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Actualité

Épidémie de COVID-19. Informations diocésaines pendant le confinement.

Dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus, veuillez trouver ci-dessous les informations et communications rendues publiques durant le confinement au printemps 2020 en France.

Communiqués / Informations officielles

A l’aube de la saison estivale qui verra, comme chaque année, un afflux de population dans notre département, plusieurs paroisses s’interrogent sur l’organisation à déployer pour bien accueillir dans les églises ceux qui les rejoindront, notamment aux messes dominicales. Le Covid-19 sévit toujours dans notre pays. Il nous faut lutter contre les risques de propagation du virus, intensifiés à cause des brassages de populations que cette période va occasionner.

Il est de notre responsabilité à tous de respecter et de faire respecter les consignes sanitaires qui permettent de résister à la contamination épidémique. C’est exigeant et dérangeant, mais c’est à ce prix que nous protègerons les plus fragiles d’entre nous.

Depuis le 22 juin, les règles de distanciation ont été modifiées par décret en milieu scolaire et en entreprise. La reprise des activités dans les cinémas, les centres de vacances, les clubs de sports collectifs est autorisée. Pour les lieux de culte, aucun nouveau décret n’est à ce jour venu modifier celui du 11 mai, repris par celui du 31 mai. La circulaire diocésaine du 20 mai, complétée par celle du 28 mai, reste donc en vigueur.

Cependant, la règle qui demandait de respecter une « superficie individuelle d’environ 4 m² par personne » n’est pas maintenue. Demeurent obligatoires la distance d’un mètre entre les personnes et le port du masque.

Par conséquent,

  • La condamnation d’un rang sur deux dans les églises n’est plus obligatoire.
  • Autant que possible, on élargira un peu l’espace entre les rangs de chaises ou de bancs.
  • On privilégiera un placement des personnes en quinconce sur les rangs qui se suivent
  • On laissera une place libre entre les sièges occupés par chaque personne ou groupes de moins de 10 personnes venant ensemble.
  • Le port du masque reste obligatoire pour toute personne de 11 ans ou plus, ainsi que l’utilisation du gel hydroalcoolique à l’entrée de l’église.
  • Le sens de circulation dans l’église sera organisé et matérialisé afin que les personnes ne se croisent pas
  • Le (ou les) célébrant(s) ainsi que les ministres de la communion commencent par communier, revêtent leur masque puis se lavent les mains avant de porter la communion aux fidèles. La communion devra être donnée dans la main.
  • Selon la configuration des lieux, les quêteurs portant le masque pourront solliciter les fidèles au moment de l’offertoire en circulant dans l’église ou à la fin de la célébration en se tenant aux sorties de l’église.

Des suggestions :

  • Là où c’est possible, des célébrations en plein air pourront être organisées, avec l’accord de la municipalité, notamment pour les pardons célébrés habituellement dans les petites chapelles.
  • Le service diocésain de pastorale liturgique et sacramentelle tient à votre disposition des fiches d’exemples de célébrations :
    –  proposition de déroulement pour une messe paroissiale en mémoire de tous les défunts décédés pendant le confinement (paroisse N-D de la Mer)
    – indications pour la célébration d’une messe du souvenir demandée par une famille ayant perdu l’un des siens pendant le confinement.

Si des paroisses envisagent de proposer de telles célébrations dans les mois qui viennent, il serait bon d’informer l’aumônerie de l’hôpital du lieu pour permettre aux aumôniers de transmettre l’invitation aux familles dont les obsèques d’un proche ont été célébrées pendant le confinement en milieu hospitalier.

> Mail du service de liturgie <

Ces directives sont susceptibles d’évoluer si de nouvelles indications préfectorales ou gouvernementales nous parvenaient dans les prochaines semaines. Le cas échéant, nous ne manquerons pas de vous les faire connaître.

Le 2 juillet 2020
La commission « liturgie et déconfinement »

(P. Hervé Le Vézouët, P.Roland Le Gal, P. Benoît Lévêque, Jean -Luc Drapeau, Marie-Jeanne Bouvrais, Michèle Woiry, Gratiane Louvet, Joëlle Delfino, Goulven Airault, Jean-Michel Roisné, Hervé Guévellou).

Dans cette fête de Pentecôte, notre joie est grande de pouvoir nous retrouver de nouveau à l’église, avec des personnes bien vivantes, en chair et en os. C’est en effet dans l’Église rassemblée que nous écoutons le mieux la Parole de Dieu et que nous vivons plus intensément la communion sacramentelle au Corps du Christ.

Aujourd’hui se réalise la promesse du Seigneur : « vous allez recevoir une force quand l’Esprit-Saint viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins » (Ac1, 8).

L’Esprit Saint est donné « au commencement de l’Église », pour que chacun brûle du feu de son amour. En ce jour de Pentecôte, n’ayons pas peur d’être transportés par l’Esprit Saint « au commencement de l’Église ». Ce n’est pas pour écrire une fiction, faire comme si nous étions au temps des apôtres, mais c’est pour bien comprendre que nous ne pouvons pas recommencer comme avant l’épidémie, reprendre l’activité pastorale là où nous l’avions laissée comme si rien ne s’était passé, reprogrammer absolument ce qui n’a pu avoir lieu, comme si nous n’avions pas changé.

Je vous propose sept étapes pour ce commencement auquel nous sommes tous conviés, dans la force de l’Esprit Saint.

  1. La joie de croire.

Le mouvement de l’Esprit Saint est manifesté dans des expressions de joie, de louange, d’action de grâce, comme en Jésus, quand « il exulta sous l’action de l’Esprit Saint » (Lc 10,21), comme les apôtres au jour de la Pentecôte. Nous pouvons être simplement heureux de la vie, de la création de Dieu, des rencontres inattendues que nous avons connues malgré le confinement. Plus encore nous sommes heureux de comprendre que le cœur humain peut être habité et transformé par l’Amour, bien au-delà de ce que nous osions imaginer. La joie de croire, c’est de pouvoir annoncer et célébrer la source de cet amour qui a été répandu en nos cœurs. C’est Jésus, le Christ, qui donne sa vie à tous par sa mort et dans la puissance de sa résurrection. Il est rempli de l’Amour du Père et il donne l’Esprit Saint. C’est par l’Esprit Saint que nous sommes capables de dire « Jésus est Seigneur » (1Co 12,3). Être chrétien, ce n’est pas autre chose. Ce n’est pas la perfection morale, ce n’est pas un chemin de contemplation élitiste, mais c’est être avec le Christ et vivre avec Lui, jour après jour. C’est reconnaître que dans nos vies, parfois incertaines ou perdues, abîmées par le péché, Jésus est Seigneur et que sa présence peut tout changer.

  1. L’épreuve de la traversée.

L’épreuve de la pandémie nous a profondément marqués et va impacter durablement la vie du monde. Nous sommes un peu comme ce cavalier qui vient de traverser au galop un étang gelé ; au fur et à mesure qu’il avançait vers l’autre rive la surface gelée se brisait sur son passage et, regardant en arrière, il saisit qu’il a été sauvé des eaux de la mort. Nous connaissons cette traversée : les peurs éprouvées devant la contagion, la solitude des personnes qui ont connu l’isolement d’une chambre, la perception de nos fragilités et le retour de la dure réalité de la mort que nous ne voulions plus voir. Ce passage marquera sans doute une plus grande vérité de notre foi. La grâce du baptême n’est pas une petite amélioration de ce que nous serions déjà devenus par nos propres forces, ce n’est pas une petite cerise sur le gros gâteau de ces activités que nous voudrions parfois soustraire à l’Évangile, ce n’est pas un soupçon d’amour divin sur une pâte sans saveur qui n’aurait jamais vraiment levé. C’est beaucoup plus et c’est pour toujours : nous sommes sauvés dans le Christ : sur Lui et sur nous avec lui, la mort n’a plus aucun pouvoir. Par le don de l’Esprit, nous redécouvrons que la vie chrétienne est un salut : « dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort. » (Séquence de la Pentecôte)

  1. Le signe de la Réconciliation.

Nous étions séparés et nous voici maintenant rassemblés. Parce que c’est la Pentecôte, nous vivons ces retrouvailles avec plus d’intensité. Après la dispersion de la tour de Babel où les hommes s’étaient perdus, voici l’assemblée de Pentecôte où « nous pouvons entendre parler dans nos langues des merveilles de Dieu ». (Ac 2,11).

Souvent la diversité nous fait peur : il n’est pas facile d’écouter l’autre jusqu’au bout, de le comprendre, de construire un projet qui intègre les personnalités, les talents, les charismes. Nous serons vraiment « au commencement de l’Église » si nous demandons la grâce, pour nos communautés chrétiennes, de l’unité et de la paix afin d’en témoigner dans le monde. Nous n’avons pas fini d’explorer toutes les chances de ce que l’on appelle « la synodalité », c’est-à-dire l’accueil de la volonté du Seigneur, moyennant l’écoute et la participation de tous.

  1. Le don de l’Eucharistie.

Nous avons vécu douloureusement l’impossibilité de recevoir le Corps du Christ en communion. Par le don de l’Esprit, nous avons sans doute purifié et approfondi notre désir de la communion sacramentelle. Notre sens de l’Eucharistie s’est peut-être enrichi à la mesure de ce qu’il doit être. Nous avons pu lire, écouter, comprendre et recevoir la Parole de Dieu dans nos maisons, avec une réelle implication et nous ne pourrons plus rester endormis tandis qu’un lecteur-témoin la proclame dans l’église, le dimanche. Nous avons également redécouvert, le sacrement du « frère », c’est-à-dire ce fruit de l’Eucharistie qui trouve son accomplissement dans la charité, la rencontre et le service des autres.

  1. Le courage de sortir.

Ces jours-ci, nous avons préparé de façon très responsable notre « rentrée » dans nos églises. Il ne faudra pas rater « la sortie ». C’est un mot qui revient souvent dans la bouche du pape François : « Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel ; sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile ». (François – La joie de l’Évangile n°20)

L’activité pastorale de notre paroisse ne peut se résumer à la pratique de l’Eucharistie. C’est central certes et tant mieux si nous en avons retrouvé le chemin. Mais quand nous préparons la messe en paroisse, c’est important de préparer aussi « la sortie » de la messe : qui allons-nous visiter ? à qui allons-nous porter le Corps du Seigneur ? A quels enfants, quels jeunes, quelles familles, allons-nous dire que « Jésus est Seigneur » ?

  1. L’urgence du partage.

Pendant le confinement, j’ai souvent entendu dire : « nous ne sommes pas les plus à plaindre ». Ils sont nombreux ceux que la crise économique et sociale va secouer, durement et durablement. Beaucoup d’entre vous, vous êtes engagés dans des associations de solidarité ou de simples gestes de voisinage. Comment passer la vitesse supérieure, chacun avec ses possibilités et les appels qu’il reçoit ? J’ai fait un rêve : dans le diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, nous pourrions réfléchir à la part de nos revenus que nous allons consacrer au partage. Quand les possibilités sont là, cela pourrait aller jusqu’à la dîme, c’est-à-dire consacrer vraiment, pendant un an, 10% de nos revenus aux plus précaires ou à ceux qui doivent reconstituer leur outil de travail (un compte ouvert chez un commerçant, un libraire ou un restaurant pour apporter une trésorerie immédiate qui sera consommée ultérieurement). Des prêtres m’en ont parlé pour eux-mêmes. Je suis prêt à m’engager avec eux et avec vous.

  1. L’audace de la liberté.

Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, voilà la liberté de l’Esprit. Comme ce don est le bienvenu ! Puisque nous avons su innover pendant la période inédite du confinement. Nous avons pu apprécier un changement de rythme. Ne nous sentons pas obligés de répéter, de tout faire comme avant. Ne soyons pas soumis à des programmes contraignants ou à des organisations mais prenons le temps d’interroger l’importance et l’enjeu missionnaire de chaque activité.

« Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : ‘Abba, ô mon Père !’ » (Rm 8,15)

Belle fête de Pentecôte !

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Par un décret du Journal Officiel de ce samedi 23 mai et un communiqué de presse du ministre de l’intérieur, nous apprenons l’autorisation de la reprise des cérémonies religieuses pour tous les cultes.

Avec les catholiques du diocèse de Saint-Brieuc, nous nous en réjouissons, surtout à l’approche de la grande fête de la Pentecôte que nous préparons activement.

  • C’est pour la Pentecôte que nous pourrons nous rassembler nombreux, même si c’est dans plusieurs églises et au cours de plusieurs célébrations.
  • La reprise des célébrations est autorisée dès ce dimanche et peut être effective seulement si nous pouvons mettre en œuvre, de façon responsable, les conditions sanitaires demandées.
  • Nous pouvons reprendre la célébration des messes en semaine.
  • Nous invitons les fidèles à se mobiliser pour rendre possible cette reprise des célébrations dans de bonnes conditions : information et accueil aux portes des églises, autres dispositions pratiques pour la célébration de l’Eucharistie déjà envoyées aux paroisses.

Je fais confiance aux curés des paroisses et aux Équipes d’Animation Paroissiale pour discerner et mettre en œuvre, avec tous les bénévoles, ce qui sera possible et ajusté à chaque situation locale.

J’invite les catholiques du diocèse à préparer les églises mais aussi à se préparer spirituellement à la grande fête de Pentecôte. Il y a toujours en effet un grand ménage à faire dans nos cœurs : sacrement de la réconciliation, attention aux autres, communion portée aux malades, esprit missionnaire renouvelé. C’est avec tout cela et dans l’attente de l’Esprit de Pentecôte que je présiderai, mardi prochain 26 mai à 20h00, la messe chrismale qui sera retransmise (RCF et site diocésain).

A Saint-Brieuc, le samedi 23 mars

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

La Conférence des évêques de France (CEF) se réjouit que le décret publié ce matin, samedi 23 mai 2020, par le Gouvernement, conformément à la sentence rendue par le Conseil d’État lundi dernier, 18 mai, redonne sa juste place à la liberté d’exercice des cultes ; les restrictions qui y sont apportées, comme à toute liberté fondamentale, devant être justifiées et proportionnées. Ce décret est accompagné de lignes directrices (jointes au présent communiqué) qui confirment les dispositions qui avaient été proposées par la CEF dans le plan de déconfinement soumis aux pouvoirs publics. [ En savoir plus ]

Saisi par plusieurs associations et requérants individuels, le juge des référés du Conseil d’État rappelle que la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. Elle doit, cependant, être conciliée avec l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.

Dans l’ordonnance rendue ce jour, le juge des référés relève que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret.

Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.

En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte.

Le décret n° 2020-548 pris le 11 mai 2020 par le Premier ministre a défini les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Le III de son article 10 prévoit que, comme pendant la durée du confinement, tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte est interdit, à l’exception des cérémonies funéraires, qui sont limitées à vingt personnes.

> Lire les ordonnances de jugement <

Présidé par Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire de Rennes, le Grand Pardon de la Saint-Yves se déroulera sans rassemblement public dans le cadre des mesures prises contre la circulation du virus Covid-19. Pour que de nombreux pèlerins puissent cependant s’associer à la fête du Pardon, la messe du dimanche 17 mai à Tréguier (10h30) et les vêpres (15h30) seront diffusées en direct sur le site internet de la paroisse et sur les antennes de RCF de tous les diocèses de Bretagne.

Communiqué du Père Guillaume Caous

Le grand pardon de saint Yves approche et la sous-préfecture de Lannion a donné ses consignes pour que la fête puisse se dérouler au mieux dans le cadre des mesures prises contre la circulation du virus Covid19 qui sévit en France en ce moment. Aucun rassemblement public ne saurait avoir lieu bien sûr.

Néanmoins, tous ceux qui le souhaitent, dans le cadre des 100 km de libre mobilité, pourront venir se recueillir. La paroisse assurera l’accueil à la cathédrale de Tréguier et à l’église de Minihy, afin que la distanciation soit respectée entre les pèlerins, ainsi que les gestes barrière préconisés. Du samedi 16 au mardi 19 mai, un accueil spécifique pour faciliter les démarches des fidèles sera assuré de 10h à 18h. Le dimanche 17, la cathédrale sera ouverte à partir de 11h30 et après les vêpres. A l’extérieur des édifices, les municipalités de Tréguier et de Minihy vont veiller à la distanciation et la circulation sans risque sanitaire.

La messe du dimanche 17 mai à Tréguier (10h30) et les vêpres (15h30) seront rediffusées en direct sur le site internet de la paroisse et sur la radio diocésaine. Elles seront présidées par Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire de Rennes. La direction musicale est confiée à Gildas Pungier et un octuor rassemblé pour l’occasion. La messe et les vêpres seront aussi célébrées à Minihy le 19 mai, jour de la saint Yves, aux mêmes horaires. Toutes ces célébrations seront sans assemblée, conformément aux lois en vigueur ce temps d’urgence sanitaire.

La crise sanitaire n’oblige pas à la tristesse. Pour favoriser le climat qui sied à ces fêtes, nos églises essaieront d’être aussi belles qu’à l’accoutumée pour accueillir tous ceux qui veulent individuellement venir honorer saint Yves et lui présenter leurs prières. Vous pourrez déposez vos fleurs, spécialement les arums, à la cathédrale le lundi 11 et le mardi 12, pour orner le tombeau et les autels. C’est un temps difficile pour de nombreuses personnes dans notre pays et dans le monde mais ce pardon 2020 est pour beaucoup aussi un signe d’espérance et de joie, où la prière les uns pour les autres peut faire beaucoup. Sans prendre de risque, chacun est invité à décorer sa maison en l’honneur de saint Yves, spécialement ceux qui habitent la place et les rues où passe traditionnellement la procession et, comme les autres années, les cantiques de St Yves animeront les abords de la cathédrale. Nous savons pouvoir faire confiance à la responsabilité de tous pour un beau pardon, joyeux et priant, dans le strict respect de ce que la situation sanitaire, et les décisions gouvernementales qui en découlent, nous imposent.

Des propositions d’animation et de prière sont aussi disponibles sur le site internet de la paroisse, notamment une grande procession virtuelle, à la gloire de Monsieur saint Yves.

Abbé Guillaume Caous, curé de la paroisse St Tugdual de Tréguier,
en partenariat avec les municipalités de Minihy-Tréguier et de Tréguier

> En savoir plus <

Le Premier Ministre a annoncé ce 28 avril 2020 que les célébrations avec assemblées ne pourraient reprendre qu’à partir du 2 juin, même si les lieux de cultes pourraient rester ouverts comme ils le sont aujourd’hui, que la liturgie des obsèques pourrait toujours être célébrée, tant dans les églises que dans les cimetières, en limitant le nombre de participants à 20.

Le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France, au nom de tous les évêques, prend acte avec regret de cette date qui est imposée aux catholiques et à toutes les religions de notre pays. Nous partageons le souci du Gouvernement de limiter au maximum la circulation de l’épidémie, mais nous voyons mal que la pratique ordinaire de la messe favorise la propagation du virus et gène le respect des gestes barrières plus que bien des activités qui reprendront bientôt. La dimension spirituelle et religieuse de l’être humain contribue, nous en sommes persuadés, à la paix des cœurs, à la force dans l’épreuve, à la fraternité entre les personnes, et à toute la vie sociale. La liberté de culte est un élément constitutif de la vie démocratique. C’est pourquoi les évêques souhaitent rencontrer les pouvoirs publics, nationaux ou locaux, pour préparer la reprise effective du culte.

Les catholiques ont respecté et respecteront les consignes du Gouvernement. Le Conseil Permanent des évêques de France encourage vivement les familles qui seraient frappées par un deuil à ne pas renoncer aux obsèques religieuses, même si tous les membres de leur famille ne peuvent pas se réunir. Elle encourage aussi les fidèles à se rendre dans les églises pour y prier individuellement ; elle recommande aux diocèses et aux paroisses de continuer à proposer les moyens nécessaires à leur vie de foi. L’Église de France évaluera par ailleurs comment ce cadre nouveau permet la reprise de certaines activités caritatives étant données les situations de précarité dont elle est témoin.

La fête de la Pentecôte devrait marquer, sauf reprise de l’épidémie, la fin du confinement sévère en matière de vie liturgique et sacramentelle. Le Conseil Permanent des évêques de France invite les catholiques à vivre le mois de mai comme un mois « au Cénacle » dans une prière instante pour le don de l’Esprit Saint et comme un mois marial.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, vice-président de la CEF
Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, vice-président de la CEF
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois
Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen
Mgr Philippe Mousset, évêque de Périgueux
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers

Interview de Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier,
au micro de RCF Côtes d’Armor, mardi 28 avril 2020 :
> Grande déception, oui, mais aussi responsabilité <

La Conférence des évêques de France s’est réunie en assemblée plénière exceptionnelle par visio-conférence ce vendredi 24 avril après-midi. Il s’agissait pour les évêques de se retrouver, alors qu’ils n’ont pas pu tenir leur Assemblée de printemps à Lourdes, notamment pour évoquer ensemble les délais et les modes du « déconfinement » non seulement des cérémonies liturgiques mais aussi des activités catéchétiques et caritatives de l’Église.

Les évêques sont profondément conscients de l’impatience des fidèles à se retrouver pour célébrer et nourrir leur foi et la partagent. Ils entendent l’urgence que tous ceux qui le peuvent puissent s’impliquer davantage auprès des plus pauvres.

Avec tous les fidèles catholiques, ils veulent, de plus, être pleinement solidaires des efforts collectifs pour lutter contre une épidémie qui demeure menaçante et difficile à maîtriser.

Le Président de la Conférence des évêques a pu témoigner de la qualité du dialogue engagé tant avec le Président de la République qu’avec le Gouvernement. Tous se sont réjouis de la convergence de vue entre le Pape François et le Chef de l’État sur les enjeux internationaux et humanitaires de la pandémie.

Un plan de déconfinement alliant le désir résolu de permettre à nouveau aux fidèles de participer aux sacrements et un grand esprit de responsabilité sanitaire a été présenté et discuté. Il sera communiqué aux pouvoirs publics dès aujourd’hui pour que le dialogue puisse se poursuivre, tant au niveau national qu’au plan local des préfets et des maires. Ce plan attire aussi l’attention sur la situation particulière des sanctuaires.

Les évêques de France redisent combien il leur semble essentiel que la vie ecclésiale puisse retrouver son caractère pleinement communautaire au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique de notre pays à partir du 11 mai 2020.

Ils remercient solennellement le personnel soignant et tous ceux qui permettent à notre société de fonctionner malgré la crise sanitaire en cours. Ils assurent de leur profonde sollicitude les familles en deuil et toutes les victimes de la pandémie. Ils remercient les prêtres, les communautés chrétiennes et les mouvements de leur persévérance et de leur créativité pastorale pendant le confinement. Ils expriment leur ferme résolution de contribuer à la paix sociale et à l’espérance de tous en ce temps de rude crise partagée.

Chers amis,

Les séminaristes de notre diocèse vivent le confinement dans leurs communautés respectives : au séminaire Saint-Yves de Rennes pour cinq d’entre eux et au séminaire des Carmes à Paris pour Mathieu Colin. De Rennes, ils viennent de nous adresser quelques « brèves » sur leur préparation du Triduum pascal. Je vous transmets volontiers ces nouvelles qu’ils ont souhaité nous partager.

En fraternelle communion dans le Christ.

Sainte et Joyeuse Fête de Pâques !

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

> Brève pour le triduum pascal des séminaristes <

La joie est attachée à la fête de Pâques. Mais cette-joie là ne peut pas être légèreté ou insouciance. Nous avons tous conscience de la gravité du temps présent. Comment garder le cap quand la tempête se déchaîne ? Comment trouver la paix quand on est pris d’inquiétude pour un proche malade ou quand la vie est un peu compliquée à la maison ?

Pourtant, la joie n’est pas éteinte. J’ai cru la voir dans les yeux de ceux qui combattent l’épidémie avec compétence et générosité. Je l’ai vue aussi dans les engagements de tous ceux qui se mettent au service des autres, qui nous alimentent, nous soutiennent, nous informent, pour que nous vivions chaque jour du mieux possible. J’ai reconnu cette joie dans la prière partagée des chrétiens et de tous les croyants, même à distance.

La joie de Pâques c’est quand le service des autres et l’amour désintéressé donnent du bonheur, bien au-delà de ce que nous pouvions imaginer. Cette Bonne Nouvelle  s’accomplit pour les chrétiens en Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu, le Sauveur : Il aime chacun, même le bandit qui est à ses côtés, et Il aime jusqu’au bout. Dieu l’a relevé d’entre les morts. Ce que nous croyons pour Lui, nous le croyons et nous l’espérons aussi pour nous : sur la croix du Fils de Dieu, le mal et le péché sont tenus en échec par le plus grand amour.

Ainsi en est-il de notre vie commune : les épreuves sont présentes plus que jamais et nous rendent douloureux ou incertains, mais les solidarités se multiplient et la fraternité grandit. La mort même n’est pas le dernier mot de notre vie.

Dans cette fête de Pâques, j’ai une pensée et une prière particulières pour ceux que l’on appelle les catéchumènes, des adultes et quelques jeunes, qui se sont préparés pour leur baptême dans la nuit de Pâques : ils sont des milliers en France et quelques dizaines dans les Côtes d’Armor. Au-delà de leur déception, en raison du report des sacrements, ils nous disent qu’ils ont découvert, en leur cœur et dans l’Évangile, une lumière inattendue, qu’ils n’ont pas eux-mêmes fabriquée. Leur quotidien en est transformé : leur confiance en Dieu, leur relation aux autres, et leurs engagements sont complètement renouvelés.

A tous j’adresse mes vœux de paix et d’espérance. Que Dieu lui-même vous donne d’entrer dans la joie de Pâques !

+ Mgr Denis Moutel
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Chers amis,

« Il semblait si seul et si fragile sur l’immense Place Saint Pierre, battue par le vent et la pluie, mais c’était impressionnant de sentir sa proximité et la force de sa foi, tandis qu’il délivrait son message pour soutenir le monde entier. »

Ce témoignage du pape François, la semaine dernière, a touché bien au-delà des seuls catholiques et il m’habite au moment où nous entrons dans la semaine qu’on appelle sainte, Semaine Sainte parce qu’elle nous conduit à Pâques, la plus grande fête de l’année pour les chrétiens.

La foule n’est plus là sur la grande place St Pierre. Elle n’est plus là pour nous, dans cette tempête inattendue de l’épidémie. Dans le silence de nos rues, dans le confinement de nos maisons, la rencontre des autres, de tous les autres, nous manque déjà. Comment allons-nous vivre les « Rameaux », comment vivre cette semaine particulière, comment allons-nous vivre Pâques sans pouvoir nous assembler ?

Bien sûr les initiatives sont nombreuses, dans nos familles, nos paroisses, comme dans tant d’associations, pour « garder le lien », y compris avec les plus faibles d’entre nous.

En famille, ou seul à notre domicile, nous allons suivre Jésus qui va être rejeté. Il passe de la foule qui l’acclame, avec des rameaux à la main, à l’isolement radical du vendredi saint quand la même foule l’injurie à distance.

En le regardant, nu et pauvre sur le bois de la croix, nous pouvons nous replacer devant nos propres fragilités. Ce qui n’est pas brillant aux yeux du monde, ce qui n’est pas présentable, ce qui est dévalorisé, et même ce que nous avons raté, personnellement et collectivement, c’est là que Dieu se tient, avec nous et pour nous, en Jésus qui aime jusqu’au bout. C’est là aussi que vient la lumière de Pâques. Et cette Lumière, don de l’Esprit de Dieu, nous conduira vers une fraternité renouvelée.

A tous, bon dimanche des Rameaux et bonne Semaine Sainte.

+ Mgr Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Personne ne pensait vivre un tel carême ! Brutalement, avec la pandémie, notre monde a été plongé dans le calme et le silence, mais aussi dans des difficultés sanitaires, économiques, sociales ou familiales, profondes, qu’il faut affronter jour après jour. En certains pays du monde, c’est la misère et la faim qui risquent de s’abattre sur des populations sans secours.

Le Peuple de Dieu est confiné lui aussi, mais uni dans le Christ. Il nous invite à le suivre dans cette Semaine Sainte et singulière, en nous laissant aimer sous les bras de Sa croix.

Il me semble que nous allons suivre autrement le Seigneur, tellement nos regards et nos perceptions sont déplacés.

  • Nous jugions les autres -et nous-mêmes- définitivement individualistes et « confinés » dans la consommation ou le « tout-à-l’égo ». Nous voyons avec surprise que nos voisins s’inquiètent pourtant des autres ou donnent un coup de main dans toutes sortes de services solidaires et civiques. Jésus, le Serviteur, nous invite à le suivre. C’est le Jeudi-Saint.
  • Nous pensions, sans y croire tout à fait, que l’homme pourrait régler beaucoup de choses par lui-même, en oubliant la sagesse, le respect de la création, la vie morale, les relations humaines. Mais ce rêve de toute-puissance vient de se briser : « l’homme augmenté » ne peut plus cacher nos fragilités. Jésus, le Crucifié, vient nous aimer jusqu’au bout dans notre vulnérabilité, dans nos morts, dans nos défaites et nos péchés. C’est le Vendredi-Saint.
  • Nous étions peut-être endormis, parfois médiocres ou « alternatifs », dans notre relation avec Dieu, notre participation à l’assemblée du dimanche, notre ferveur personnelle. Nous découvrons combien la communion eucharistique nous manque, et aussi les autres chrétiens que nous ne pouvons plus rencontrer de la même manière. Mais nous multiplions les initiatives pour nous relier, malgré tout, à l’Église vivante, qui est aussi le Corps du Christ. Jésus, le ressuscité, nous invite à la joie et à la mission. C’est le dimanche de la Résurrection, c’est Pâques.

En cette Semaine Sainte 2020, je serai en profonde communion avec vous. Que le souffle de Dieu, l’Esprit Saint, mobilise notre Espérance pour suivre le Christ et annoncer son Évangile d’une manière renouvelée.

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

La Conférence des évêques de France (CEF) et la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) lancent ensemble un numéro vert d’écoute durant le temps de confinement, après la demande du Président de la République lors de sa rencontre avec les représentants des cultes le 16 mars dernier. 

Dans ce cadre, a été décidé la mise en place d’un numéro vert « par culte », afin de vivre un « service d’écoute » pour des personnes isolées en ce temps de confinement, atteintes du covid-19 pour certaines, parfois en demandes sacramentelles, mais aussi pour l’écoute de soignants, ou de membres de famille en deuil se posant des questions sur l’organisation d’obsèques. 

Ce numéro national est le 0806 700 772 pour les catholiques est gratuit et anonyme. 

Diffusé depuis mardi 31 mars dans les hôpitaux et structures publiques de santé par le ministère de l’Intérieur. Les plages horaires vont de 8h à 22h chaque jour, sept jours sur sept. 

C’est dans cette dynamique que la CEF et la CORREF ont monté ensemble un « réseau d’écoutants ». Ces personnes sont des prêtres, diacres, religieux/ses, laïcs ayant déjà pratiqué l’écoute de personnes en difficulté de vie. Leur premier soin est d’accueillir les personnes au téléphone, de comprendre leur attente et de les orienter si nécessaire vers les structures diocésaines correspondantes à leur besoin. 

Concrètement, s’il s’agit de personnes en hôpital, il leur sera indiqué l’aumônerie catholique dont l’hôpital a les coordonnées. S’il s’agit d’une demande relative à la célébration d’obsèques, que la famille doit prendre contact avec la paroisse d’habitation. 

Les personnes écoutantes ont également la liste des numéros que des diocèses mettent en place actuellement et qui pourront prendre le relais du « premier contact national »

Dans ce contexte de confinement lié à l’épidémie de COVID-19, toutes les équipes RCF et de RCF Côtes d’Armor se mobilisent pour vous faire vivre en direct la semaine Sainte et Pâques. Ainsi, nous proposons à nos auditeurs une programmation autour de 3 axes : donner du sens, prier et accompagner.

Donner du sens

Dans la matinale :

avec les Grands Invités à 8h10

  • Sœur Myriam Fontaine, mère abbesse à l’abbaye de La Coudre (Jeudi Saint)
  • Bruno Marie Duffé, secrétaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral du Saint-Siège (Vendredi Saint)
  • Mgr Emmanuel Gobilliard, président du Conseil d’orientation RCF (Samedi Saint)

… avec le Sens des jours Saints à 7h26 et 8h55

Le père Sébastien Antoni, assomptionniste, nous délivrera le sens de chacun des jours saints

Deux émissions spéciales en direct :

  • « Comment vivre le Jeudi Saint dans ce contexte du confinement ? » – Anim par Véronique Alzieu – Jeudi Saint de 9h à 10h

Table ronde en direct avec le père Nicolas de Boccard, Bruno Lachnitt (aumônier régional catholique des prisons Auvergne Rhône Alpes) et Bernadette Méloi (directrice du service national de pastorale liturgique et sacramentelle)

  • « Comment comprendre tant de souffrance dans nos vies ? » – Animée par Thierry Lyonnet – Vendredi Saint de 9h à 10h

Table ronde en direct avec la pasteur Nicole Fabre (aumônier des hôpitaux de Lyon), le père Christian Delorme et Jean-Guilhem Xerri (psychanalyste)

Prier avec les grands offices

Dimanche des Rameaux – 5 avril

18h00 : Célébration des Rameaux

Jeudi Saint – 9 avril

18h00 : Célébration de la Cène présidée par Mgr Denis Moutel à la Maison Saint-Yves, retransmis en direct à la radio sur RCF Côtes d’Armor ainsi qu’en vidéo par un accès disponible sur le site internet diocésain.

Vendredi Saint – 10 avril

18h00 : Office de la Passion présidé par Mgr Denis Moutel à la Maison Saint-Yves, retransmis en direct à la radio sur RCF Côtes d’Armor ainsi qu’en vidéo par un accès disponible sur le site internet diocésain.

Samedi Saint – 11 avril

21h-23h : Vigile Pascale

Dimanche de Pâques – 12 avril

11h00 : Messe de la Résurrection suivi de la bénédiction Urbi et Orbi du Pape François en direct de Rome.

Accompagner

Libre antenne : « Cultivons nos liens »

  • Chaque soir pendant la durée du confinement, RCF vous donne la parole. Véronique Alzieu, Bénédicte Draillard et Anne Kerléo animent une heure de direct pour échanger, partager et témoigner autour de cette épreuve qui nous fragilise et nous rassemble. C’est aussi l’occasion d’évoquer les initiatives positives et de diffuser un message d’espérance.
  • Du lundi au vendredi, de 21h à 22h

Vos intentions de prière

Pendant la Semaine Sainte, les auditeurs peuvent confier leurs intentions de prière à la communauté de Taizé et aux sœurs de l’Abbaye de La Coudre.
Elles seront déposées au pied de leur croix le vendredi saint.

Vos rendez-vous de proximité

A l’occasion de la Semaine Sainte, Mgr Denis Moutel viendra délivrer son message pour les Rameaux le dimanche 5 avril à 9h00. L’évêque donnera son message de Pâques, le dimanche 12 avril à 9h00.

Pendant ce temps de confinement, les journalistes des rédactions des radios RCF de Bretagne restent mobilisés pour vous informer. Vous pouvez suivre nos journaux d’informations régionales, du lundi au vendredi à 7h01, 8h01, midi et 18h10.

Belle Semaine Sainte, chez vous et en communion avec beaucoup d’autres notamment grâce à RCF Côtes d’Armor.

« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Évangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Évangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Évangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : “Tu ne te soucies pas de moi ?”. C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.
La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’“emballer” et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment “salvatrices”, incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.
À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos “ego” toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”.
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”, « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !
« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.
Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous”.

> Voir en vidéo <

Ce vendredi 27 mars, le pape François présidera une veillée de prière depuis le parvis de la basilique Saint-Pierre à 18 heures. Celle-ci sera conclue par la bénédiction Urbi et Orbi. Cette célébration sera retransmise en direct sur KTO ainsi que RCF qui retransmettra cette grande prière unique dans l’histoire avec les commentaires de Radio Vatican en français. À cette occasion,  le Père Sébastien Guiziou, vicaire général du diocèse de Quimper et Léon nous parle du sens de l’indulgence plénière.

Le pape François invite les chrétiens à s’unir à lui – par vidéo – le 27 mars 2020 à 18h : il présidera un temps de prière qu’il conclura par la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde). Un geste exceptionnel en temps de pandémie, puisque cette bénédiction particulière, qui confère l’indulgence plénière, est donnée traditionnellement à Noël et à Pâques, ainsi qu’à l’élection d’un nouveau pape.

« Dieu est amour » (1 Jn 4, 8). Bénéficier d’une indulgence, c’est d’abord reconnaître notre petitesse face à la grandeur de l’amour de Dieu qui veut nous guérir du péché. Dans le sacrement du pardon, nous recevons le pardon de nos péchés mais il reste souvent dans notre vie des conséquences de ce que furent nos péchés (dans nos comportements, nos pensées). L’indulgence de Dieu est si grande qu’elle nous libère de toutes ces traces qui restent dans notre existence. Dans un moment de souffrance, le Seigneur se penche donc vers nous pour nous donner sa grâce et nous aider à grandir dans l’amour en vivant davantage la charité.

À tous ceux qui souffrent d’une manière ou d’une autre, aux personnes en quarantaine, aux soignants, aux familles, à tous ceux qui prient pour ceux qui souffrent, l’indulgence plénière est donnée. Pour en bénéficier, toutes ces personnes peuvent offrir leur prière et leur souffrance en communion avec le Seigneur Jésus qui lui-même a souffert sur la Croix. Cela peut se réaliser de multiples manières, par exemple en disant le Credo, le « Notre Père », le « Je vous salue Marie » ou tout autre prière… Quand l’épreuve que nous vivons actuellement sera passée, chacun s’engage personnellement à se confesser, à communier et à prier aux intentions du pape.

L’indulgence est aussi donnée aux mourants. A la fin de la prière du « Je vous salue Marie », nous disons : « priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort ». C’est le sens de l’indulgence plénière donnée dans le cas du danger de mort. En raison des conditions sanitaires strictes, des personnes atteintes par le Covid-19 ne pourront pas recevoir l’onction des malades, le sacrement du pardon ou le viatique. L’Église intercède pour elles. Elle croit aussi qu’en vertu de la communion des saints, les fidèles qui ont prié durant leur vie et qui sont disposés à recevoir l’indulgence plénière, seront pardonnés de tous leurs péchés. Dans ce cas, les trois engagements personnels énoncées plus haut n’ont plus lieu d’être.

Le pape François le réaffirme : « Nous voulons répondre à la pandémie du virus par l’universalité de la prière, de la compassion, de la tendresse. Restons unis. Faisons sentir notre proximité aux personnes les plus seules et les plus éprouvées. »

Père Sébastien Guiziou
Vicaire général du diocèse de Quimper et Léon

Un calme étonnant règne dans nos rues. Il a du mal à cacher une angoisse devant des perspectives économiques désastreuses. Il ne masque pas une peur diffuse face à la propagation du Covid-19. Il n’apaise pas l’épreuve des personnes âgées que plus personne ne visite. Il occulte encore moins les morts de ce virus ni la souffrance de leurs familles.

Ce calme est peut-être une paix des familles quand leurs membres, petits et grands, sont réunis au long des jours, les uns faisant leurs études, les autres leur télétravail. Mais il ne tait pas les situations où des familles vivent de vives tensions en raison du confinement.

Ce calme, avec la raréfaction des rencontres, renforce la précarité des personnes dans la rue ou en attente de papiers. Saluons les collectivités et les associations qui, avec ingéniosité, mettent en place un soutien.

Oui, ce calme n’est ni repos ni passivité. Il ne fait pas silence sur les personnes qui travaillent pour nous, en particulier les agriculteurs. Il met le projecteur sur le personnel soignant qui, déjà éprouvé par la surcharge, prend des risques pour nous soigner. Il est juste de lui rendre un hommage appuyé avec notre gratitude.

Toute crise, selon son sens premier, est discernement. Celle-ci nous replace devant une évidence massive : tous, nous sommes vulnérables et interdépendants les uns des autres. Est ainsi mise en lumière la fraternité. Celle-ci est notre force et notre avenir. En raison de notre fragilité, la fraternité est notre vocation fondamentale. Les soignants, en prenant soin des plus affaiblis, en sont le signe.

La fraternité nous convie à faire de notre liberté le libre exercice de notre responsabilité en vue du bien de tous. Elle établit l’égalité de chacun dans la même dignité au sein de notre vulnérabilité. Elle induit une législation et des règles économiques plus ajustées. Elle promeut la « croissance par la sobriété » (pape François). À trop oublier notre fragilité, liberté et égalité deviennent des idées folles.

Avec la fraternité s’ouvre un chemin où est assumée et non niée notre commune fragilité. Non déterminé d’avance, ce chemin sera dessiné par l’effort de chacun, de chaque famille et de chaque collectivité. Il y fleurira solidarité, simplicité, responsabilité personnelle et collective, primauté de l’humain et centralité du prendre-soin.

Comme si la crise nous annonçait ce chemin plein d’espérance ! Pour nous y encourager, les cloches de nos églises sonneront ce 25 mars, en la fête catholique de l’Annonciation faite à une jeune femme de Galilée, du nom de Marie.

Dieu, en s’adressant à une femme, est fidèle à l’humanité. Il y suscite sans cesse des prophètes de la fraternité. Il désire guérir nos cœurs de tout ce qui entrave cette fraternité. Il lui donne sa vraie densité. Il la veut : « Vous êtes tous frères ! », dit l’Évangile. En ce temps de Carême, les chrétiens s’en souviennent.

Provoquée par le confinement, la fraternité émerge déjà entre proches et voisins. Ne revenons pas en arrière ! Sur ce chemin de bienveillance et sans violence, Dieu, le Père de tous, nous accompagne en vue d’une humanité sauvée de ses vieux démons et réconciliée avec la planète. Avec courage, nous nous engagerons tous pour édifier notre fraternité !

Mgr Pierre d’Ornellas,
archevêque de Rennes
Mgr Denis Moutel,
évêque de Saint-Brieuc Mgr
Laurent Dognin,
évêque de Quimper
Mgr Raymond Centène,
évêque de Vannes
Mgr Alexandre Joly,
évêque auxiliaire de Rennes

Chers amis,

La lutte contre la contagion du Covid-19 nous contraint au confinement. Il est heureux de voir se multiplier les initiatives visant à garder le lien entre nous et particulièrement avec ceux qui souffrent le plus de situations d’isolement. Plusieurs paroisses et communautés font preuve d’inventivité pour vivre la communion en Église et la fraternité avec tous. Il s’agit de rester proches les uns des autres par la prière bien sûr, mais aussi par la création de groupes sur les réseaux sociaux, par la mise en ligne de propositions diverses sur les sites paroissiaux, par l’organisation de permanences téléphoniques pour l’écoute et le réconfort, par la participation aux initiatives locales de solidarité…

Ces liens s’entretiennent également au niveau diocésain avec des propositions pour tous :

  • A partir du 25 mars, une messe présidée par Mgr Denis Moutel ou l’abbé Hervé le Vézouët (vicaire général), sera retransmise en direct tous les mercredis à 11h00 depuis la Maison Saint-Yves. RCF adapte ses programmes pour accompagner les auditeurs :

> Lire la lettre <
d’Yvon Gargam, directeur de RCF-Côtes d’Armor

Fréquences de RCF-Côtes d’Armor : Saint-Brieuc 100.6 / Guingamp 98.8 / Lannion 102.1
En direct sur internet :
https://rcf.fr/ecouter/RCF22

  • Le mercredi 25 mars, l’Église catholique célèbre la solennité de l’Annonciation du Seigneur. Découvrez des propositions pour vivre cette journée en communion les uns avec les autres.

> Mercredi 25 mars – Fête de l’Annonciation <

  • Chaque mercredi, les Services diocésains partageront sur le site internet diocésain des propositions de ressourcement spirituel pour tous les âges, à vivre seul ou en famille.

> Propositions de ressourcement spirituel <

  • Le Service diocésain de pastorale sacramentelle et liturgique a recensé dans sa dernière lettre-infos plusieurs suggestions pour soutenir la prière.

> Lire la lettre-infos <

  • Une prière à Notre-Dame de Toute-Aide a été rédigée pour une neuvaine qui s’est déroulée du 15 au 23 mars. Nous sommes invités à poursuivre quotidiennement cette prière jusqu’à la fin de cette période de confinement.

> Prière à Notre-Dame de Toute-Aide <

Les semaines à venir sont empruntes de beaucoup d’incertitudes. Pour les chrétiens, la Semaine Sainte demeure le sommet de l’année liturgique. Elle revêtira cette année une forme exceptionnelle dans ses célébrations qui ne pourront rassembler les communautés chrétiennes. Nous réfléchissons sur la manière dont nous pourrons vivre ces jours dans une authentique proximité et communion spirituelle. Des indications seront données dans les jours à venir.

Dans cette situation inédite, vous êtes peut-être habités de questions d’ordre pratique ou spirituel. N’hésitez pas à contacter votre paroisse ou à nous les adresser contact@diocese22.fr.

Mgr Denis Moutel
Et l’équipe épiscopale
Le 23 mars 2020

Au terme de la prière de l’Angélus de ce dimanche 22 mars 2020, dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, le Pape a appelé à une prière commune de tous les chrétiens en la fête de l’Annonciation, ce 25 mars.

« En ces jours d’épreuve, alors que l’humanité tremble devant la menace de la pandémie, je voudrais proposer à tous les chrétiens d’unir leurs voix au Ciel, a expliqué le Pape. J’invite tous les chefs des Églises et les dirigeants de toutes les communautés chrétiennes, ainsi que tous les chrétiens des différentes confessions, à invoquer le Dieu Très Haut et Tout-Puissant, en récitant en même temps la prière que Jésus Notre Seigneur nous a apprise. J’invite donc tout le monde à réciter le Notre Père mercredi prochain, le 25 mars, à midi. Le jour où de nombreux chrétiens se souviennent de l’annonce à la Vierge Marie de l’incarnation du Verbe, que le Seigneur entende la prière unanime de tous ses disciples qui se préparent à célébrer la victoire du Christ ressuscité », a expliqué François.

Bénédiction Urbi et Orbi ce vendredi

Le Pape a également annoncé qu’il présiderait un temps de prière ce vendredi 27 mars à 18h sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. La Place Saint-Pierre sera vide, mais François invite tout le monde à s’y associer grâce aux médias, car cette célébration sera retransmise à la radio, à la télévision et sur internet. « Nous écouterons la Parole de Dieu, nous élèverons notre supplication, nous adorerons le Saint-Sacrement, avec lequel je donnerai à la fin la bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l’indulgence plénière. » Cette initiative est tout à fait exceptionnelle, la bénédiction Urbi et Orbi n’étant normalement prononcée qu’à Noël, à Pâques et lors de l’élection d’un nouveau Souverain pontife.

« À la pandémie du virus nous voulons répondre avec l’universalité de la prière, de la compassion, de la tendresse. Restons unis. Faisons sentir notre proximité pour les personnes les plus seules et les plus éprouvées. Notre proximité pour les médecins, les opérateurs de santé, les infirmiers et infirmières, les volontaires… Notre proximité pour les autorités qui doivent prendre des mesures difficiles, mais pour notre bien. Notre proximité aux policiers, aux soldats qui cherchent à maintenir l’ordre sur la route, pour que s’accomplissent les choses que le gouvernement demande de faire pour le bien de nous tous. Proximité à tous », a lancé le Pape, sortant de son texte.

(Source : Vatican News)

Les contraintes de la pandémie du COVID-19 obligent la population de notre pays au confinement. Comme citoyens et aussi comme chrétiens, nous sommes appelés à toujours prendre soin des autres.

L’application stricte des consignes que nous recevons est un devoir absolu afin d’enrayer la progression du coronavirus (Covid-19). Gardons ce leitmotiv : « Chacun chez soi pour le bien de tous ».

Nous sommes souvent interrogés sur la question de l’ouverture des églises. Si des églises sont ouvertes (ce qui est pour l’instant autorisé), c’est strictement pour la prière personnelle.

On n’ouvrira pas une église qui ne l’est pas habituellement, hormis pour la célébration des obsèques. Là où une église est ouverte, ce n’est pas pour y organiser un rassemblement de prière, quel qu’il soit, mais comme le signe que l’Église reste présente à tous, dans l’épreuve que nous traversons. Si des personnes y viennent, c’est parce qu’elles se sont déjà déplacées pour des achats alimentaires ou une autre raison prévue par les dérogations.

Nous respecterons les indications suivantes :

  • Garder une bonne distance entre les personnes : plus d’un mètre
  • Ne pas dépasser plus de 10 minutes : il s’agit d’un temps bref
  • Ne déposer aucun document

Je vous redis ma communion dans la prière. Portons vers Dieu la supplication des hommes et soyons signe d’Espérance.

+ Mgr Denis Moutel
Évêque de St-Brieuc et Tréguier

Message des évêques de France aux catholiques et à tous nos concitoyens

Notre pays, avec de nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’État nous appelle à laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité. C’est pourquoi nous avons voulu que ce message destiné en premier lieu aux catholiques s’adresse aussi à tous nos concitoyens sans distinction. 

Nous le faisons dans un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui partagent avec nous la foi en dieu et la conviction qu’il accompagne notre vie. Nous pensons enfin à tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et l’esprit de service s’accroissent entre les hommes. 

À tous, nous disons notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Depuis bien des années déjà notre humanité a l’intuition qu’elle doit changer radicalement sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle sans cesse, mais la détermination a fait largement défaut jusqu’ici pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et pour s’y tenir. Osons le dire, l’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain. 

Le mercredi 25 mars, à 19h30 

Un peu partout en France, les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun. 

Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !

Ce qui suit s’adresse maintenant aux catholiques.

Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde: « Car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).

Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion?

Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.

Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.

Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous: «Que tout m’advienne selon ta parole» (Lc 1, 38) – [1re dizaine].

Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés [2e dizaine].

Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire? » (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].

Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus: « Guéris-nous ! » Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine].

[5e dizaine avec intentions particulières].

Ouvrir sa fenêtre, allumer une bougie est un geste de communion que nous voulons offrir à toute la nation pour qu’elle rende hommage aux défunts, victimes du Covid-19, et aussi à ceux qui donnent de l’espoir, soignants, autorités mais aussi famille, amis, voisins.

C’est pourquoi nous vous demandons de relayer ce message très largement autour de vous, par tous les moyens autorisés à votre disposition !

LES ÉVÊQUES DE FRANCE

Après les interventions du Président de la République et du Ministre de l’Intérieur, dans la soirée du lundi 16 mars, les dispositions ci-dessous sont prises, jusqu’à nouvel ordre, pour l’ensemble du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier.

Ce communiqué a été préparé avec mes collaborateurs directs et le bureau du Conseil Presbytéral. Il est complété par les indications reçues de la Conférence des évêques de France et de la Préfecture des Côtes d’Armor.

Décisions à mettre en œuvre.

  • Aucune messe publique ne doit être célébrée, ni le dimanche ni en semaine. Les églises peuvent rester ouvertes pour la prière personnelle.
  • La messe pourra être célébrée dans des communautés religieuses bien déterminées, qui ont un prêtre résident. Il sera sage que la communion soit distribuée par une des religieuses. La participation de personnes étrangères à la communauté n’est pas possible, comme c’est déjà le cas pour la résidence des prêtres du Cèdre.
  • Pour le moment, les obsèques peuvent être célébrées, dans les églises dans la plus stricte intimité familiale, en veillant à limiter l’assistance à 20 personnes maximum qui garderont entre elles une juste distance. La chorale n’est pas adaptée en cette circonstance. Dans le respect des consignes sanitaires, seul celui qui guide ou préside fait le geste de la lumière et bénit le corps avec l’eau. Les autres fidèles s’approchent et s’inclinent sans toucher le cercueil en faisant le signe de croix sur eux-mêmes, s’ils le souhaitent. Le geste de paix et les condoléances ne seront pas proposés.
  • Tout rassemblement étant interdit, à l’exception des funérailles, jusqu’au 15 avril au moins, baptêmes, mariages, confirmations, professions de foi, premières communions, sont à reporter sans indication de date, compte tenu de l’évolution incertaine de la situation.
  • Au titre des « déplacements pour l’assistance des personnes vulnérables », les prêtres peuvent se déplacer pour porter les sacrements dans les situations d’urgence. Chacun veillera toujours à respecter les gestes-barrières préconisés pour protéger les autres comme soi-même.
  • La Maison diocésaine Saint-Yves est fermée jusqu’à nouvel ordre. Un accueil téléphonique est assuré. Il en est de même pour toutes les Maisons paroissiales. Aucune réunion ne doit s’y tenir. Aucun bénévole ni aucun salarié ne doit s’y rendre.
  • Enfin, le sanctuaire marial diocésain « Notre-Dame de Toute-Aide » est fermé. Cependant la prière de neuvaine y est récitée tous les jours à 15h00 par les religieuses de la communauté.

Délivre-nous de tout mal, et donne la paix à notre temps !

Devant la menace de cette épidémie, nous comprenons bien que la véritable fraternité consiste à s’éloigner physiquement du prochain. Mais nous ne pouvons en rester là : il s’agit de vivre autrement la rencontre et la communion. Prenons des nouvelles des personnes isolées, proposons une course, un service, une démarche. Prenons des temps de partage en famille, y compris sur le plan spirituel pour écouter la Parole de Dieu, prier ensemble et vivre autrement le dimanche, jour du Seigneur. Gardons le contact en paroisse, en communauté, dans toutes nos associations. Les moyens ne manquent pas : téléphone, internet, réseaux sociaux. Soyons inventifs.

Dans les jours qui viennent, le diocèse comme les paroisses, donneront des éléments pour nourrir notre vie spirituelle et accompagner notre chemin de carême, personnel et familial. Le moment venu, nous partagerons d’autres informations sur la manière de vivre la Semaine Sainte. Je reviendrai moi-même vers vous, chaque semaine, pour que nous gardions la communion diocésaine.

La prière chrétienne de supplication et d’espérance nous tourne vers les personnes malades ou âgées qui sont privées de visite, vers les soignants qui se dépensent sans compter, vers ceux qui vivent une situation de précarité et subiront durement cette crise pendant et après l’épidémie, vers les prisonniers, les sans-logis, les migrants. Ecoutons ce que le Seigneur nous demande de vivre avec eux et pour eux.

Par l’intercession de Notre-Dame de Toute-Aide,  Dieu notre Père, nous te prions :

Relève notre espérance quand nous pourrions vaciller.

Garde-nous dans une charité attentive et qui prend soin.

Renforce notre foi afin que nous grandissions dans la certitude

que tu nous aimes comme un père,

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Prenant connaissance, ce samedi soir, de l’intervention du Premier Ministre annonçant « la fermeture, à partir de minuit, de tous les lieux recevant du public, non indispensables à la vie du pays… les lieux de cultes resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportées », Mgr Denis Moutel demande que soient suspendues toutes les célébrations, à partir ce dimanche 15 mars inclus, le dimanche et en semaine, jusqu’à nouvel ordre.

Il invite les prêtres à célébrer la messe en privé à l’intention de toutes les personnes touchées par cette épidémie : malades, familles, soignants, responsables de la vie publique…

Les églises peuvent demeurer ouvertes pour la prière personnelle.

Les obsèques seront célébrées dans la plus stricte intimité familiale.

Il invite les diocésains à se tourner vers Dieu dans la prière en lisant l’évangile du 3ème dimanche de carême – Jn 4, 5-42 « Donne-moi à boire » – et à s’unir à la neuvaine de prière à Notre-Dame de Toute Aide, déjà annoncée. Que, dans ces circonstances, notre soif de Dieu et notre esprit fraternel soient renforcés.

+ Hervé Le Vézouët
Vicaire général

Après l’intervention du Président de la République, le jeudi 12 mars 2020, et les décisions présentées par le Premier Ministre, chacun comprend que nous devons tout faire pour lutter contre la contagion du coronavirus, ou au moins la ralentir ; cela semble être le meilleur moyen pour faciliter le travail des soignants et permettre aux personnes malades de retrouver au plus vite la santé. La communauté catholique marque donc sans hésitation sa solidarité avec tous nos concitoyens dans l’application des indications prescrites par ceux qui ont la responsabilité légitime d’en décider.

Les mesures sanitaires déjà prises sont bien sûres confirmées :

  • Lavage fréquent des mains et tout particulièrement avant de donner la communion et après l’avoir donnée.
  • L’obligation, si l’on communie, de recevoir le corps du Christ dans la main.
  • Ne pas se serrer les mains, ce qui interdit le geste de paix.

D’autres décisions viennent s’ajouter aujourd’hui.

Pour les enfants, jeunes et étudiants, les pèlerinages, rassemblements et même simples rencontres sont suspendus jusqu’à nouvel ordre (pélé-ados, catéchèse, activités des mouvements ou de la pastorale des jeunes…). Les établissements catholiques n’accueilleront pas d’élèves mais ils ne seront pas fermés administrativement : l’accueil des enfants des personnels soignants ainsi que l’enseignement à distance s’organisent sous la conduite de la D.D.E.C.

Le Président de la République a demandé « à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans, à celles et ceux qui souffrent de maladies chroniques ou de troubles respiratoires, aux personnes en situations de handicaps de rester autant que possible à leur domicile ».

C’est pourquoi ces personnes doivent être dispensées des rencontres liées à leurs engagements habituels.

Pour les fidèles de tous âges, on exercera une vigilance dans la limitation des rencontres. On appliquera les préconisations du gouvernement en matière sociale pour les salariés. Une note explicative leur sera adressée dans les meilleurs délais.

Les rendez-vous réunissant un grand nombre de personnes sont repoussés. On peut déjà citer :

  • La session qui devait réunir 80 prêtres des diocèses de Quimper et de Saint-Brieuc, les 17 et 18 mars à l’Ile-Blanche.
  • L’Assemblée diocésaine du samedi 28 mars.
  • L’assemblée générale de l’Hospitalité diocésaine du dimanche 29 mars.
  • Le pélé ados à Rome, qui était programmé du 15 au 21 avril.
  • Le pélé des jeunes à Taizé du 13 au 19 avril
  • La journée diocésaine des enfants en marche vers le baptême le 21/03
  • Et d’autres rencontres annulées par les différents mouvements et services
  • Les représentations du spectacle « au commencement le vert était dans la pomme »

Je pense à tous les organisateurs de ces événements et je les assure de mon soutien et de ma prière pour accompagner ces difficiles décisions. Nous veillerons à accompagner tous ceux qui attendaient ardemment ces divers événements.

Les églises demeurent ouvertes.

Pour les célébrations dominicales, nous appliquerons, dès ce dimanche 15 mars, la limite de 100 qui est prescrite dans l’ensemble du pays. Cet accueil limité est soumis à quelques conditions : le comptage à l’entrée pour limiter l’accès à 100 personnes, la disposition des fidèles un siège sur deux et un rang sur deux, en tenant compte des distances sanitaires recommandées. Les personnes de plus de 70 ans et les personnes de santé fragile sont dispensées par l’Évêque de l’obligation de la messe dominicale.

Là où c’est possible, on pourra célébrer une messe dominicale supplémentaire. On invitera les fidèles à participer à l’Eucharistie en semaine dans des églises ou chapelles qui permettent les distances sanitaires. On informera largement sur les célébrations télévisées ou radiodiffusées.

Suivant l’évolution de la crise sanitaire, d’autres mesures pourront être envisagées, notamment pour le mois d’avril et la Semaine Sainte.

N’ayez pas peur !

Alors que nous sommes faits pour nous rencontrer, les circonstances imposées nous conduisent à la juste distance. Il nous faut donc chercher d’autres moyens pour vivre ensemble la joie de l’Évangile.

Dans cette crise sanitaire de grande ampleur, beaucoup ont déjà montré leur esprit de responsabilité et d’attention aux autres. Voici que, dans ce temps du carême, nous sommes appelés à plus de vie.

Ne laissons pas notre foi s’affaiblir ! Loin de s’arrêter, notre prière doit s’intensifier, notamment pour les personnes malades et ceux qui les soignent mais aussi pour les acteurs économiques durement impactés. C’est la prière qui porte notre confiance en Dieu créateur et maître de la Vie. Il n’abandonne aucun de ses enfants.

Notre charité doit être inventive également, tout particulièrement pour ceux qui sont encore un peu plus seuls parce qu’il n’est plus possible de leur rendre visite : les moyens sont sans doute divers : un coup de fil quand c’est possible ou une autre marque d’amitié. Dans le voisinage, on peut proposer d’aller faire une course, une petite carte, prendre des nouvelles des personnes isolées. Mettons tout en œuvre pour vivre une présence fraternelle renforcée.

Notre espérance enfin pourra être portée par des nourritures spirituelles partagées, celles que l’on trouve déjà en ligne et celles que le diocèse pourra mettre à notre disposition dans les jours qui viennent. Chaque paroisse pourra renforcer son site web par une proposition de vie spirituelle ou la mise en ligne de l’homélie du dimanche.

Je souhaite que nous puissions nous tourner vers Notre-Dame de Toute-Aide pour que son intersession soutienne notre confiance et notre espérance.

Ce dimanche 15 mars, je me rendrais au sanctuaire marial diocésain de Querrien (La Prénessaye) pour présider l’Eucharistie à 17h00. La communauté religieuse et quelques amis du sanctuaire seront présents. Je vous invite à vous unir à cette prière.

Ce sera le premier jour d’une neuvaine mariale qui se déroulera jusqu’au lundi 23 mars. Chaque jour, vous pourrez vous unir à distance à cette neuvaine (messe célébrée à 11h30 et chapelet à 15h00) et réciter la prière à Notre-Dame de Toute-Aide.

+ Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Chers frères et sœurs de toute l’Europe,

En tant que présidents des deux organismes représentant les conférences épiscopales des pays européens, nous nous tournons vers vous pour que, en ce moment difficile où nous sommes durement éprouvés par la pandémie de COVID-19, nous élevions ensemble notre prière vers Dieu pour qu’il nous aide, nous réconforte et nous sauve.

Dieu le Père, Créateur du monde, tout-puissant et miséricordieux, qui par amour pour nous a envoyé ton Fils dans le monde comme médecin des âmes et des corps, regarde tes enfants qui, en ces temps difficiles de désarroi et de consternation dans de nombreuses régions d’Europe et du monde, se tournent vers vous pour trouver force, salut et soulagement,

Libère-nous de la maladie et de la peur, guéris nos malades, réconfortes leurs familles, donne la sagesse à nos dirigeants, l’énergie et la reconnaissance aux médecins, aux infirmières et aux bénévoles, ainsi que la vie éternelle aux morts. Ne nous abandonne pas au moment de l’épreuve, mais délivre-nous de tout mal.

Nous te le demandons, à Toi qui, avec le Fils et le Saint Esprit, vis et règne pour les siècles des siècles. Amen.

Sainte Marie, mère de la santé et de l’espoir, priez pour nous !

Que notre bénédiction vous accompagne,

+ Cardinal Jean-Claude Hollerich,
Archevêque de Luxembourg,
Président de la COMECE

+ Cardinal Angelo Bagnaso,
Archevêque de Gênes,
Président du CCEE

Propositions et ressources spirituelles

« Que les croyants de toutes les religions et les personnes de bonne volonté s’unissent spirituellement en une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de miséricorde, pour implorer Dieu d’aider l’humanité à vaincre la pandémie de Covid-19. »

Le Pape François s’est uni à l’invitation du Haut Comité pour la Fraternité Humaine à prier le 14 mai 2020, pour la fin de la pandémie de Covid-19. Le Saint-Père, au terme de la prière du Regina Coeli, ce dimanche 3 mai 2020, a salué cette initiative rappelant que «la prière est une valeur universelle».

L’adhésion bienveillante du Pape François, qui a manifesté, ce dimanche 3 mai 2020 lors du Regina Coeli, la volonté de s’unir à cet appel le 14 mai prochain, montre bien le caractère universel du moment historique qui nous touche tous.

> Entretien avec le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux <

Prière à 11h30 présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, en direct sur RCF Côtes d’Armor

Fréquences : Saint-Brieuc 100.6 / Guingamp 98.8 / Lannion 102.1

Sur l’application en ligne

Pour relire cette expérience inédite du confinement, seul ou à quelques-uns, la paroisse de la Bonne Nouvelle (Lannion) propose un petit questionnaire à ses paroissiens. Il peut être repris et adapté dans d’autres lieux.

> Accéder à la fiche relecture <

Les célébrations ne reprendront pas avant le 2 juin, mais nos églises demeurent ouvertes pour nous permettre de vivre un temps de prière, de nous  recueillir quelques instants.

La paroisse de la Bonne Nouvelle propose de vivre un pèlerinage vers l’église la plus proche de chez soi. Un petit itinéraire est mis à votre disposition pour vivre une démarche de renouvellement de sa foi baptismale en compagnie de Marie.

> En savoir plus <

En ce temps de confinement où la pratique sacramentelle est très restreinte, voici quelques idées très simples qui peuvent trouver un sens renouvelé et prendre place en complémentarité de nos pratiques spirituelles habituelles qu’il convient de poursuivre, si les conditions actuelles le permettent. Ces propositions sont aussi à articuler avec les célébrations et prières liturgiques (messes, chapelets, Vêpres…) radiodiffusées ou télévisées (RCF, KTO, Jour du Seigneur, etc…) qui nous sont déjà familières. Une initiative du Service diocésain de Pastorale liturgique et sacramentelle.

  1. Se lever chaque matin en commençant par tracer un beau signe de croix et en rendant grâce à Dieu pour ce nouveau jour qui commence. Rendre grâce, c’est tout simplement dire merci au Seigneur d’être à nos côtés et lui renouveler notre confiance même dans les moments plus difficiles que nous pouvons connaître : « Priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. » 1 Thessaloniciens 5, 18.
  2. Être plus attentif au Saint du jour en faisant éventuellement quelques recherches pour mieux connaitre sa vie et son œuvre. On pourra alors lui demander d’intercéder pour nous et nos frères auprès de Dieu.
  3. Avant et à la fin de nos repas, le bénédicité et l’action de grâce peuvent être l’occasion de dire merci pour la nourriture reçue et pour tous ceux qui y ont contribué. Si nous sommes plusieurs à table, nous pouvons aussi rendre grâce pour nos échanges.
  4. Chaque jour, entrer en relation, d’une manière ou d’une autre, avec une personne qui est peut-être isolée ou en situation de fragilité. Notre vie chrétienne n’est jamais désincarnée !
  5. Prendre le temps de méditer l’un ou l’autre des textes de la liturgie du jour. C’est une manière d’être en communion avec l’Église universelle et de garder le lien avec le temps liturgique. Pour ceux qui n’auraient pas de Missel, les textes sont accessibles sur le site : www.aelf.org.
  6. Dans les familles, il est possible de bénir ses enfants, par exemple le soir au moment de se coucher ou à un autre moment qui convient au rythme familial. En traçant le signe de croix sur le front de son enfant, on pourra dire, par exemple :

Que le Seigneur soit avec toi.
Qu’il te protège et te fasse grandir dans son amour !
Qu’il fasse briller sur toi son visage et t’apporte la Paix.
Et que Dieu te bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Amen.

  1. En ce temps particulier de confinement, nous pouvons aussi chaque jour prier pour les défunts victimes du Coronavirus et leurs familles. C’est aussi l’occasion de prier pour nos propres défunts et de nourrir notre Espérance en la communion des vivants et des morts.
  2. Nous avons actuellement davantage de temps pour lire, prier et se ressourcer. Pourquoi ne pas garder trace de tout cela en écrivant chaque jour ou très régulièrement une parole, une expression ou une image qui m’a nourri ? Plus tard, la relecture de ces « perles » sera probablement très riche et fructueuse.
  3. Profiter de notre riche patrimoine religieux pour organiser notre sortie quotidienne en direction d’une chapelle, d’un calvaire, d’une croix de chemin ou de l’église paroissiale et prendre ainsi un petit temps de prière. Si la sortie n’est pas possible, pourquoi ne pas ressortir de nos bibliothèques ces beaux livres d’art qui peuvent aussi être source de contemplation et d’émerveillement.
  4. En ce mois de Mai, où nous sommes invités à prier plus particulièrement la Vierge Marie, il est possible d’envoyer une intention de prière au Sanctuaire marial Notre-Dame de Toute-Aide à Querrien

Parce que le confinement ne nous empêche pas de prier, et parce que la communion dans la prière prend tout son sens durant ce temps d’isolement, les évêques de la Province de l’ouest ont décidé d’une neuvaine de prière pour les vocations en préparation de la Journée mondiale de prière, dimanche 3 mai. A partir du samedi 25 avril, nous sommes invités à un temps de prière pour les vocations quotidien, à partir de la proposition de prière préparée par Mgr Alexandre Joly, évêque auxiliaire de Rennes.

« Pour nous préparer à la Journée mondiale de prière pour les vocations, en ce temps de confinement national dû à la crise sanitaire du COVID-19, les neuf diocèses de la Province de Rennes invitent les fidèles, les prêtres et les personnes consacrées à faire une neuvaine de prière entre le samedi 25 avril et le dimanche 3 mai 2020. Cette neuvaine peut être priée dans une démarche personnelle ou bien vécue en famille. La neuvaine s’appuie sur le message du Pape François et le texte proposé pour la méditation de tous les catholiques du monde entier, la tempête sur le lac de Tibériade dans l’évangile selon saint Matthieu (14, 22-33). Elle propose un texte biblique qui éclaire différents points importants du message, et une prière composée par le Pape François. »

+ Alexandre Joly
Évêque auxiliaire de Rennes

> Neuvaine de prière pour les vocations <

Les séminaristes bretons et bas-normands vous proposent également de prier avec eux du samedi 25 avril au dimanche 3 mai 2020, en famille, entre amis ou de façon personnelle. Rendez-vous tous les soirs pour un témoignage et la prière de 20h30 à 20h45 en direct sur la page Youtube du diocèse de Rennes.

> Voir l’événement Facebook <

Prière pour les vocations
récitée le 1er dimanche du mois dans le diocèse de St-Brieuc

Seigneur Jésus, aujourd’hui comme hier,
Tu ne cesses d’appeler des jeunes
et des adultes de tous âges à te suivre.
Entends nos communautés chrétiennes
qui te prient avec confiance pour les vocations.
Éclaire, fortifie et soutiens ceux que tu appelles
à t’aimer et à te consacrer leur vie
pour le service des autres
et pour l’annonce de ton évangile.
Nous te le demandons
à toi qui es vivant pour les siècles des siècles !
AMEN

La Conférence des évêques de France (CEF) et la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) lancent ensemble un numéro vert d’écoute durant le temps de confinement, après la demande du Président de la République lors de sa rencontre avec les représentants des cultes le 16 mars dernier. 

Dans ce cadre, a été décidé la mise en place d’un numéro vert « par culte », afin de vivre un « service d’écoute » pour des personnes isolées en ce temps de confinement, atteintes du covid-19 pour certaines, parfois en demandes sacramentelles, mais aussi pour l’écoute de soignants, ou de membres de famille en deuil se posant des questions sur l’organisation d’obsèques. 

Ce numéro national est le 0806 700 772 pour les catholiques est gratuit et anonyme. 

Diffusé depuis mardi 31 mars dans les hôpitaux et structures publiques de santé par le ministère de l’Intérieur. Les plages horaires vont de 8h à 22h chaque jour, sept jours sur sept

C’est dans cette dynamique que la CEF et la CORREF ont monté ensemble un « réseau d’écoutants ». Ces personnes sont des prêtres, diacres, religieux/ses, laïcs ayant déjà pratiqué l’écoute de personnes en difficulté de vie. Leur premier soin est d’accueillir les personnes au téléphone, de comprendre leur attente et de les orienter si nécessaire vers les structures diocésaines correspondantes à leur besoin. 

Concrètement, s’il s’agit de personnes en hôpital, il leur sera indiqué l’aumônerie catholique dont l’hôpital a les coordonnées. S’il s’agit d’une demande relative à la célébration d’obsèques, que la famille doit prendre contact avec la paroisse d’habitation. 

Les personnes écoutantes ont également la liste des numéros que des diocèses mettent en place actuellement et qui pourront prendre le relais du « premier contact national »

La croix du Christ domine toute la Semaine sainte. Celle-ci se déroule du dimanche des Rameaux et de la Passion à celui de la Résurrection. Passion et Résurrection sont les deux facettes d’un unique mystère de mort et de vie, de l’unique Mystère pascal du Christ.

Cette année, l’épidémie de COVID-19 nous oblige à vivre autrement ces jours saints et l’évolution des conditions sanitaires nous contraindra le plus souvent de les vivre sous une forme réduite à une liturgie domestique. L’absence de rassemblement sera d’autant plus vive que la Semaine sainte est l’occasion de suivre le Christ en communauté ecclésiale.

En effet, nous pouvons choisir malgré tout de célébrer à la maison tout l’itinéraire tracé par les différents jours de la Semaine sainte. Il nous fera suivre le Christ depuis son entrée messianique à Jérusalem jusqu’au jour de sa Résurrection. Par-là, il nous mettra en communion spirituelle avec tous ceux et toutes celles qui la vivront aussi, sans pouvoir se rassembler.

> Lire en intégralité <

La croix du Christ domine toute la Semaine sainte. Celle-ci se déroule du dimanche des Rameaux et de la Passion à celui de la Résurrection. Passion et Résurrection sont les deux facettes d’un unique mystère de mort et de vie, de l’unique Mystère pascal du Christ.

Cette année, l’épidémie de COVID-19 nous oblige à vivre autrement ces jours saints et l’évolution des conditions sanitaires nous contraindra le plus souvent de les vivre sous une forme réduite à une liturgie domestique. L’absence de rassemblement sera d’autant plus vive que la Semaine sainte est l’occasion de suivre le Christ en communauté ecclésiale.

En effet, nous pouvons choisir malgré tout de célébrer à la maison tout l’itinéraire tracé par les différents jours de la Semaine sainte. Il nous fera suivre le Christ depuis son entrée messianique à Jérusalem jusqu’au jour de sa Résurrection. Par-là, il nous mettra en communion spirituelle avec tous ceux et toutes celles qui la vivront aussi, sans pouvoir se rassembler.

> Lire en intégralité <

Comme tout ce que nous vivons en ce moment, la célébration de la Semaine Sainte ne sera pas « comme d’habitude ». Privés de l’Eucharistie pendant plusieurs semaines, nous souffrons de ne pas pouvoir nous assembler ni communier.

Pourtant, nous allons suivre Jésus bien réellement, depuis son entrée à Jérusalem jusqu’à sa Résurrection du matin de Pâques. Et nous allons sans doute mieux nous préparer « plus que d’habitude » pour cette communion spirituelle de chacun des jours saints, : en ouvrant notre cœur au don de Dieu, en écoutant sa Parole, en « lavant les pieds » des plus fragiles, en nous unissant à son offrande pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en étant joyeux de sa Résurrection et de la fraternité vers laquelle il nous envoie. Cet acte de foi, nous le poserons au commencement de chacune de nos prières en famille, à domicile, à l’heure où les prêtres célébreront le mystère du Christ à l’église.

En plus de ce lien paroissial qui est très important, ce document rassemble les propositions diocésaines ou nationales qui nous permettront de nous réunir, même à distance, pour former ensemble le Corps du Christ. Bonne route vers Pâques !

+ Mgr Denis MOUTEL
Évêque de Saint-Brieuc

> Lire en intégralité <

Le carême est toujours centré sur le retour à Dieu, sur la conversion du cœur. Cette année, en raison de la mise en place du confinement pour limiter la propagation du COVID-19, il ne sera pas possible de rencontrer un prêtre pour vivre le sacrement de la réconciliation. Comment faire la paix avec le Seigneur, comment recevoir la grâce de son pardon ?

La Pape François, lors de son homélie du 20 mars dernier apporte très clairement une réponse à cette question : « si vous ne trouvez pas de prêtre pour vous confesser, parlez à Dieu : Il est votre père ! Et demandez pardon de tout votre cœur, en récitant l’acte de contrition. Promettez-lui : ‘Plus tard, je me confesserai mais pardonnez-moi maintenant’. Et immédiatement, vous ressentirez de nouveau la grâce de Dieu […] Comme nous l’enseigne le catéchisme, vous pouvez vous approcher par vous-même du pardon de Dieu, sans avoir de prêtre à portée de main. Un acte de contrition bien fait et notre âme redevient blanc comme neige. »

Alors que nous sommes empêchés de recevoir l’absolution sacramentelle, l’Église propose, en effet, de vivre un chemin de contrition parfaite et de demande de pardon à Dieu, avec « la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle » [1], afin de recevoir effectivement le pardon de ses péchés.

Voici une proposition reçue de mes frères évêques du diocèse de Rennes qui, je crois, pourra nous aider à entrer dans cette démarche spirituelle de contrition du cœur et de demande le pardon.

+ Mgr Denis MOUTEL
Le 30 mars 2020

[1] « Là où les fidèles individuels se trouvent dans l’impossibilité de recevoir l’absolution sacramentelle, il faut rappeler que la contrition parfaite, exprimée par une sincère demande de pardon (ce que le pénitent est actuellement capable d’exprimer) et accompagnée de la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle, obtient le pardon des péchés, même graves (cf. CEC, n ° 1452) » (Décret du Pénitencier apostolique sur le sacrement de la réconciliation dans la situation actuelle de pandémie, 20 mars 2020).

> Lire le document en intégralité <

Une neuvaine pour la vie du monde au Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide, du 15 au 23 mars 2020.

  • Qu’est-ce qu’une neuvaine ?

La neuvaine (du latin “novem”), telle que proposée par l’Église catholique, consiste à prier durant neuf jours consécutifs, généralement pour confier à Dieu, par l’intercession de Marie ou d’un saint, une intention ou demander une grâce particulière.

  • Pourquoi demander l’intercession d’un saint ?

La foi de l’Église catholique est que les saints “ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père” et qu’ainsi “leur sollicitude fraternelle est du plus grand secours pour notre infirmité” (Lumen gentium 49)

Nous prierons cette neuvaine pour la vie du monde, pour la protection de tous, pour notre solidarité et notre fraternité face à l’épreuve.

  • Comment se déroulera cette neuvaine ?

La célébration de l’eucharistie.

Chaque jour du dimanche 15 mars au lundi 23 mars l’eucharistie sera célébrée à 11h30 (les dimanches 15 et 22 mars messe à 17h).
Mgr Moutel ouvrira cette neuvaine le dimanche 15 mars à 17h,  et la côturera le lundi 23 mars à 11h30 en présidant en personne l’eucharistie.

La récitation du chapelet.

Chaque jour le chapelet sera médité à 15h. On pourra successivement prendre les mystère joyeux, lumineux, douloureux et glorieux.

Dieu toi qui as établi la Mère de ton Fils bien-aimé secours de tout homme,
Accorde-nous de vivre sous ta protection.
A la prière de Marie qui est pour nous tous Notre Dame de Toute-Aide, sois notre paix dans l’inquiétude, notre force dans la fragilité.

Allège nos épreuves.
Protège les plus faibles. Garde nous dans le respect et l’attention à nos prochains.

Soutiens l’effort de tous les soignants.
Inspire les décisions de nos responsables politiques et les efforts des chercheurs.

Relève notre espérance quand nous pourrions vaciller.
Garde-nous dans une charité attentive et qui prend soin.
Renforce notre foi afin que nous grandissions dans la certitude que tu nous aimes comme un père,

Par Jésus Christ le Sauveur des hommes qui vis et règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

AMEN.

croix blanche

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