans, du vivant de saint François, les premiers franciscains sont arrivés en Terre Sainte ; ils ne l’ont plus jamais quittée. En 1342, le pape Clément VI leur a demandé, au nom de l’Église catholique, de prendre soin des Lieux saints ; ils sont devenus les « gardiens des Lieux saints ». Récemment, le pape François a lui aussi renouvelé cette charge dans une lettre envoyée à l’occasion des 800 ans de présence franciscaine en Terre Sainte, le 17 octobre 2017. 

« Notre présence s’articule aujourd’hui autour de trois missions principales : la prière sur les Lieux saints, l’accueil des pèlerins de l’Église universelle et le service des plus pauvres et le soutien à l’église locale de Jérusalem. »

croix blanche

Les dernières actus